Comme je l'ai dit je n'ai pas lu le scénario je fais confiance à Arnaud Verret.
Toute l’action de la nouvelle y tient en une seule nuit qu’un jeune
homme partage avec une femme plus âgée et mariée, prénommée Adèle, et
cette nuit adultérine devient prétexte à raconter les « sept coups tirés
» par les deux protagonistes, à « aller jusqu’au bout des descriptions
et des sensations, par-delà ce qui est permis à un romancier écrivant
pour le public »
Tandis qu’à son arrivée, Adèle « ne montre pas un bout de peau »,
son déshabillement devient progressif : le premier « coup » se fait
encore vêtus, le deuxième en chemise et sous les draps, le troisième
dans des dessous prêts à tomber pour de bon, si bien que Zola voit dans
cette succession l’ étude de la femme qui enlève toute sa pudeur
convenue et les conventions dans lesquelles on l’a connue jusque-là, en
enlevant son dernier jupon.
La sexualité est tournée vers le sexe féminin, Adèle a de la bête entre les cuisses.
Comme pour Musset avec Gamiani, Emile Zola veut tout nommer sans sortir du vocabulaire chaste » : le mot cru fait rire, et je ne veux pas faire rire. Je ne veux pas non plus faire cochon, tout en faisant très ardent.
On ne saura jamais si Emile Zola avait aussi le génie-tal.
Pour me faire pardonner cette dernière phrase :
Serge Petrovitch Ivanoff
1893 - 1983
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