vendredi 28 mars 2014
Robert Mapplethorpe au grand palais
Au Grand Palais, ce sera la première rétrospective de Robert Mapplethorpe
de 263 images avec des pièces uniques, des vintages (tirages d'époque),
60 polaroïds qui marquent ses débuts, ses magnifiques tirages au
platine comme celui, si fantomatique, de l'Autoportrait à la canne(1988) qui fait l'affiche de l'événement. Voir la réalité de ces premiers tirages, c'est comme découvrir Le Jardin des délices de Jérôme Bosch pour de vrai. On est ébloui.
jeudi 27 mars 2014
Bien séant
La bienséance, un ensemble de règles, de normes, appelées « bonnes manières » qui gouvernent le comportement en société.
Est-ce un hasard si le séant, est aussi notre cul.
La preuve dans cette séant-ce photo:
Est-ce un hasard si le séant, est aussi notre cul.
La preuve dans cette séant-ce photo:
mercredi 26 mars 2014
En dehors du couple
Le secret premier long métrage (2000) de Virginie Wagon avec Anne Coesens et Tony Todd.
Une rencontre entre une femme mariée avec un américain qui ne parle pas français et qui va la conduire sur le chemin de l'érotisme par ses ordres précis et la voilà entrainée dans une double vie le jour avec son amant et la nuit avec son mari. Doit-on sacrifier son désir pour faire durer son couple, l'unité familial? Doit-on sacrifier son couple pour satisfaire son désir?
La pudeur d'Anne Coesens est palpable dans ces scènes.
Un lien
Anne Coesens - Le Secret powered by YouPorn.
Une rencontre entre une femme mariée avec un américain qui ne parle pas français et qui va la conduire sur le chemin de l'érotisme par ses ordres précis et la voilà entrainée dans une double vie le jour avec son amant et la nuit avec son mari. Doit-on sacrifier son désir pour faire durer son couple, l'unité familial? Doit-on sacrifier son couple pour satisfaire son désir?
La pudeur d'Anne Coesens est palpable dans ces scènes.
Un lien
Anne Coesens - Le Secret powered by YouPorn.
dimanche 23 mars 2014
La gousserie de la maquerelle
T’as aussi bouffé l’cul d’la fille à la patronne ? Non, c’est
pour ce soir qu’a m’a dit d’rester. Tu y as fait, toi ? Oh ! dis-moi,
c’ment qu’elle est, que je sache !… Elle est dépucelée, dis ? Dépucelée ?
Tu parles qu’elle est dépucelée ! Si tu voyais la connasse qu’elle a !
j’y fourre la main comme dans ma poche. Mais elle a pas vingt ans ? Eh
ben, elle a un entonnoir, je ne te dis que ça ! Et pis, tu ne sais pas
ce qui t’attend, ma gosse. L’soir que j’y ai été, elle m’a couchée à
poil sur le pieu, en soixante-neuf, elle sur moi. Un cul mouillé, mais
mouillé à croire que la queue en sortait, tant que ça l’excitait, la
gousserie. Elle me bavait dessus, je l’avais pas touchée. Ah ! mince !
Attends, t’as pas fini : j’y donne un coup de langue… j’la fous en
chaleur, et alors tu peux pas deviner ce qu’il lui a sorti du con : on
aurait dit la gueule d’une soularde qui dégobillait du sirop, et tout ça
dans ma bouche, la vache. “Merde alors, vous vous êtes donc pas branlée
depuis trois jours ?” que je l’y ai dit…
Douze Douzains de Dialogues de Pierre Louÿs
Douze Douzains de Dialogues de Pierre Louÿs
Colette, ou les amusements de bon ton
- Lèche !... Lèche bien !... lui disait Colette.
Pointe ta langue dans le haut… Trouve… ne sens-tu pas le petit
bouton ?... Oui… là… comme ça… un peu plus fort… Ah ! ah !... parfait !
Elle
lui avait passé sa jambe gauche en collier, et paresseusement adossée,
les deux bras sous sa nuque, elle balançait sa motte aux coups de langue
du gamin.
- Mais, c’est qu’il sait faire, le vicieux !... Ah ! qu’il suce bien !...
Elle ne fut pas longue à jouir.
- Plus vite !... plus vite !... Mets ton doigt dans mon cul… Ah ! ah !...
Elle agita son ventre.Très grande
- Ah ! ça y est !... ça y est !... gémit-elle dans son étreinte de ses jambes autour de la jolie tête.
Vous trouvez peut-être cette scène un peu classique mais laissez-vous vous présentez le contre-champs
Et pendant ce temps :
tout à l’heure, tu l’enculeras !... Pour l’instant, astique-lui le vit… ça m’excite !
« Ça m’excite ! » c’est son mot le plus familier. Il est irrésistible et sans réplique.
Je
branlai donc le joli cousin, tout en prenant de mon autre main une
revanche sur sa charmante croupe où je cherchais la perverse émotion du
sexe bâtard. Sa verge, courte et fluette, servait mon illusion, tandis
que mon doigt s’amusait autour de son anus sans poils.
Au même moment, je sentis la petite queue se gonfler, quelques gouttes chaudes perlèrent sur mon pouce et le gosse tituba.
- Vite, viens me le mettre, dit Colette qui l’attirait à elle de toute la force de son désir… Viens, petit, que je me paie ton pucelage !...
Mais la queue de René n’était plus qu’une chiffe molle.
- Quoi ? Déjà tu débandes ? … T’es donc pas un homme ! fit Colette avec humeur.
Ma jalousie d’amant se gaudissait de cette défaillance.
- Voyons, observai-je, tu ne vas pas te faire monter par un même qui n’a que du lait dans les couilles !
- Mais si, mais si, s’obstinait la goule.
Je veux qu’il me baise devant toi… Hein ! mon petit, que tu vas me
baiser ? Allons, bande ! Tu verras si c’est bon de mettre sa quéquette
dans un con de femme ! Puisque t’oses pas avec ta mère, c’est moi qui
vais te régaler !... Seulement, bande, petit couillon… D’abord,
foutons-nous à poil !... »
Colette et son amant vont-ils réussir à se faire le petit cousin? Je vous laisse imaginer la suite
Illustration de Gamiani d'après Paul Avril
samedi 22 mars 2014
Genre de Jouissance
Est-ce
parce que ce sont des femmes écrivains, mais il y a une utilisation de mots
généralement employés pour les hommes qui sont ici utilisés pour décrire
la jouissance féminine. Jugez-en :
Avec des gestes tendres et lents, elle ouvrit les lèvres de son sexe ; c’était humide et rouge.
Un chef d'oeuvre.
Avec des gestes tendres et lents, elle ouvrit les lèvres de son sexe ; c’était humide et rouge.
- Tu veux lécher ? demanda-t-elle doucement.
- Oui, dit-il d’une voix rauque.
Sa
langue glissa dans la fente onctueuse et remonta vers le clitoris
dressé comme une petite bite. La femme gémit et ses cuisses
tressaillirent et d’entrouvrirent davantage. Il ouvrit sa braguette et
sortit son sexe congestionné et se branla doucement tandis que sa langue
s’enfonçait dans la chatte largement offerte. La femme jouit en lui
envoyant de petits jets de foutre qu’il avala avec volupté.
Régine Deforges Troubles de femmes (Nouvelles érotiques) Recueil paru aux éditions Spengler en 1994
Je
lapai son intimité avec une docilité absolue. Elle était douce, et ce
contact nouveau me transporta. Ses cuisses musclées de femme mûre
s’écartaient sous la pression de ma langue et de mes dents. Elle ouvrit
davantage son sexe et se libéra violement dans ma bouche. Surprise par
cette véritable éjaculation, je connus un nouvel orgasme qui me
tétanisa, lorsque je pris brutalement conscience que je jouissais sans
l’autorisation de mon Maître
Vanessa DURIÈS, « Le Lien », Spengler éditeur, 1993
Veronica
voudrait boire sans fin à ces chattes enflées d’excitation, sentir dans
la bouche l’épée précise et perverse des langues de ces deux femmes en
rut.
Agnès Michaux Troubles de femmes (Nouvelles érotiques) Recueil paru aux éditions Spengler en 1994
Illustration de la Nuit & le Moment de Crébillon Fils par Sylvain Sauvage
vendredi 21 mars 2014
Jan et Sara
Le cunnilingus n'est pas seulement une position privilégiée par Jan Saudek, elle l'est également par Sara Saudkova.
The Morning
Tribute to Robert Crumb, 1983
Virtuoso, 2007
jeudi 20 mars 2014
Et nous respirions l’odeur affolante de ta pissette
Les eaux-fortes comme une odeur de pissette de T. Mertens Illustrant Johannès Gros.
Les filles ont la langue agile.
Les filles ont la langue agile.
Les chaussettes de Thimothina
Pour beaucoup de commentateurs le coeur de Rimbaud signifie le sexe ce qui serait regrette Michael Riffaterre Comme
si ce mauvais sujet d'Arthur n'avait imaginé d'emploi à l'obscurité
poétique que le sous-entendu obscène et n'avait eu d'autre principe
esthétique, et révolutionnaire, que des plaisanteries de potache
Il faut pourtant relire Un coeur sous la soutane critique encore vive de Rimbaud de ces jeunes années d'enfance perdues dans les devoirs.
Il rêvait la prairie amoureuse, où des houles
Lumineuses, parfums sains, pubescences d'or,
Font leur remuement calme et prennent leur essor ! Et comme il savourait surtout les sombres choses,
(les poètes de sept ans)
Dans ce texte Un coeur sous la soutane, les odeurs de cuisines vont devenir odeurs sexuelles :
La cuisinière noire, avec ses trous où flamboyaient les braises comme des yeux rouges, laissait échapper, de ses casseroles à minces filets de fumée, une odeur céleste de soupe aux choux et de haricots; et devant elle, aspirant avec ton doux nez l'odeur de ces légumes, regardant ton gros chat avec tes beaux yeux gris, ô Vierge au bol, tu essuyais ton vase! les bandeaux plats et clairs de tes cheveux se collaient pudiquement sur ton front jaune comme le soleil; de tes yeux courait un sillon bleuâtre jusqu'au milieu de ta joue, comme à Santa Teresa! ton nez, plein de l'odeur des haricots, soulevait ses narines délicates; un duvet léger, serpentant sur tes lèvres, ne contribuait pas peu à donner une belle énergie à ton visage; et, à ton menton, brillait un beau signe brun où frissonnaient de beaux poils follets: tes cheveux étaient sagement retenus à ton occiput par des épingles; mais une courte mèche s'en échappait... je cherchai vainement tes seins; tu n'en as pas: tu dédaignes ces ornements mondains: ton coeur est tes seins!... Quand tu te retournas pour frapper de ton pied large ton chat doré, je vis tes omoplates saillant et soulevant ta robe, et je fus percé d'amour, devant le tortillement gracieux des deux arcs prononcés de tes reins!...
Je ne peux résister à évoquer également la métamorphose du gland du jeune séminariste et de son éjaculation :
Miserere! miserere! - Dans mon oeil ouvert délicieusement vers le plafond tombe tout à coup une goutte de saumure, dégouttant d'un jambon planant au-dessus de moi, et, lorsque, tout rouge de honte, réveillé dans ma passion, je baissai mon front, je m'aperçus que je n'avais dans ma main gauche, au lieu d'un chapelet, qu'un biberon brun; - ma mère me l'avait confié l'an passé pour le donner au petit de la mère chose! - De l'oeil que je tendais au plafond découla la saumure amère: - mais, de l'oeil qui te regardait, ô Thimothina, une larme coula, larme d'amour, et larme de douleur!...
- Ne trouves-tu pas qu'on sent un goût? répétait-elle
- Cela sent encore!...
Dans sa retraite de coton
Dort le zéphyr à douce haleine:
Dans son nid de soie et de laine
Dort le zéphyr au gai menton!
Quand le zéphyr lève son aile
Dans sa retraite de coton,
Quand il court où la fleur l'appelle,
Sa douce haleine sent bien bon!
Il faut pourtant relire Un coeur sous la soutane critique encore vive de Rimbaud de ces jeunes années d'enfance perdues dans les devoirs.
Il rêvait la prairie amoureuse, où des houles
Lumineuses, parfums sains, pubescences d'or,
Font leur remuement calme et prennent leur essor ! Et comme il savourait surtout les sombres choses,
(les poètes de sept ans)
Dans ce texte Un coeur sous la soutane, les odeurs de cuisines vont devenir odeurs sexuelles :
La cuisinière noire, avec ses trous où flamboyaient les braises comme des yeux rouges, laissait échapper, de ses casseroles à minces filets de fumée, une odeur céleste de soupe aux choux et de haricots; et devant elle, aspirant avec ton doux nez l'odeur de ces légumes, regardant ton gros chat avec tes beaux yeux gris, ô Vierge au bol, tu essuyais ton vase! les bandeaux plats et clairs de tes cheveux se collaient pudiquement sur ton front jaune comme le soleil; de tes yeux courait un sillon bleuâtre jusqu'au milieu de ta joue, comme à Santa Teresa! ton nez, plein de l'odeur des haricots, soulevait ses narines délicates; un duvet léger, serpentant sur tes lèvres, ne contribuait pas peu à donner une belle énergie à ton visage; et, à ton menton, brillait un beau signe brun où frissonnaient de beaux poils follets: tes cheveux étaient sagement retenus à ton occiput par des épingles; mais une courte mèche s'en échappait... je cherchai vainement tes seins; tu n'en as pas: tu dédaignes ces ornements mondains: ton coeur est tes seins!... Quand tu te retournas pour frapper de ton pied large ton chat doré, je vis tes omoplates saillant et soulevant ta robe, et je fus percé d'amour, devant le tortillement gracieux des deux arcs prononcés de tes reins!...
Je ne peux résister à évoquer également la métamorphose du gland du jeune séminariste et de son éjaculation :
Miserere! miserere! - Dans mon oeil ouvert délicieusement vers le plafond tombe tout à coup une goutte de saumure, dégouttant d'un jambon planant au-dessus de moi, et, lorsque, tout rouge de honte, réveillé dans ma passion, je baissai mon front, je m'aperçus que je n'avais dans ma main gauche, au lieu d'un chapelet, qu'un biberon brun; - ma mère me l'avait confié l'an passé pour le donner au petit de la mère chose! - De l'oeil que je tendais au plafond découla la saumure amère: - mais, de l'oeil qui te regardait, ô Thimothina, une larme coula, larme d'amour, et larme de douleur!...
- Ne trouves-tu pas qu'on sent un goût? répétait-elle
- Cela sent encore!...
Dans sa retraite de coton
Dort le zéphyr à douce haleine:
Dans son nid de soie et de laine
Dort le zéphyr au gai menton!
Quand le zéphyr lève son aile
Dans sa retraite de coton,
Quand il court où la fleur l'appelle,
Sa douce haleine sent bien bon!
mardi 18 mars 2014
Cunnilingus vintage do Brasil
Un petit air de fin 70 début 80 avec Carlos Impérial et son air de Marlon Brando.
Avant de passer à son film Mulheres de 1981 un petit plongeon dans la télé brésilienne de ces années là
Et un peu de cunnilingus avec Sonia Montenegro
Sonia.Montenegro_001_Mulheres_bydino par browser118
et avec Dalia Drumond
Dalia.Drumond_001_Mulheres_bydino par browser118
Avant de passer à son film Mulheres de 1981 un petit plongeon dans la télé brésilienne de ces années là
Et un peu de cunnilingus avec Sonia Montenegro
Sonia.Montenegro_001_Mulheres_bydino par browser118
et avec Dalia Drumond
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dimanche 16 mars 2014
vendredi 14 mars 2014
De bon goût
J’ai aimé les mets au haut goût : le pâté de macaroni fait par un bon
cuisinier napolitain, l’ogioprotrica des Espagnols, la morue de
Terre-Neuve bien gluante, le gibier au fumier qui confine, et le
fromages dont la perfection se manifeste quand les petits êtres qui s’y
forment commencent à devenir visibles. Quant aux femmes, j’ai toujours
trouvé suave l’odeur de celles que j’ai aimées.
Les mémoires de Casanova
Les mémoires de Casanova
jeudi 13 mars 2014
Du foutre plein la bouche
Elle se tordait, dans la vaine attente d'un bonheur partagé,
fustigeant le type dont elle happait à grands coups, de son conin en
délire, la décevante virilité
-Mais tu n'as donc pas de foutre! clamait-elle.
J’étais à l’instant de jouir. Je dégainai brusquement. Je bousculai le fouteur impuissant, et saisissant Colette par les cuisses, avec l'âpreté farouche d'une jalousie mordue au sang, je la poignardai de ma mentule. Ma véhémence la fit hennir de joie et la cabra dans un sursaut de tout son être. -Du foutre! tu veux du foutre, salope? Tiens, en voilà!...
Et je n'avais pas fait plus de quatre navettes dans son con qui me brûlait comme braise, que j'y lâchai le flot de ma semence. Ma tête entre ses genoux ramenés sur les seins, mes mains à ses épaules, j'ahanais, scandant les secousses de mes reins
-Tiens! tiens! gorge-t'en de mon foutre, que j'en fasse déborder ta fente!...
Quand je l'eus déconnée, je la relevai sur son séant, et plaçai René à genoux entre ses jambes, la bouche à son conin tout écumeux. Et pendant qu'il gamahuchait la chaude fille sous le ruissellement de la liqueur spermatique, je l'enculai, et cette fois jusqu'à complète éjaculation.
-Mais tu n'as donc pas de foutre! clamait-elle.
J’étais à l’instant de jouir. Je dégainai brusquement. Je bousculai le fouteur impuissant, et saisissant Colette par les cuisses, avec l'âpreté farouche d'une jalousie mordue au sang, je la poignardai de ma mentule. Ma véhémence la fit hennir de joie et la cabra dans un sursaut de tout son être. -Du foutre! tu veux du foutre, salope? Tiens, en voilà!...
Et je n'avais pas fait plus de quatre navettes dans son con qui me brûlait comme braise, que j'y lâchai le flot de ma semence. Ma tête entre ses genoux ramenés sur les seins, mes mains à ses épaules, j'ahanais, scandant les secousses de mes reins
-Tiens! tiens! gorge-t'en de mon foutre, que j'en fasse déborder ta fente!...
Quand je l'eus déconnée, je la relevai sur son séant, et plaçai René à genoux entre ses jambes, la bouche à son conin tout écumeux. Et pendant qu'il gamahuchait la chaude fille sous le ruissellement de la liqueur spermatique, je l'enculai, et cette fois jusqu'à complète éjaculation.
Colette, ou les amusements de bon ton par Renée Dunan dit Spady
Renaissance de lèvres féminines
Louise Labé
est née au siècle de François 1er son nom sonne comme "Labia", les lèvres,
elle fait partie de l'école lyonnaise comme une autre poétesse Pernette du Guillet au cruel destin mais elle me semble plus coquine.
Ainsi le sonnet 6
Deux ou trois fois bienheureux le retour
de ce clair astre, et plus heureux encore
ce que son oeil honore de son regard
Qu'elle recevrait un bon jour,
qu'elle pourrait se vanter de cette action,
celle qui baiserait le plus beau don de Flore,
le plus odorant de ceux que vit l'Aurore
et demeurerait sur ses lèvres !
C'est moi seule à qui ce bien est dû,
pour tant de pleurs et tant de temps perdus ;
mais, si je le vois, je lui ferai une telle fête,
j'emploierai tellement le pouvoir de mes yeux,
pour gagner sa confiance,
que je ferai en peu de temps une grande conquête.
Deus ou trois fois bienheureus le retour
De ce cler Astre, et plus heureus encore
Ce que son oeil de regarder honore.
Que celle là recevroit un bon jour,
Qu'elle pourroit se vanter d'un bon tour
Qui baiseroit le plus beau don de Flore,
Le mieus sentant que jamais vid Aurore,
Et y feroit sur ses levres sejour :
C'est moy seule qui ce bien est du,
Pour tant de pleurs et tant de tems perdu :
Mais le voyant, tant lui feray de feste,
Tant emploiray de mes yeus le pouvoir,
Pour dessus lui plus de credit avoir,
Qu'en peu de tems feray grande conqueste.
Louise Labé voulait que les femmes quittent la quenouille pour la plume, en 2014, on est encore au siècle de François.
Illustration Mihály Zichy
Ainsi le sonnet 6
Deux ou trois fois bienheureux le retour
de ce clair astre, et plus heureux encore
ce que son oeil honore de son regard
Qu'elle recevrait un bon jour,
qu'elle pourrait se vanter de cette action,
celle qui baiserait le plus beau don de Flore,
le plus odorant de ceux que vit l'Aurore
et demeurerait sur ses lèvres !
C'est moi seule à qui ce bien est dû,
pour tant de pleurs et tant de temps perdus ;
mais, si je le vois, je lui ferai une telle fête,
j'emploierai tellement le pouvoir de mes yeux,
pour gagner sa confiance,
que je ferai en peu de temps une grande conquête.
Deus ou trois fois bienheureus le retour
De ce cler Astre, et plus heureus encore
Ce que son oeil de regarder honore.
Que celle là recevroit un bon jour,
Qu'elle pourroit se vanter d'un bon tour
Qui baiseroit le plus beau don de Flore,
Le mieus sentant que jamais vid Aurore,
Et y feroit sur ses levres sejour :
C'est moy seule qui ce bien est du,
Pour tant de pleurs et tant de tems perdu :
Mais le voyant, tant lui feray de feste,
Tant emploiray de mes yeus le pouvoir,
Pour dessus lui plus de credit avoir,
Qu'en peu de tems feray grande conqueste.
Louise Labé voulait que les femmes quittent la quenouille pour la plume, en 2014, on est encore au siècle de François.
Illustration Mihály Zichy
mercredi 12 mars 2014
Frétillant baisers
La comtesse regarda un instant cette charmante petite ogive
de la nature qui donne si droit sur le cœur ; puis tout à coup, les
narines dilatées, les lèvres retroussées, les dents frissonnantes comme
une panthère qui se jette sur sa proie, elle y appliqua sa bouche.
Jamais je n'avais pressé de mes lèvres pêche plus parfumée que celle dont ma langue ouvrait la chair.
Les lèvres qui sucent, les dents qui mordent et la langue qui chatouille.
Jamais je n'avais pressé de mes lèvres pêche plus parfumée que celle dont ma langue ouvrait la chair.
Les lèvres qui sucent, les dents qui mordent et la langue qui chatouille.
Vous retrouverez les extraits du Roman de Violette de la Comtesse de Mannoury sur ce blog. L'occasion de faire une nouvelle entrée pour l'illustrateur Frédillo qui illustre ces pages.
Un lien vers JF Launay pour consulter le petit récit de Frédillo
Un lien vers JF Launay pour consulter le petit récit de Frédillo
mardi 11 mars 2014
Bataille de cunnis
Chasing Amy de Kevin Smith
La scène de la bataille de cunnis avec Joey Lauren Adams = Alyssa et Jason Lee = Banky.
Pour suivre j'ai même la traduction
BANKY : C'est ce que je dis. Ce serait différent si les nanas me donnaient un coup de main. En disant au type où il doit aller. Plus de temps perdu, plus de séquelles permanentes.
ALYSSA : Séquelles permanentes ?
BANKY : Ouais. Tu veux un exemple ? Tu vois ça ? Nina Rollins, en deuxième année. Je lui bouffais la chatte, d'accord ? Et d'un coup son chat saute sur elle. Elle se redresse et me donne un grand coup de pelvis, me pète la dent et je l'avale. Il a fallu que je mette une couronne.
ALYSSA : J'ai mieux que ça. Première année, je léchais Cynthia Slaterin chez elle. J'étais complètement bourrée, je me suis endormie au beau milieu d'un cunnilingus. Elle a pété un plomb, elle m'a enfoncé son talon dans les côtes. Juste là. Ca c'est de la séquelle.
BANKY : D'accord, d'accord. Tu vois ça. Je ne peux pas pencher ma tête plus que ça vers la droite. Toujours en première année, je sortais avec Brandy Svining. Pendant six mois, je l'ai léchée en vain. Pas une réaction ! Une nuit, j'ai dû changer de position, ou la vitesse de ma langue, d'un coup c'était la Révolution! Elle bougeait dans tous les sens, respirait très fort, elle a collé ses cuisses contre mes oreilles si fort que je n'ai pas entendu son père qui rentrait dans la chambre. Il m'a attrapé par les cheveux et tiré en arrière.
ALYSSA : Troisième année, vacances de Pâques. Je bouffais Missy Kurt dans la bagnole de son frère. Elle était allongée à l'arrière de la voiture. Moi j'étais à moitié dehors, les genoux à terre. Elle bougeait dans tous les sens, et d'un coup elle a tapé sur le frein à main! La voiture a commencé à dévaler la pente et mon genou gauche s'est retrouvé déchiqueté, Pire que si on me l'avait coupé aux ciseaux !
La scène de la bataille de cunnis avec Joey Lauren Adams = Alyssa et Jason Lee = Banky.
Pour suivre j'ai même la traduction
BANKY : C'est ce que je dis. Ce serait différent si les nanas me donnaient un coup de main. En disant au type où il doit aller. Plus de temps perdu, plus de séquelles permanentes.
ALYSSA : Séquelles permanentes ?
BANKY : Ouais. Tu veux un exemple ? Tu vois ça ? Nina Rollins, en deuxième année. Je lui bouffais la chatte, d'accord ? Et d'un coup son chat saute sur elle. Elle se redresse et me donne un grand coup de pelvis, me pète la dent et je l'avale. Il a fallu que je mette une couronne.
ALYSSA : J'ai mieux que ça. Première année, je léchais Cynthia Slaterin chez elle. J'étais complètement bourrée, je me suis endormie au beau milieu d'un cunnilingus. Elle a pété un plomb, elle m'a enfoncé son talon dans les côtes. Juste là. Ca c'est de la séquelle.
BANKY : D'accord, d'accord. Tu vois ça. Je ne peux pas pencher ma tête plus que ça vers la droite. Toujours en première année, je sortais avec Brandy Svining. Pendant six mois, je l'ai léchée en vain. Pas une réaction ! Une nuit, j'ai dû changer de position, ou la vitesse de ma langue, d'un coup c'était la Révolution! Elle bougeait dans tous les sens, respirait très fort, elle a collé ses cuisses contre mes oreilles si fort que je n'ai pas entendu son père qui rentrait dans la chambre. Il m'a attrapé par les cheveux et tiré en arrière.
ALYSSA : Troisième année, vacances de Pâques. Je bouffais Missy Kurt dans la bagnole de son frère. Elle était allongée à l'arrière de la voiture. Moi j'étais à moitié dehors, les genoux à terre. Elle bougeait dans tous les sens, et d'un coup elle a tapé sur le frein à main! La voiture a commencé à dévaler la pente et mon genou gauche s'est retrouvé déchiqueté, Pire que si on me l'avait coupé aux ciseaux !
Le rêve d'Icart
Mais s'il est bien une figure du rêve d'Icart, ce n'est pas la haute
couture, ce n'est pas les mondanités c'est brunette. Ce n'est pas le
passé et l'avenir mais l'instant présent. La beauté naturelle.
Et si ce n'est pas le sien, c'est bien le mien.
Et si ce n'est pas le sien, c'est bien le mien.
lundi 10 mars 2014
Le grand Icart
Louis Icart illustrant le sopha. Le Sopha est un conte français de Claude Prosper Jolyot de Crébillon publié en 1742. Le Sopha
se lit, au fond, comme l'étourdissante archive d'une vaste conversation
érotique dévoilant tous les ressorts cachés de la comédie sociale et
sexuelle. Auditeur-voyeur mais surtout expert du féminin et psychologue
hors pair, Crébillon-Amanzéi excelle à démasquer tous les secrets, à
dévoiler tous les ressorts. Cécile Guilbert.
Louis Icart la belle époque
On retrouve dans beaucoup d'oeuvre de Louis Icart cette zone noire à partir du sexe de la femme.
La toile ci dessous en est la parfaite d'illustration. La blancheur du buste opposé à l'aplat noir de la robe. On croirait batman pratiquant un gamahuchage sur une gravure de mode.
Quand Louis Icart ne fait pas de la gravure de mode pour les maisons de haute couture il pratique largement illustration érotique. Ci dessous Gargantua.
Et ces 2 gravures de Satyres (ou du dieu Pan lui même) jovial et atteint comme il se doit de priapisme aigu tirées de cette série.
La toile ci dessous en est la parfaite d'illustration. La blancheur du buste opposé à l'aplat noir de la robe. On croirait batman pratiquant un gamahuchage sur une gravure de mode.
Quand Louis Icart ne fait pas de la gravure de mode pour les maisons de haute couture il pratique largement illustration érotique. Ci dessous Gargantua.
Et ces 2 gravures de Satyres (ou du dieu Pan lui même) jovial et atteint comme il se doit de priapisme aigu tirées de cette série.
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