Voilà donc :
Sonnet Saignant
Ainsi qu'un coeur brisé, ton cul saigne, mignonne.
Les règles, à grands flots coulent, et, affamé
D'amour et de mucus, faune enthousiasmé
Je bois ton vin sanglant et je me badigeonne
Les lèvres d'un carmin vaseux qui me goudronne
Et moustache et langue. - Ah ! dans ton poil gommé
Par les caillots fondus, j'ai mainte fois humé
Une odeur de marine, et, pourtant ça t'étonne
Que je puisse avaler ton gluten sans dégoût ?
- Mais c'est le vrai moment pour un homme de goût
De barbouiller sa bouche au suc rouge des règles
Alors que les Anglais ont débarqué joyeux :
Pour activer le flux, vite l'ergot des seigles.
Car si baiser est bien, gabahoter est mieux !
(publié dans "Le Nouveau Parnasse Satyrique du dix-neuvième siècle", Ed. Henry Kistemaeckers, Bruxelles, 1881.)
Fut-il punit de ces vers?Sonnet Saignant
Ainsi qu'un coeur brisé, ton cul saigne, mignonne.
Les règles, à grands flots coulent, et, affamé
D'amour et de mucus, faune enthousiasmé
Je bois ton vin sanglant et je me badigeonne
Les lèvres d'un carmin vaseux qui me goudronne
Et moustache et langue. - Ah ! dans ton poil gommé
Par les caillots fondus, j'ai mainte fois humé
Une odeur de marine, et, pourtant ça t'étonne
Que je puisse avaler ton gluten sans dégoût ?
- Mais c'est le vrai moment pour un homme de goût
De barbouiller sa bouche au suc rouge des règles
Alors que les Anglais ont débarqué joyeux :
Pour activer le flux, vite l'ergot des seigles.
Car si baiser est bien, gabahoter est mieux !
(publié dans "Le Nouveau Parnasse Satyrique du dix-neuvième siècle", Ed. Henry Kistemaeckers, Bruxelles, 1881.)
Atteint d’un cancer de la mâchoire, J.-K. Huysmans périt dans d’atroces souffrances.
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