Et une petite image
mardi 28 janvier 2014
Le petit plongeur de Victoria
Victoria Abril et Pédro Almodovar sont bien entendu les idoles de baiserfrancais. Ils incarnent mieux que quiconque le plaisir du cunnilinctus. Après avoir tenté de récupérer la scène du cunni-perché de Talons aiguilles peut-être aurais-je plus de succès avec la scène du petit plongeur de ¡Átame!, ce qui me rappelle quelques souvenirs (de cinéma) sur le campus universitaire de Grenoble.
dimanche 26 janvier 2014
Le film de l'origine du monde
C'est un film minimaliste, sans artifice avec une pellicule du cinéma de quartier. Le film de l'origine du monde.
2 images vous n'en verrez pas beaucoup plus mais le diable est dans le détail, un léger mouvement ici et là, des soulèvements de bassin, un chien qui aboie, une cloche et un soupir orgasmique.
Cliquez sur la photo ci dessous
samedi 25 janvier 2014
Golman sucks
Hokusai est une référence également chez les artistes de street art. Ci dessous vers la passerelle Simone de Beauvoir à Paris.
#paris #pontsimonedebeauvoir #paris12
Et Goldman Sucks par JBC
Voir également notre billet Cunnilingus graffiti avec Bansky
#paris #pontsimonedebeauvoir #paris12
Et Goldman Sucks par JBC
Cette
affiche mérite quelques explications. « Goldman sucks » reprend le logo
de la banque d’affaire « Goldman Sachs », tant par son graphisme que sa
sonorité. Je n’ai pas inventé ce détournement, le slogan « Goldman
Sucks » était très couramment utilisé par les militants d’Occupy Wall
Street, et on en a même fait des tee-shirts.
Pour
ce qui est du motif, je me suis permis de reprendre une estampe de
Hokusai datant de 1814, le célèbre Rêve de la femme du pêcheur
(reproduction ci-dessous). L’allégorie du cunnilingus change : ce n’est
plus la résurgence inavouable et agréable d’un désir inassouvi, mais une
torture à laquelle se livre le poulpe, son baiser de la mort aspirant
toute la substance vitale de la femme.
Or il s’avère que l’un des surnoms utilisés pour désigner Goldman Sachs est « la pieuvre ».Voir également notre billet Cunnilingus graffiti avec Bansky
vendredi 24 janvier 2014
Sexe d'état
Ceriselibertaire nous propose un billet politique.
Ce n'est pas nouveau.
Et pour les adultes Ceriselibertine
Marguerite Bellanger et la comtesse de Castiglione
Photo : Mayer & Pierson
Le premier qui y voit une quenelle peut sortir.
Ce n'est pas nouveau.
Et pour les adultes Ceriselibertine
Marguerite Bellanger et la comtesse de Castiglione
Photo : Mayer & Pierson
Le premier qui y voit une quenelle peut sortir.
jeudi 23 janvier 2014
Pteropus giganteus cunnilingus
Les chauves souris indiennes nous donnent une belle leçon de sexe en pratiquant le cunnilingus avant et surtout après la copulation.
We observed a total of 57 incidences of copulation in a colony of the Indian flying fox. When the female stopped moving, the male started licking her vagina (cunnilingus). Typically each bout of cunnilingus lasted for about 50 secondes. After completion of copulation, the male continued cunnilingus for 94 to 188 secondes.
Selon Jayabalan Maruthupandia et Ganapathy Marimuthu : apart from humans, oral sex as foreplay prior to copulation is uncommon in mammals.
Cette étude est toujours numéro 1 des recherches sur la planète cunnilingus.
We observed a total of 57 incidences of copulation in a colony of the Indian flying fox. When the female stopped moving, the male started licking her vagina (cunnilingus). Typically each bout of cunnilingus lasted for about 50 secondes. After completion of copulation, the male continued cunnilingus for 94 to 188 secondes.
Selon Jayabalan Maruthupandia et Ganapathy Marimuthu : apart from humans, oral sex as foreplay prior to copulation is uncommon in mammals.
Cette étude est toujours numéro 1 des recherches sur la planète cunnilingus.
mercredi 22 janvier 2014
Chatteries
La chatte douce et féline nous inspire. Je voulais vous entrainer avec moi dans les magnifiques ouvrages proposés par l'amour qui bouquine. Que de trésors dévoilés.
Ainsi du billet consacré à Chatteries dont les illustrations sont attribués à Jacques Nam.
Je vous laisse découvrir ces superbes dessins de chat sur le site.
Dans la collection érotique vous decouvrirez cette autre oeuvre de Jacques Nam.
Superbe, vous trouvez aussi.
Ainsi du billet consacré à Chatteries dont les illustrations sont attribués à Jacques Nam.
Je vous laisse découvrir ces superbes dessins de chat sur le site.
Dans la collection érotique vous decouvrirez cette autre oeuvre de Jacques Nam.
Superbe, vous trouvez aussi.
dimanche 19 janvier 2014
Emil Cadoo a poet with a camera
Les photos aquatiques d'Emil Cadoo m'inspirent de tendres pensées.
C'est tout simplement très pur. Ce qui a fait dire à Edith Piaf "you are
a poet with a camera".
La vie d'Emil Cadoo
L'oeuvre d'emil Cadoo et chez evergreen
La vie d'Emil Cadoo
L'oeuvre d'emil Cadoo et chez evergreen
vendredi 17 janvier 2014
Poussychatte
Poussychatte aimait
se faire laper et moi j’aimais me délecter de l’innocente tendresse
qu’offrait son adorable coquillage, qui contrastait tant avec ses airs
de bum de cour à scrap. Je lapais donc, en poussant de petits cris
d’animal affamé, son clitoris tendu comme une bite, parfois surprise par
les frémissements qui accompagnaient à coup sûr certains élans
maladroits de mes gestes sous l’emprise de la passion et de l’alcool.
Nous finissions toujours par nous retrouver l’une sur l’autre, se
bouffant le con avec force jappements, la mouille se mêlant à la salive,
jouissant comme des possédées, aspirant goulûment nos clitoris
traversés de spasmes fébriles. Ah ! Comme nous étions born to be wild!
Extrait du billet d'Anne Archet sur Lubricités
Lexique Franco-Québécois
Scrap : Nom féminin courant dans le langage populaire québécois, emprunté à l'anglais "to scrap", il s'agit de ferraille.
Scraper : Verbe courant dans le langage populaire québécois, construit à partir de l'anglais "to scrap", il signifie détruire, abîmer.
Cour à scrap : décharge
Photo Igor Amelkovich
Extrait du billet d'Anne Archet sur Lubricités
25 avril 2010
(Texte publié dans le dernier numéro du magazine FA, accompagné d’illustrations de Thierry Labrosse.)
Bum : Nom masculin propre au langage populaire québécois. On l'emploi pour représenter un homme au comportement de voyou, de minable. |
Scraper : Verbe courant dans le langage populaire québécois, construit à partir de l'anglais "to scrap", il signifie détruire, abîmer.
Cour à scrap : décharge
Photo Igor Amelkovich
mercredi 15 janvier 2014
Frollo the line
lundi 13 janvier 2014
Tes lèvres, tes dents, ta langue
Nouvel extrait du Roman de Violette, avec l'une des scènes clés du livre : Christian prend la place de Violette pour donner du plaisir à la comtesse.
Le Roman de Violette est publié à Bruxelle en 1883, souvent attribué à Alexandre Dumas. Comme nous l'avons souligné dans ce blog il n'existe pas un écrit érotique d'un auteur féminin qui ne soit attribué à un homme. Au final l'auteur restera inconnu. Pas si inconnu puisque la célébritée masquée pourrait être la marquise de Mannoury d'Ectot née H. Nicolas Le Blanc qui a écrit les cousines de la colonelle sous le pseudonyme de vicomtesse de Coeur-Brûlant.
– Mets-toi sur le lit, la tête renversée en arrière du côté de la glace et moi à genoux, je te caresserai avec ma bouche.
– Tout ce que tu voudras. »
La comtesse se redressa en bondissant, elle se renversa sur les reins, les yeux au plafond, les jambes écartées, le corps cambré par la rotondité du lit.
C’était le moment convenu, je sortis en rampant du cabinet.
« Suis-je bien comme cela, demanda Odette, avec un charmant mouvement des fesses qui acheva de lui faire perdre son assiette.
– Oui, je crois, répondit Violette.
– Là, maintenant, fais ma raie, écarte-moi le poil des deux côtés. »
Je suivis à la lettre les instructions qui étaient données à ma petite amie.
« Est-ce là ? demanda Violette.
– Oui, et maintenant… la bouche… et si tu ne me fais pas jouir, je t’étrangle. »
J’avais appliqué ma bouche à l’endroit indiqué et je n’avais pas eu de peine à rencontrer l’objet que dans sa maladresse feinte Violette était accusée de ne pas trouver ; la chose était d’autant plus facile qu’il était comme je l’avais prévu plus allongé chez la comtesse que chez les femmes ordinaires ; on eut dit le bouton d’un sein vierge raidi par la succion ; je commençai par le prendre et le rouler doucement entre mes lèvres.
La comtesse poussa un soupir de sensualité :
« Oh, dit-elle, c’est cela, si tu continues, je crois… je crois que tu ne me devras plus rien. »
Je continuai, tout en attirant Violette à moi, et en lui montrant la part qu’elle avait à faire dans le trio.
Mais avec moi, Violette n’était pas la maîtresse maladroite d’Odette. C’était la complice du plaisir : devinant les mille caprices de la volupté, où je m’étais contenté de mettre la main elle mit la bouche, et je sentis avec une suprême jouissance qu’elle me rendait, sauf la différence de forme, la même caresse que je faisais à la comtesse. Celle-ci continuait d’être satisfaite.
« Oh ! vraiment, disait-elle, c’est que cela va très bien. Ah ! petite menteuse qui disait qu’il lui faudrait apprendre, c’est que c’est cela, c’est cela… pas trop vite. Je voudrais que cela durât toujours, ah… oh… ta langue, je la sens. Mais… tu es… très… oh là… très adroite ! Les dents maintenant… oh, bien oui… mordille-moi… ah ! mais… c’est que c’est tout à fait bien ! »
Si j’avais pu parler, j’aurais fait les mêmes compliments à Violette, l’ardente enfant avait l’instinct des choses d’amour.
J’avoue que je prenais un grand plaisir aux caresses que je faisais à la comtesse ; jamais je n’avais pressé de mes lèvres pêche plus parfumée que celle dont ma langue ouvrait la chair. Tout était ferme et jeune dans cette femme de vingt-huit ans, comme dans une enfant de seize. On voyait que la brutalité masculine n’avait passé par là que pour ouvrir la voie des caresses plus délicates.
Ces caresses, je ne les centralisai pas sur le clitoris, siège du plaisir chez la jeune fille qui s’amuse seule ; il partage chez la femme faite, sans rien perdre de son intensité, son plaisir avec le vagin.
Ma langue descendait de temps en temps dans les chaudes et riches profondeurs où s’allonge le col de la matrice. Alors la jouissance était égale, mais changeait de nature. D’ailleurs, en ce moment-là, pour ne pas laisser de répit à la comtesse, mon doigt remplaçait mes lèvres sur le clitoris. La comtesse était dans l’admiration.
« Oh ! disait-elle, c’est étrange, jamais je n’ai éprouvé tant de plaisir. Oh ! je ne te laisse pas finir, si tu ne me promets pas de recommencer. Tu sais que je sens tout, que je distingue tout, tes lèvres, tes dents, ta langue. Oh ! si tu continues ainsi, je ne pourrai plus me retenir, je n’en aurai plus la force… Je jouis… tu sais… je jouis… Oh ! c’est impossible que ce soit toi qui me donnes une pareille jouissance. Violette !… Violette !… » Violette n’avait pas la moindre envie de répondre.
« Violette, dis-moi que c’est toi. Oh ! non, il y a trop de science de la femme là dedans. C’est impossible. »
La comtesse fit un effort pour se relever, mais de mes deux mains appuyées sur sa gorge, je la fixai au lit ; d’ailleurs l’extrême jouissance commençait, je sentais tous les organes du plaisir se contracter sous mes lèvres. Je redoublai le mouvement de ma langue ; j’y mêlai le chatouillement de mes moustaches que j’avais jusque-là rendues témoins et non agents. La comtesse se tordit en criant, puis je sentis cette chaude effluve qui semble ruisseler de tout le corps et se concentrer au vagin, j’enveloppai une dernière fois le tout de mes lèvres, dans une suprême aspiration, et bon gré mal gré, je reçus la véritable âme de la comtesse.
Je n’avais attendu moi-même que ce moment-là pour m’abandonner à toute la violence du plaisir.
Violette gisait mourante à mes pieds.
Je n’eus pas la force de m’opposer au mouvement que fit la comtesse qui poussa un cri terrible en jetant les yeux sur le champ de bataille et qui bondit hors du lit.
Comme pour les autres extraits une illustration de 69 lesbien qui excite aussi bien les hommes que les femmes
Le Roman de Violette est publié à Bruxelle en 1883, souvent attribué à Alexandre Dumas. Comme nous l'avons souligné dans ce blog il n'existe pas un écrit érotique d'un auteur féminin qui ne soit attribué à un homme. Au final l'auteur restera inconnu. Pas si inconnu puisque la célébritée masquée pourrait être la marquise de Mannoury d'Ectot née H. Nicolas Le Blanc qui a écrit les cousines de la colonelle sous le pseudonyme de vicomtesse de Coeur-Brûlant.
– Mets-toi sur le lit, la tête renversée en arrière du côté de la glace et moi à genoux, je te caresserai avec ma bouche.
– Tout ce que tu voudras. »
La comtesse se redressa en bondissant, elle se renversa sur les reins, les yeux au plafond, les jambes écartées, le corps cambré par la rotondité du lit.
C’était le moment convenu, je sortis en rampant du cabinet.
« Suis-je bien comme cela, demanda Odette, avec un charmant mouvement des fesses qui acheva de lui faire perdre son assiette.
– Oui, je crois, répondit Violette.
– Là, maintenant, fais ma raie, écarte-moi le poil des deux côtés. »
Je suivis à la lettre les instructions qui étaient données à ma petite amie.
« Est-ce là ? demanda Violette.
– Oui, et maintenant… la bouche… et si tu ne me fais pas jouir, je t’étrangle. »
J’avais appliqué ma bouche à l’endroit indiqué et je n’avais pas eu de peine à rencontrer l’objet que dans sa maladresse feinte Violette était accusée de ne pas trouver ; la chose était d’autant plus facile qu’il était comme je l’avais prévu plus allongé chez la comtesse que chez les femmes ordinaires ; on eut dit le bouton d’un sein vierge raidi par la succion ; je commençai par le prendre et le rouler doucement entre mes lèvres.
La comtesse poussa un soupir de sensualité :
« Oh, dit-elle, c’est cela, si tu continues, je crois… je crois que tu ne me devras plus rien. »
Je continuai, tout en attirant Violette à moi, et en lui montrant la part qu’elle avait à faire dans le trio.
Mais avec moi, Violette n’était pas la maîtresse maladroite d’Odette. C’était la complice du plaisir : devinant les mille caprices de la volupté, où je m’étais contenté de mettre la main elle mit la bouche, et je sentis avec une suprême jouissance qu’elle me rendait, sauf la différence de forme, la même caresse que je faisais à la comtesse. Celle-ci continuait d’être satisfaite.
« Oh ! vraiment, disait-elle, c’est que cela va très bien. Ah ! petite menteuse qui disait qu’il lui faudrait apprendre, c’est que c’est cela, c’est cela… pas trop vite. Je voudrais que cela durât toujours, ah… oh… ta langue, je la sens. Mais… tu es… très… oh là… très adroite ! Les dents maintenant… oh, bien oui… mordille-moi… ah ! mais… c’est que c’est tout à fait bien ! »
Si j’avais pu parler, j’aurais fait les mêmes compliments à Violette, l’ardente enfant avait l’instinct des choses d’amour.
J’avoue que je prenais un grand plaisir aux caresses que je faisais à la comtesse ; jamais je n’avais pressé de mes lèvres pêche plus parfumée que celle dont ma langue ouvrait la chair. Tout était ferme et jeune dans cette femme de vingt-huit ans, comme dans une enfant de seize. On voyait que la brutalité masculine n’avait passé par là que pour ouvrir la voie des caresses plus délicates.
Ces caresses, je ne les centralisai pas sur le clitoris, siège du plaisir chez la jeune fille qui s’amuse seule ; il partage chez la femme faite, sans rien perdre de son intensité, son plaisir avec le vagin.
Ma langue descendait de temps en temps dans les chaudes et riches profondeurs où s’allonge le col de la matrice. Alors la jouissance était égale, mais changeait de nature. D’ailleurs, en ce moment-là, pour ne pas laisser de répit à la comtesse, mon doigt remplaçait mes lèvres sur le clitoris. La comtesse était dans l’admiration.
« Oh ! disait-elle, c’est étrange, jamais je n’ai éprouvé tant de plaisir. Oh ! je ne te laisse pas finir, si tu ne me promets pas de recommencer. Tu sais que je sens tout, que je distingue tout, tes lèvres, tes dents, ta langue. Oh ! si tu continues ainsi, je ne pourrai plus me retenir, je n’en aurai plus la force… Je jouis… tu sais… je jouis… Oh ! c’est impossible que ce soit toi qui me donnes une pareille jouissance. Violette !… Violette !… » Violette n’avait pas la moindre envie de répondre.
« Violette, dis-moi que c’est toi. Oh ! non, il y a trop de science de la femme là dedans. C’est impossible. »
La comtesse fit un effort pour se relever, mais de mes deux mains appuyées sur sa gorge, je la fixai au lit ; d’ailleurs l’extrême jouissance commençait, je sentais tous les organes du plaisir se contracter sous mes lèvres. Je redoublai le mouvement de ma langue ; j’y mêlai le chatouillement de mes moustaches que j’avais jusque-là rendues témoins et non agents. La comtesse se tordit en criant, puis je sentis cette chaude effluve qui semble ruisseler de tout le corps et se concentrer au vagin, j’enveloppai une dernière fois le tout de mes lèvres, dans une suprême aspiration, et bon gré mal gré, je reçus la véritable âme de la comtesse.
Je n’avais attendu moi-même que ce moment-là pour m’abandonner à toute la violence du plaisir.
Violette gisait mourante à mes pieds.
Je n’eus pas la force de m’opposer au mouvement que fit la comtesse qui poussa un cri terrible en jetant les yeux sur le champ de bataille et qui bondit hors du lit.
Comme pour les autres extraits une illustration de 69 lesbien qui excite aussi bien les hommes que les femmes
dimanche 12 janvier 2014
Schöne Frucht die Zunge füllt
Le sexe selon Rainer Maria Rilke dans la lettre à un jeune poète.
Die körperliche Wollust ist ein sinnliches Erlebnis, nicht anders als das reine Schauen oder das reine Gefühl, mit dem eine schöne Frucht die Zunge füllt; sie ist eine große, unendliche Erfahrung, die uns gegeben wird, ein Wissen von der Welt, die Fülle und der Glanz alles Wissens. Und nicht, daß wir sie empfangen, ist schlecht; schlecht ist, daß fast alle diese Erfahrung mißbrauchen und vergeuden und sie als Reiz an die müden Stellen ihres Lebens setzen und als Zerstreuung statt als Sammlung zu Höhepunkten.
Première traduction :
Le plaisir physique est une expérience sensible qui n’est en rien différente de l’intuition pure ou du sentiment pur dont un beau fruit comble la langue ; c’est une grande expérience, infinie, qui nous est accordée, un savoir du monde, la plénitude et la gloire de tout savoir. Et ce qui est mal, ce n’est pas que nous ressentions ce plaisir ; ce qui est mal c’est que presque tout le monde mésuse de cette expérience et la dilapide, en fait un excitant pour faire pièce aux moments de lassitude qu’ils vivent, en fait une distraction au lieu qu’elle rassemble notre existence en vue de ses acmés.
Traduction de Bernard Grasset
La volupté de la chair est une chose de la vie des sens au même titre que le regard pur, que la pure saveur d’un beau fruit sur notre langue, elle est une expérience sans limites qui nous est donnée, une connaissance de tout l’univers, la connaissance même dans sa plénitude et sa splendeur. Le mal n’est pas dans cette expérience, mais en ceci que le plus grand nombre en mésusent, proprement la galvaudent. Elle n’est pour eux qu’un excitant, une distraction dans les moments fatigués de leur vie, et non une concentration de leur être vers les sommets. Les hommes ont, du manger aussi, fait autre chose ; indigence d’un côté, pléthore de l’autre, ont troublé la clarté de ce besoin.
Une traduction anglaise
Physical pleasure is a sensual experience no different from pure seeing or the pure sensation with which a fine fruit fills the tongue; it is a great unending experience, which is given us, a knowing of the world, the fullness and the glory of all knowing. And not our acceptance of it is bad; the bad thing is that most people misuse and squander this experience and apply it as a stimulant at the tired spots of their lives and as distraction instead of a rallying toward exalted moments.
La lettre en question :
En séjour à Worpswede, près Brême,
le 16 juillet 1903.
J’ai quitté Paris il y a une dizaine de jours, souffrant et las. Je suis venu dans cette grande plaine du Nord dont l’étendue, le calme et le ciel devraient me guérir.
Très cher Monsieur Kappus, j’ai laissé longtemps sans réponse une lettre de vous.
Je parle de votre lettre du 2 mai
Die körperliche Wollust ist ein sinnliches Erlebnis, nicht anders als das reine Schauen oder das reine Gefühl, mit dem eine schöne Frucht die Zunge füllt; sie ist eine große, unendliche Erfahrung, die uns gegeben wird, ein Wissen von der Welt, die Fülle und der Glanz alles Wissens. Und nicht, daß wir sie empfangen, ist schlecht; schlecht ist, daß fast alle diese Erfahrung mißbrauchen und vergeuden und sie als Reiz an die müden Stellen ihres Lebens setzen und als Zerstreuung statt als Sammlung zu Höhepunkten.
Première traduction :
Le plaisir physique est une expérience sensible qui n’est en rien différente de l’intuition pure ou du sentiment pur dont un beau fruit comble la langue ; c’est une grande expérience, infinie, qui nous est accordée, un savoir du monde, la plénitude et la gloire de tout savoir. Et ce qui est mal, ce n’est pas que nous ressentions ce plaisir ; ce qui est mal c’est que presque tout le monde mésuse de cette expérience et la dilapide, en fait un excitant pour faire pièce aux moments de lassitude qu’ils vivent, en fait une distraction au lieu qu’elle rassemble notre existence en vue de ses acmés.
Traduction de Bernard Grasset
La volupté de la chair est une chose de la vie des sens au même titre que le regard pur, que la pure saveur d’un beau fruit sur notre langue, elle est une expérience sans limites qui nous est donnée, une connaissance de tout l’univers, la connaissance même dans sa plénitude et sa splendeur. Le mal n’est pas dans cette expérience, mais en ceci que le plus grand nombre en mésusent, proprement la galvaudent. Elle n’est pour eux qu’un excitant, une distraction dans les moments fatigués de leur vie, et non une concentration de leur être vers les sommets. Les hommes ont, du manger aussi, fait autre chose ; indigence d’un côté, pléthore de l’autre, ont troublé la clarté de ce besoin.
Une traduction anglaise
Physical pleasure is a sensual experience no different from pure seeing or the pure sensation with which a fine fruit fills the tongue; it is a great unending experience, which is given us, a knowing of the world, the fullness and the glory of all knowing. And not our acceptance of it is bad; the bad thing is that most people misuse and squander this experience and apply it as a stimulant at the tired spots of their lives and as distraction instead of a rallying toward exalted moments.
La lettre en question :
En séjour à Worpswede, près Brême,
le 16 juillet 1903.
J’ai quitté Paris il y a une dizaine de jours, souffrant et las. Je suis venu dans cette grande plaine du Nord dont l’étendue, le calme et le ciel devraient me guérir.
Très cher Monsieur Kappus, j’ai laissé longtemps sans réponse une lettre de vous.
Je parle de votre lettre du 2 mai
Pierre Klossowski
Violette et la comtesse
Vous avez aimé le 1er extrait du roman de Violette? Dans ce deuxième
extrait du roman de Violette, Violette la charmante lingière a rendez
vous avec Odette comtesse de son état, qui ne peut souffrir les hommes.
Christian est caché et ne va rien manquer du gamahuchage lesbien.
– Alors, viens hors de la baignoire, je ne puis pas mettre la tête sous l’eau et j’ai deux mots à ajouter de vive voix à ce que mon doigt vient de te dire. (...)
Je les vis passer nues toutes les deux.
La comtesse portait Violette sur le lit, donc j’allais parfaitement les voir. La comtesse coucha Violette sur la peau d’ours noir, lui écarta doucement les cuisses, regarda un instant cette charmante petite ogive de la nature qui donne si droit sur le cœur ; puis tout à coup, les narines dilatées, les lèvres retroussées, les dents frissonnantes comme une panthère qui se jette sur sa proie, elle y appliqua sa bouche.
Cette caresse est en général le triomphe de la femme qui se fait la rivale de l’homme. Il faut qu’à force d’habileté, d’adresse, d’agilité, elle ne laisse rien à regretter à la maîtresse près de laquelle elle joue un rôle pour lequel elle n’a pas été faite.
Il paraît qu’en promettant toutes les ivresses de la volupté à Violette, la comtesse ne s’était pas vantée. Je vis avec une certaine jalousie, ma chère petite maîtresse se rouler, se tordre, crier, haleter, mourir sous cette bouche impitoyable qui semblait vouloir aspirer son âme jusqu’au dernier souffle.
La comtesse, ramassée sur ses genoux, les fesses bien assises sur ses talons, suivait de son corps tous les mouvements du corps de Violette, ses reins avaient alors des soubresauts adorables et le désir lui donnait des frémissements de jouissance à jurer qu’elle ne perdait rien à être active et peut-être même y gagnait-elle quelque chose.
– Alors, viens hors de la baignoire, je ne puis pas mettre la tête sous l’eau et j’ai deux mots à ajouter de vive voix à ce que mon doigt vient de te dire. (...)
Je les vis passer nues toutes les deux.
La comtesse portait Violette sur le lit, donc j’allais parfaitement les voir. La comtesse coucha Violette sur la peau d’ours noir, lui écarta doucement les cuisses, regarda un instant cette charmante petite ogive de la nature qui donne si droit sur le cœur ; puis tout à coup, les narines dilatées, les lèvres retroussées, les dents frissonnantes comme une panthère qui se jette sur sa proie, elle y appliqua sa bouche.
Cette caresse est en général le triomphe de la femme qui se fait la rivale de l’homme. Il faut qu’à force d’habileté, d’adresse, d’agilité, elle ne laisse rien à regretter à la maîtresse près de laquelle elle joue un rôle pour lequel elle n’a pas été faite.
Il paraît qu’en promettant toutes les ivresses de la volupté à Violette, la comtesse ne s’était pas vantée. Je vis avec une certaine jalousie, ma chère petite maîtresse se rouler, se tordre, crier, haleter, mourir sous cette bouche impitoyable qui semblait vouloir aspirer son âme jusqu’au dernier souffle.
La comtesse, ramassée sur ses genoux, les fesses bien assises sur ses talons, suivait de son corps tous les mouvements du corps de Violette, ses reins avaient alors des soubresauts adorables et le désir lui donnait des frémissements de jouissance à jurer qu’elle ne perdait rien à être active et peut-être même y gagnait-elle quelque chose.
vendredi 10 janvier 2014
Le vieux singe ou le cunni de Bukowski
- Tu ne connais rien aux femmes, n’est-ce pas?
- Quesse tu veux dire?
- C’que j’veux dire, c’est qu’en lisant tes poèmes et tes nouvelles, j’vois bien que tu connais tout simplement rien aux femmes.
- Apprends-moi des choses.
- Eh bien, tu vois, pour qu’un homme m’intéresse, faut qu’il me bouffe la chatte. Tu as déjà bouffé de la chatte?
- Non
- T’as plus de cinquante ans et tu n’as jamais bouffé de la chatte?
- Non
- C’est trop tard.
- Pourquoi?
- Ce n’est pas à vieux singe qu’on apprend à faire des grimaces.
La suite si vous le désirez sur Pleasant Fountains. Vous y apprendrez comme ce bon vieux Charles Bukowski va gouter au joie du cunni.
Et pour vous mettre l'eau à la bouche, une photo que je ne saurais qualifier, car elle a un coté porno ridicule (la literie) mais je ne peux m'empêcher de lui trouver une dimension artistique, réaliste.
- Quesse tu veux dire?
- C’que j’veux dire, c’est qu’en lisant tes poèmes et tes nouvelles, j’vois bien que tu connais tout simplement rien aux femmes.
- Apprends-moi des choses.
- Eh bien, tu vois, pour qu’un homme m’intéresse, faut qu’il me bouffe la chatte. Tu as déjà bouffé de la chatte?
- Non
- T’as plus de cinquante ans et tu n’as jamais bouffé de la chatte?
- Non
- C’est trop tard.
- Pourquoi?
- Ce n’est pas à vieux singe qu’on apprend à faire des grimaces.
La suite si vous le désirez sur Pleasant Fountains. Vous y apprendrez comme ce bon vieux Charles Bukowski va gouter au joie du cunni.
Et pour vous mettre l'eau à la bouche, une photo que je ne saurais qualifier, car elle a un coté porno ridicule (la literie) mais je ne peux m'empêcher de lui trouver une dimension artistique, réaliste.
Rock and cunni
A l'origine du blog baiserfrancais j'avais trouvé cette illustration sur le site poinpoin.com. Aujourd'hui, des années après, j'en propose enfin l'origine, il s'agit de illustration des vinyls des L7. Les L7 sont un groupe de rock lié au mouvement Riot grrrl (ou riot grrl) mouvement musical à la croisée du punk rock et du rock alternatif aux idées féministes, et ayant connu son apogée au début des années 1990 (wikipédia). C'est une réaction aux tendances machistes de certaines parties du mouvement punk. Leur nom vient d'une expression argotique américaine des années 1950 , square (littéralement « carré », désignant une personne qui ne comprend rien, qui n'est pas « branchée ») en référence à la forme que donnent les lettres L7. On peut également y voir une allusion à une position sexuelle. Ou à un jeu de mots Hell is Heaven.
Centre du bootleg vinyl de L7 "Fast and Frightening"
Picture disc vinyl de L7 "Everglade" datant de 1992
Le site $uzi Safari ressort une autre pochette du groupe des Nashville Pussy
Centre du bootleg vinyl de L7 "Fast and Frightening"
Picture disc vinyl de L7 "Everglade" datant de 1992
Le site $uzi Safari ressort une autre pochette du groupe des Nashville Pussy
samedi 4 janvier 2014
Cabello de ángel
On ne peut quitter Paul quand on parle de Cunnilingus. Aujourd'hui c'est le recueil Parallèlement et la partie Filles. La lecture d'Olivier Bivort (Università di Trieste), Don Pablo Maria de Herlañes ou la ferveur espagnole de Verlaine, m'a permis de comprendre le titre et l'épigraphe de la poésie à la princesse Roukhine.
À la princesse Roukhine
Le mot rouquin (et son féminin, rouquine) est tout récent à l’époque : il n’est attesté qu’en 1885 dans le sens de « personne qui a des cheveux roux ». En l’affublant d’un k et d’un h, suivis de la finale –ine, Verlaine donne un air slave à ce mot d’origine champenoise devenu argotique en français « central ».
La princesse Roukhine n'est pas une princesse russe mais une prostituée. Nous avons déjà vu l'obsession de Verlaine pour les roux.
« Capellos de Angelos. »
L’épigraphe de « À la princesse Roukhine » est « “Capellos de Angelos” (Friandise espagnole.) ». Or le nom de cette préparation (filaments de couleur jaune-orange préparés avec du potiron, de l’eau et du sucre) est, en castillan, cabello de ángel. Ces deux « barbarismes » résultent en fait d’un télescopage entre deux langues : l’italien (capello et angelo) et l’espagnol (la préposition de et le pluriel en s). Il n’y a, à mon sens, ni confusion entre les b et les p, ni méprise sur l’origine de ce mets, mais, pour rester dans la terminologie culinaire, « salade bi-péninsulaire » comme Verlaine lui-même qualifie ce type de rencontre entre l’italien et l’espagnol dans une de ses lettres. L’épigraphe polyglotte du poème (paru en préoriginale dans La Vogue du 23 août 1886) continue un jeu de langue et une antiphrase inaugurés dans le titre.
Les cabello[s] de ángel, « fête pour la bouche », se réfèrent à une autre toison, « comme une flamboyante enceinte / Aux entours de la porte sainte »… Ainsi le russe, l’italien et l’espagnol sont-ils mêlés en une sorte d’exotisme linguistique attenant, encore une fois, à l’érotisme.
C'est une laide de Boucher
Sans poudre dans sa chevelure
Follement blonde et d'une allure
Vénuste à tous nous débaucher.
Mais je la crois mienne entre tous,
Cette crinière tant baisée,
Cette cascatelle embrasée
Qui m'allume par tous les bouts.
Elle est à moi bien plus encor
Comme une flamboyante enceinte
Aux entours de la porte sainte,
L'alme, la dive toison d'or !
Et qui pourrait dire ce corps
Sinon moi, son chantre et son prêtre,
Et son esclave humble et son maître
Qui s'en damnerait sans remords,
Son cher corps rare, harmonieux,
Suave, blanc comme une rose
Blanche, blanc de lait pur, et rose
Comme un lys sous de pourpres cieux ?
Cuisses belles, seins redressants,
Le dos, les reins, le ventre, fête
Pour les yeux et les mains en quête
Et pour la bouche et tous les sens ?
Mignonne, allons voir si ton lit
A toujours sous le rideau rouge
L'oreiller sorcier qui tant bouge
Et les draps fous. Ô vers ton lit !
D'autres vers de Filles dans Parallèlement
Séguidille
Illustration Loïc Dubigeon
À la princesse Roukhine
Le mot rouquin (et son féminin, rouquine) est tout récent à l’époque : il n’est attesté qu’en 1885 dans le sens de « personne qui a des cheveux roux ». En l’affublant d’un k et d’un h, suivis de la finale –ine, Verlaine donne un air slave à ce mot d’origine champenoise devenu argotique en français « central ».
La princesse Roukhine n'est pas une princesse russe mais une prostituée. Nous avons déjà vu l'obsession de Verlaine pour les roux.
« Capellos de Angelos. »
L’épigraphe de « À la princesse Roukhine » est « “Capellos de Angelos” (Friandise espagnole.) ». Or le nom de cette préparation (filaments de couleur jaune-orange préparés avec du potiron, de l’eau et du sucre) est, en castillan, cabello de ángel. Ces deux « barbarismes » résultent en fait d’un télescopage entre deux langues : l’italien (capello et angelo) et l’espagnol (la préposition de et le pluriel en s). Il n’y a, à mon sens, ni confusion entre les b et les p, ni méprise sur l’origine de ce mets, mais, pour rester dans la terminologie culinaire, « salade bi-péninsulaire » comme Verlaine lui-même qualifie ce type de rencontre entre l’italien et l’espagnol dans une de ses lettres. L’épigraphe polyglotte du poème (paru en préoriginale dans La Vogue du 23 août 1886) continue un jeu de langue et une antiphrase inaugurés dans le titre.
Les cabello[s] de ángel, « fête pour la bouche », se réfèrent à une autre toison, « comme une flamboyante enceinte / Aux entours de la porte sainte »… Ainsi le russe, l’italien et l’espagnol sont-ils mêlés en une sorte d’exotisme linguistique attenant, encore une fois, à l’érotisme.
C'est une laide de Boucher
Sans poudre dans sa chevelure
Follement blonde et d'une allure
Vénuste à tous nous débaucher.
Mais je la crois mienne entre tous,
Cette crinière tant baisée,
Cette cascatelle embrasée
Qui m'allume par tous les bouts.
Elle est à moi bien plus encor
Comme une flamboyante enceinte
Aux entours de la porte sainte,
L'alme, la dive toison d'or !
Et qui pourrait dire ce corps
Sinon moi, son chantre et son prêtre,
Et son esclave humble et son maître
Qui s'en damnerait sans remords,
Son cher corps rare, harmonieux,
Suave, blanc comme une rose
Blanche, blanc de lait pur, et rose
Comme un lys sous de pourpres cieux ?
Cuisses belles, seins redressants,
Le dos, les reins, le ventre, fête
Pour les yeux et les mains en quête
Et pour la bouche et tous les sens ?
Mignonne, allons voir si ton lit
A toujours sous le rideau rouge
L'oreiller sorcier qui tant bouge
Et les draps fous. Ô vers ton lit !
D'autres vers de Filles dans Parallèlement
Séguidille
Ah, ton corps ; qu’il repose
Sur mon âme morose
Et l’étouffe s’il peut,
Si ton caprice veut,
Encore, encore, encore !
Splendides, glorieuses,
Bellement furieuses
Dans leurs jeunes ébats,
Fous mon orgueil en bas
Sous tes fesses joyeuses !
Casta Piana
Ne fronce plus ces sourcils-ci,
Casta, ni cette bouche-ci,
Laisse-moi puiser tous tes baumes,
Piana, sucrés, salés, poivrés,
Et laisse-moi boire, poivrés,
Salés, sucrés, tes sacrés baumes.
Auburn
Sûre de baisers savoureux
Dans le coin des yeux, dans le creux
Des bras et sur le bout des mammes,
Sûre de l’agenouillement
Vers ce buisson ardent des femmes
Follement, fanatiquement !
Illustration Loïc Dubigeon
vendredi 3 janvier 2014
Cochon de français
Nouvel extrait de Lourdes, Lentes d'André Hardellet. On quitte Germaine pour Vanessa l'hotesse de l'air.
Elle est étendue sur son divan, nue. La cicatrice d'une césarienne. Vanessa aux yeux graves, Vanessa de Hollande, avec, un capital de souvenirs, je suppose, pas tellement plus gais que les miens. Vanessa qui a envie, Vanessa des Mers Mortes, Vanessa pour vaincre la fatigue.
— Je vais te brouter, ma grande.
— Brouter ?
— Oui. Manger ton trésor. Le casse-croûte du Diable.
— What ?
— The Devil's lunch.
— Oh ! Elle a compris.
— Mais je suis sale. Quite dirty. Je n'ai pas eu le temps… It's so intime,you know, what I mean.
— Justement, c'est meilleur comme ça. Je sais ce que tu mean, je sais ce que tu aimes.
— Mais… depuis ce matin.
— Non.
— Vous êtes un porc, un cochon de Français.
— D'accord, d'accord. Je vais te manger toute crue. Ton miel. Toi. Tu sens bon. Installe-toi confortablement.
— Écoutez, Stève.
— Grande fauve !
— You are…
Nous sommes.
Elle s'ébouriffe. De ses mains, elle appuie ma tête contre son sexe. Elle se parle en anglais, m'insulte, ou s'injurie. Un fond de barque au soleil sicilien, avec un peu d'eau salée, une fouine à bout de forces, l'alcali des fauves, au cirque, pendant l'entracte. Elle. C'est trop bon, on s'en ferait crever. J'étouffe. Elle a crié comme une chatte dont on écrase la queue – et cet étrange mécanisme crispé, vibrant, ruades et saccades, s'est détendu. Ses mains m'écartent, elle me rejette de son ciel, coule à pic, me nie.
Tiré de Garnon, Cent trente deux positions amoureuses, préface de Gérard Zwang. Paris, Borderie, Collection Images obliques, 1981, 158 p
Elle est étendue sur son divan, nue. La cicatrice d'une césarienne. Vanessa aux yeux graves, Vanessa de Hollande, avec, un capital de souvenirs, je suppose, pas tellement plus gais que les miens. Vanessa qui a envie, Vanessa des Mers Mortes, Vanessa pour vaincre la fatigue.
— Je vais te brouter, ma grande.
— Brouter ?
— Oui. Manger ton trésor. Le casse-croûte du Diable.
— What ?
— The Devil's lunch.
— Oh ! Elle a compris.
— Mais je suis sale. Quite dirty. Je n'ai pas eu le temps… It's so intime,you know, what I mean.
— Justement, c'est meilleur comme ça. Je sais ce que tu mean, je sais ce que tu aimes.
— Mais… depuis ce matin.
— Non.
— Vous êtes un porc, un cochon de Français.
— D'accord, d'accord. Je vais te manger toute crue. Ton miel. Toi. Tu sens bon. Installe-toi confortablement.
— Écoutez, Stève.
— Grande fauve !
— You are…
Nous sommes.
Elle s'ébouriffe. De ses mains, elle appuie ma tête contre son sexe. Elle se parle en anglais, m'insulte, ou s'injurie. Un fond de barque au soleil sicilien, avec un peu d'eau salée, une fouine à bout de forces, l'alcali des fauves, au cirque, pendant l'entracte. Elle. C'est trop bon, on s'en ferait crever. J'étouffe. Elle a crié comme une chatte dont on écrase la queue – et cet étrange mécanisme crispé, vibrant, ruades et saccades, s'est détendu. Ses mains m'écartent, elle me rejette de son ciel, coule à pic, me nie.
Tiré de Garnon, Cent trente deux positions amoureuses, préface de Gérard Zwang. Paris, Borderie, Collection Images obliques, 1981, 158 p
jeudi 2 janvier 2014
Hentai II
Hentai signifie « transformation », « métamorphose », « perversion », ce terme est utilisé pour désigner des mangas à caractère pornographique souvent parodique d'un manga existant.
Vous remarquerez la censure |
Near Future de Denkichi parodie de moyashimon
Parodie de Azasuke de Black lagoon
L'oeuvre suivante est de Fueta Kishi (dont vous pouvez lire erotic runner)
Autre extrait du même auteur
Un peu de couleur
Le suivant est Futariyome de Leopard des studio wallaby
Wagamama est de Toguchi Masaya
Un petit gif pour que ça bouge (tient pas de censure??)
J'aime bien le sexe flouté
Un nouveau petit gif
Et un peu de repos
Vous remarquerez la censure |
Near Future de Denkichi parodie de moyashimon
Parodie de Azasuke de Black lagoon
L'oeuvre suivante est de Fueta Kishi (dont vous pouvez lire erotic runner)
Autre extrait du même auteur
Un peu de couleur
Le suivant est Futariyome de Leopard des studio wallaby
Wagamama est de Toguchi Masaya
Un petit gif pour que ça bouge (tient pas de censure??)
J'aime bien le sexe flouté
Un nouveau petit gif
Et un peu de repos
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