Nouvel extrait du Roman de Violette, avec l'une des scènes clés du livre : Christian prend la place de Violette pour donner du plaisir à la comtesse.
Le Roman de Violette est publié à Bruxelle en 1883, souvent attribué à Alexandre Dumas.
Comme nous l'avons souligné dans ce blog il n'existe pas un écrit
érotique d'un auteur féminin qui ne soit attribué à un homme. Au final
l'auteur restera inconnu. Pas si inconnu puisque la célébritée masquée pourrait être la marquise de Mannoury d'Ectot née H. Nicolas Le Blanc qui a écrit les cousines de la colonelle sous le pseudonyme de vicomtesse de Coeur-Brûlant.
– Mets-toi sur le lit, la tête renversée en arrière du côté de la glace et moi à genoux, je te caresserai avec ma bouche.
– Tout ce que tu voudras. »
La
comtesse se redressa en bondissant, elle se renversa sur les reins, les
yeux au plafond, les jambes écartées, le corps cambré par la rotondité
du lit.
C’était le moment convenu, je sortis en rampant du cabinet.
« Suis-je bien comme cela, demanda Odette, avec un charmant mouvement des fesses qui acheva de lui faire perdre son assiette.
– Oui, je crois, répondit Violette.
– Là, maintenant, fais ma raie, écarte-moi le poil des deux côtés. »
Je suivis à la lettre les instructions qui étaient données à ma petite amie.
« Est-ce là ? demanda Violette.
– Oui, et maintenant… la bouche… et si tu ne me fais pas jouir, je t’étrangle. »
J’avais
appliqué ma bouche à l’endroit indiqué et je n’avais pas eu de peine à
rencontrer l’objet que dans sa maladresse feinte Violette était accusée
de ne pas trouver ; la chose était d’autant plus facile qu’il était
comme je l’avais prévu plus allongé chez la comtesse que chez les femmes
ordinaires ; on eut dit le bouton d’un sein vierge raidi par la
succion ; je commençai par le prendre et le rouler doucement entre mes
lèvres.
La comtesse poussa un soupir de sensualité :
« Oh, dit-elle, c’est cela, si tu continues, je crois… je crois que tu ne me devras plus rien. »
Je continuai, tout en attirant Violette à moi, et en lui montrant la part qu’elle avait à faire dans le trio.
Mais
avec moi, Violette n’était pas la maîtresse maladroite d’Odette.
C’était la complice du plaisir : devinant les mille caprices de la
volupté, où je m’étais contenté de mettre la main elle mit la bouche, et
je sentis avec une suprême jouissance qu’elle me rendait, sauf la
différence de forme, la même caresse que je faisais à la comtesse.
Celle-ci continuait d’être satisfaite.
« Oh ! vraiment,
disait-elle, c’est que cela va très bien. Ah ! petite menteuse qui
disait qu’il lui faudrait apprendre, c’est que c’est cela, c’est cela…
pas trop vite. Je voudrais que cela durât toujours, ah… oh… ta langue,
je la sens. Mais… tu es… très… oh là… très adroite ! Les dents
maintenant… oh, bien oui… mordille-moi… ah ! mais… c’est que c’est tout à
fait bien ! »
Si j’avais pu parler, j’aurais fait les mêmes compliments à Violette, l’ardente enfant avait l’instinct des choses d’amour.
J’avoue
que je prenais un grand plaisir aux caresses que je faisais à la
comtesse ; jamais je n’avais pressé de mes lèvres pêche plus parfumée
que celle dont ma langue ouvrait la chair. Tout était ferme et jeune
dans cette femme de vingt-huit ans, comme dans une enfant de seize. On
voyait que la brutalité masculine n’avait passé par là que pour ouvrir
la voie des caresses plus délicates.
Ces caresses, je ne les
centralisai pas sur le clitoris, siège du plaisir chez la jeune fille
qui s’amuse seule ; il partage chez la femme faite, sans rien perdre de
son intensité, son plaisir avec le vagin.
Ma langue descendait de
temps en temps dans les chaudes et riches profondeurs où s’allonge le
col de la matrice. Alors la jouissance était égale, mais changeait de
nature. D’ailleurs, en ce moment-là, pour ne pas laisser de répit à la
comtesse, mon doigt remplaçait mes lèvres sur le clitoris. La comtesse
était dans l’admiration.
« Oh ! disait-elle, c’est étrange, jamais
je n’ai éprouvé tant de plaisir. Oh ! je ne te laisse pas finir, si tu
ne me promets pas de recommencer. Tu sais que je sens tout, que je
distingue tout, tes lèvres, tes dents, ta langue. Oh ! si tu continues
ainsi, je ne pourrai plus me retenir, je n’en aurai plus la force… Je
jouis… tu sais… je jouis… Oh ! c’est impossible que ce soit toi qui me
donnes une pareille jouissance. Violette !… Violette !… » Violette
n’avait pas la moindre envie de répondre.
« Violette, dis-moi que c’est toi. Oh ! non, il y a trop de science de la femme là dedans. C’est impossible. »
La
comtesse fit un effort pour se relever, mais de mes deux mains appuyées
sur sa gorge, je la fixai au lit ; d’ailleurs l’extrême jouissance
commençait, je sentais tous les organes du plaisir se contracter sous
mes lèvres. Je redoublai le mouvement de ma langue ; j’y mêlai le
chatouillement de mes moustaches que j’avais jusque-là rendues témoins
et non agents. La comtesse se tordit en criant, puis je sentis cette
chaude effluve qui semble ruisseler de tout le corps et se concentrer au
vagin, j’enveloppai une dernière fois le tout de mes lèvres, dans une
suprême aspiration, et bon gré mal gré, je reçus la véritable âme de la
comtesse.
Je n’avais attendu moi-même que ce moment-là pour m’abandonner à toute la violence du plaisir.
Violette gisait mourante à mes pieds.
Je
n’eus pas la force de m’opposer au mouvement que fit la comtesse qui
poussa un cri terrible en jetant les yeux sur le champ de bataille et
qui bondit hors du lit.
Comme pour les autres extraits une illustration de 69 lesbien qui excite aussi bien les hommes que les femmes
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