À cheval par-dessus ton visage, ô bandante ?
Pour que tu puisses voir ma verge et mon anus
Je plongerai dans la blessure de Vénus
Je trouerai dans les poils le baiser rubicond
Des grandes lèvres, sur qui frémiront mes lèvres
Et comme un dard de bouc à la vulve des chèvres
Et tu hurleras, tu pleureras sous la brûlure
Mais l’emportement sauvage de mon allure
Tremblera jusqu’au fond par bonds interrompus
Et fou d’avoir léché la fente vaginale
Je boirai sur le spasme de ses bords lippus
Les fleurs témoignant de ta joie infernale.
Pierre Loüys 3 avril 1891.
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