Je profite de ce billet consacré à Anaïs Nin et à Venus Erotica / Delta of Venus pour vous proposer également une revue de blog.
Artistes et modèles
Comment
me voit-il, lui ? se demanda-t-elle. Elle se leva et alla chercher un
grand miroir qu’elle posa face à la fenêtre, par terre contre une
chaise. Puis elle s’assit sur un tapis, en se regardant, et écarta
doucement les jambes. Le spectacle était un enchantement. La peau était
sans défaut, et les lèvres roses et pleines. Cela lui fit penser à la
feuille d’un caoutchouc dont il sort un lait secret lorsqu’on la presse
avec les doigts, une sécrétion à l’odeur particulière, comme celle des
coquillages. Ainsi de la mer, était née Vénus, portant en elle ce petit
noyau de miel salé, que seules les caresses pouvaient extraire des
profondeurs cachées du corps. Mathilde se demanda si elle pourrait le
faire sortir de son mystérieux noyau. Elle ouvrit, de ses doigts, les
petites lèvres et se mit à les caresser avec une douceur de chat.
Millard
Et
je le fis, ouvrant, refermant, ouvrant, refermant. On aurait dit une
bouche minuscule à l’intérieur, pressant ses lèvres autour du doigt. Je
désirais le prendre tout entier, le sucer.
L'aventurier hongrois
Son
sexe ressemblait à une fleur de serre géante, plus grand que tous ceux
qu’avait vus le Baron, avec une toison abondante et bouclée, d’un noir
brillant. Elle passait du rouge sur ces lèvres avec autant de soin
qu’elle l’aurait fait sur sa bouche, si bien qu’elles finirent par
ressembler à des camélias rouge sang, que l’on aurait forcés à s’ouvrir,
pour laisser apparaître le bouton intérieur encore fermé tel le cœur
plus pâle, à la peau plus fine, de la fleur.
le basque et Bijou
Bijou
avait des difficultés à rester complètement immobile. Elle désirait
écarter un peu plus les jambes. La main la frôlait si lentement. Elle
suivait les contours, s'attardant sur les courbes, sur le genou, puis
continuait. Elle s'arrêta juste avant le sexe. Sans doute l'avait-il
observée pour voir si elle dormait profondément. Avec deux doigts, il
commença à effleurer son sexe, à le masser.
Quand il sentit le miel
couler tout doucement, il glissa sa tête sous sa jupe et commença à
l'embrasser. Sa langue était longue, agile, pénétrante. Elle dut se
retenir pour ne pas se coller contre cette bouche vorace.
Not to move, not to move, so as to permit him to do all he
wanted. What would a man do with a hypnotized woman whom
he did not need to fear or please in any way?
Elena
With
tongues and fingers they pried into her, back and front, sometimes
stopping to touch each other’s tongue - Elena and Leila, mouth to mouth,
tongues curled together, over Bijou’s spread legs. Bijou raised herself
to receive a kiss that would end her suspense. Elena and Leila,
forgetting her, concentrated all their feelings in their tongues,
flicking at each other. Bijou, impatient, madly aroused, began to stroke
herself, then Leila and Elena pushed her hand away and fell upon her.
Bijou’s orgasm came like an exquisite torment. At each spasm she moved
as if she were being stabbed. She almost cried to have it end.
Over
her prone body, Elena and Leila took up their tongue-kissing again,
hands drunkenly searching each other, penetrating everywhere, until
Elena cried out. Leila’s fingers had found her rhythm, and Elena clung
to her, waiting for the pleasure to burst, while her own hands sought to
give Leila the same pleasure. They tried to come in unison, but Elena
came first, falling in a heap, detached from Leila’s hand, struck down
by the violence of her orgasm. Leila fell beside her, offering her sex
to Elena’s mouth. As Elena’s pleasure grew fainter, rolling away, dying
off, she gave Leila her tongue, flicking in the sex’s mouth until Leila
contracted and moaned. She bit into Leila’s flesh. In the paroxysm of
her pleasure, Leila did not feel the teeth buried there.”
Illustration Sergio Escobar
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