Elle se tait.
C’est alors qu’elle ne demande plus rien qu’il va sur le sexe étale. Elle écarte les jambes pour lui se placer dans leur creux.
Il est dans le creux des jambes écartées.
Il pose sa tête au-dessus de l’entrouverture qui ferme la chose intérieure.
Il est le visage contre le monument, déjà dans son humidité, presque à ses lèvres, dans son souffle. Dans une docilité qui fait venir les larmes il se tient longtemps là, les yeux fermés, sur le plat du sexe abominable. C’est alors qu’elle lui dit que c’est lui son véritable amant, à cause de cette chose qu’il lui a dite, qu’il ne voulait jamais rien, que sa bouche est si près, que c’est intenable, qu’il doit le faire, l’aimer avec sa bouche, l’aimer comme elle aime, elle, elle aime qui la fait jouir, elle crie qu’elle l’aime, de le faire, qu’il est pour elle n’importe qui, comme elle pour lui.
Elle crie encore alors qu’il a retiré son visage.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire