Wiliam Shakespeare The Taming of the Shrew la mégère apprivoisée (la musaraigne est la métaphore de la mégère) probablement écrite en 1594(année du sacre d'Henri IV)
La première rencontre de Petruchio et Katherina est tendue, et le premier dialogue est très soutenu. Dialogue comique il est rempli de sous-entendus.
Ma traduction
PETRUCHIO.
Vous ne savez pas où la guêpe a son dard?
A sa queue
KATHERINA.
A leur langue.
PETRUCHIO.
Quelle langue?
KATHERINA.
La votre, si vous dites des contes; et donc adieu.
PETRUCHIO.
Quoi! avec ma langue sur votre con? Non, venez encore,
Bonne Kate; I am a gentleman
PETRUCHIO.
- Who knows not where a wasp does wear his sting?
- In his tail.
KATHERINA.
- In his tongue.
PETRUCHIO.
Whose tongue?
KATHERINA.
- Yours, if you talk of tales; and so farewell.
PETRUCHIO.
- What! with my tongue in your tail? Nay, come again,
- Good Kate; I am a gentleman
Ma traduction
PETRUCHIO.
Vous ne savez pas où la guêpe a son dard?
A sa queue
KATHERINA.
A leur langue.
PETRUCHIO.
Quelle langue?
KATHERINA.
La votre, si vous dites des contes; et donc adieu.
PETRUCHIO.
Quoi! avec ma langue sur votre con? Non, venez encore,
Bonne Kate; I am a gentleman
Shakespeare joue sur l'homophonie entre tales et tail; conte et queue. La langue sur la queue s'entend comme la langue sur le con ou sur le cul. Good Kate = Bon gâteau.
Mais les traductions françaises vont occulter ce point. Ci-dessous celle de 1869 de François-Victor Hugo, le fils de Victor, qui préfère inventer la blague du corps sage. Limite pathétique.
— Un corsage ! Mes lèvres trouveraient vite le vôtre ! Allons, — revenez, bonne Cateau, je suis un gentilhomme.
La traduction de François Guizot (l'homme fort de la monarchie de Juillet, une femme honnête qui tiendrait un bordel selon la saillie de Victor Hugo) reprend les mots de Shakespeare mais perd également le fil de l'humour.
Les aspects négligés de The Taming of the Shrew
Et rien de mieux que les Monty Python pour comprendre l'humour anglais : Sit on my face
Mais les traductions françaises vont occulter ce point. Ci-dessous celle de 1869 de François-Victor Hugo, le fils de Victor, qui préfère inventer la blague du corps sage. Limite pathétique.
Petruchio.
— Qui ne sait où la guêpe porte son aiguillon ? — Au bout de son corsage !
Catharina.
— Au bout de ses lèvres !
Petruchio.
— Les lèvres de qui ?
Catharina.
— Peut-être les vôtres, si vous aviez un corps sage ! Adieu.
Petruchio.
la retenant.— Un corsage ! Mes lèvres trouveraient vite le vôtre ! Allons, — revenez, bonne Cateau, je suis un gentilhomme.
La traduction de François Guizot (l'homme fort de la monarchie de Juillet, une femme honnête qui tiendrait un bordel selon la saillie de Victor Hugo) reprend les mots de Shakespeare mais perd également le fil de l'humour.
Les aspects négligés de The Taming of the Shrew
Et rien de mieux que les Monty Python pour comprendre l'humour anglais : Sit on my face
PETRUCHIO
Thou hast hit it: come, sit on me.
Sit on my face and tell me that you love me
I'll sit on your face and tell you I love you, too
I love to hear you oralize
When I'm between your thighs
You blow me away
Sit on my face and let my lips embrace you
I'll sit on your face and then I'll love you truly
Life can be fine if we both sixty-nine
If we sit on our faces in all sorts of places
And play, 'til we're blown away
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