« Dis-moi les plus petites choses sur toi, pour autant qu’elles sont
obscènes et secrètes et dégoûtantes. N’écris rien d’autre. Que chaque
phrase soit pleine de sons et de mots sales. Ils sont tous également
charmants à entendre et à voir sur le papier, mais les plus sales sont
les plus beaux. »
Tell me the smallest things about youfself so long they are obscene and
secret and filthy. Write nothing else. Let every sentence be full of
dirty immodest words and sounds. They are alliovely to hear and to see
on paper even but the dirtiest are the most beautiful.
Ainsi sera la correspondance de Nora Barnacle avec James Joyce.
Vu par Philippe Sollers
Moi aussi une fois je te surprendrai endormie, je te remonterai
les jupes et j’ouvrirai doucement ta culotte brûlante, puis je
m’étendrai doucement à côté de toi et je commencerai à lécher
paresseusement tout autour de ta fourrure. Tu commenceras à te remuer et
à t’agiter alors je lécherai les lèvres du con de ma chérie. Tu
commenceras à gémir et grogner et soupirer et péter de joie dans ton
sommeil. Alors je lécherai plus vite et plus vite comme un chien vorace
jusqu’à ce que ton con soit une masse de bave et que ton corps se torde
sauvagement.
Bonne nuit, ma petite Nora péteuse, mon dégoûtant petit oiseau fouteur. Il y a un mot charmant , chérie, que tu as souligné pour que je me branle mieux. Ecris-moi plus sur ça et toi, avec douceur, plus sale , PLUS SALE.
Jim
Interprété Par Arthur H et Nicolas Repac
C’est une vraie lettre à sa femme. Et c’est un des textes que je trouve
le plus émouvant parce que déjà ce n’est pas un texte littéraire, c’est
une lettre, pas un poème ou une œuvre. Ce qui est très touchant, c’est
qu’il est très sentimental, très spirituel, très poétique et tout d’un
coup sans transition, il passe à quelque chose de très cru, très sexuel.
Et du coup, il y a une vraie émotion dans le sexe. Je trouve la liberté
qu’il se donne très moderne, mais surtout je trouve cela très honnête
dans l’approche. Il n’a aucune autocensure, il dit toujours ce qu’il
ressent. S’il ressent un élan poétique pour sa femme il le dit, et puis
si ça l’excite et qu’il a envie de dire quelque chose d’obscène, il le
dit aussi. Et il passe de l’un à l’autre de manière fantastique. (Arthur H)
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