À l’entrée un coquet petit bouton de rose frais et vermeil,
sollicitait les caresses, frétillant d’impatience.
Dès que je l’eus pris
dans mes dents, il se raidit, trémoussa, et s’épancha aussitôt,
répandant une abondante rosée, que je léchai avec une sage lenteur,
jusqu’à la dernière goutte, à laquelle succéda sans interruption sous ma
langue, qui ne cessait de lécher ces bords, une nouvelle émission de
rosée mousseuse, presque aussi abondante que la première.
Je voulus savoir jusqu’où irait cette abondance de biens, et je me
remis à embrasser et à lécher les alentours et le petit bouton toujours
guilleret.
Encore les mots d'E.D. tiré d'Odor di femina et les illustrations d'Alex Székely
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