Vous avez aimé le 1er extrait du roman de Violette? Dans ce deuxième
extrait du roman de Violette, Violette la charmante lingière a rendez
vous avec Odette comtesse de son état, qui ne peut souffrir les hommes.
Christian est caché et ne va rien manquer du gamahuchage lesbien.
– Alors,
viens hors de la baignoire, je ne puis pas mettre la tête sous l’eau et
j’ai deux mots à ajouter de vive voix à ce que mon doigt vient de te
dire. (...)
Je les vis passer nues toutes les deux.
La
comtesse portait Violette sur le lit, donc j’allais parfaitement les
voir. La comtesse coucha Violette sur la peau d’ours noir, lui écarta
doucement les cuisses, regarda un instant cette charmante petite ogive
de la nature qui donne si droit sur le cœur ; puis tout à coup, les
narines dilatées, les lèvres retroussées, les dents frissonnantes comme
une panthère qui se jette sur sa proie, elle y appliqua sa bouche.
Cette
caresse est en général le triomphe de la femme qui se fait la rivale de
l’homme. Il faut qu’à force d’habileté, d’adresse, d’agilité, elle ne
laisse rien à regretter à la maîtresse près de laquelle elle joue un
rôle pour lequel elle n’a pas été faite.
Il paraît qu’en
promettant toutes les ivresses de la volupté à Violette, la comtesse ne
s’était pas vantée. Je vis avec une certaine jalousie, ma chère petite
maîtresse se rouler, se tordre, crier, haleter, mourir sous cette bouche
impitoyable qui semblait vouloir aspirer son âme jusqu’au dernier
souffle.
La comtesse, ramassée sur ses genoux, les fesses bien
assises sur ses talons, suivait de son corps tous les mouvements du
corps de Violette, ses reins avaient alors des soubresauts adorables et
le désir lui donnait des frémissements de jouissance à jurer qu’elle ne
perdait rien à être active et peut-être même y gagnait-elle quelque
chose.
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