Elle sentait la sueur, mais d’une façon assez agréable qui m’excitait. C’était cette odor di femina qui, je l’ai su plus tard, émane du corps de la femme et qui, suivant sa nature, excite le plaisir ou le dégoût.
Dans
la chambre régnait une atmosphère pleine d’odeurs mêlées, exhalées par
les corps des servantes, dont les vêtements pendaient à la muraille ou
sur le pied du lit. Ces odeurs étaient d’abord très désagréables, mais
dès qu’on s’y était habitué, on les trouvait plutôt excitantes que
suffocantes : c’était la véritable odor di femina :
Le parfum qui fait bander.
Elle devait s’être lavé, car son con n’exhalait aucune odeur.
Je léchai le sperme féminin qui avait le goût d’œuf cru.
Ensuite, je mis mon nez dans son con qui sentait l’œuf – à cause de sa récente décharge – et la pisse.
Je
baisai ses fesses, les maniai, les ouvris et sentis son trou du cul qui
n’exhalait aucune odeur de merde, mais celle de la sueur. Mais elle se
dégagea définitivement en observant qu’elle ne comprenait pas comment un
monsieur comme moi pouvait avoir plaisir à sentir les endroits puants
d’un corps de paysanne.
J’approchai
mon visage de son cul et sentis sa sueur pénétrante. Son trou du cul
gardait encore quelques traces de sa dernière selle.
Sa toison était frisée et sentait fortement la pisse, ce que je remarquai en mettant le nez dedans.
Il
faut dire que ces servantes ne se lavaient le con que le dimanche. Il y
a d’ailleurs beaucoup de dames très bien qui n’ont pas le temps de le
faire souvent. Mais cette odeur m’excita et je bandais déjà.
Pendant
l’action, elle avait fortement transpiré et son odeur saine de jeune
campagnarde me faisait souhaiter de tirer un second coup.
Texte : Guillaume Apollinaire Les exploits d'un jeune Don Juan
Illustration : Gilbert Garnon, «Cent trente deux positions amoureuses»
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