lundi 5 juin 2017

Pas d'histoire

Quel est donc cette nouvelle érotique qu'avait imaginé Emile Zola en 1876. Détails très brefs. Pas d’histoire. Il s’agit de raconter la nuit que tout homme a eue, entre vingt-cinq et trente ans

Comme je l'ai dit je n'ai pas lu le scénario je fais confiance à Arnaud Verret.

Toute l’action de la nouvelle y tient en une seule nuit qu’un jeune homme partage avec une femme plus âgée et mariée, prénommée Adèle, et cette nuit adultérine devient prétexte à raconter les « sept coups tirés » par les deux protagonistes, à « aller jusqu’au bout des descriptions et des sensations, par-delà ce qui est permis à un romancier écrivant pour le public »

Tandis qu’à son arrivée, Adèle « ne montre pas un bout de peau », son déshabillement devient progressif : le premier « coup » se fait encore vêtus, le deuxième en chemise et sous les draps, le troisième dans des dessous prêts à tomber pour de bon, si bien que Zola voit dans cette succession l’ étude de la femme qui enlève toute sa pudeur convenue et les conventions dans lesquelles on l’a connue jusque-là, en enlevant son dernier jupon.

La sexualité est tournée vers le sexe féminin, Adèle a de la bête entre les cuisses.

Comme pour Musset avec Gamiani, Emile Zola veut tout nommer sans sortir du vocabulaire chaste » : le mot cru fait rire, et je ne veux pas faire rire. Je ne veux pas non plus faire cochon, tout en faisant très ardent.

On ne saura jamais si Emile Zola avait aussi le génie-tal.

Pour me faire pardonner cette dernière phrase :

 

Serge Petrovitch Ivanoff
1893 - 1983

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