mercredi 29 octobre 2014

Imaginons Balzac

- Madame, vous êtes ma muse, mon seul soutien, mon amour. Honoré se jette aux genoux de sa maitresse

- Honoré, vous êtes fou, voulez-vous laissez là vos enfantillages, dois-je vous rappeler que j'ai 45 ans et que vous en avez vingt.

Balzac est un taureau plein d'amour, de sensibilité, Antoinette de Berny sait qu'elle doit céder pour être pleinement aimé de cet homme fougueux, sensible et sincère. Il n'y a que le dernier amour d'une femme qui satisfasse le premier d'un homme.

Alors quand Balzac au pied de sa maîtresse lui soulève le jupon, lui retire son pantalon et enfouit sa tête entre ses fines cuisses, elle lui offre son sexe, penche la tête en arrière et se laisse aller à l'envahissante jouissance, pendant que Balzac psalmodie Laure, Dilecta Laure.


Est-ce dans le lit de la duchesse d'Abrantès que Balzac gamahuche en lui demandant de lui raconter une nouvelle fois sa relation avec le comte de Metternich?

Est-ce dans une voiture sur le chemin de Turin, qu'il culbute et lèche le sexe de Caroline Pétiniaud dite Claire Brunne alors qu'elle est déguisée en page?



Est-ce dans le somptueux appartement du 13 rue des Batailles à Chaillot qu'il pose ses lèvres entre les cuisses de la comtesse Guidoboni-Visconti né Frances-Sarah Lovell?

La comtesse : mon chère amant, savez-vous qu'elle est la position dont le tout Paris parle en ce moment?
Balzac : je vous laisse me la conter
La comtesse : il s'agit du baiser entre les jambes, qui parait-il est à la fois délicieux pour elle comme pour lui. Sauriez-vous me faire jouir par ce moyen?
Balzac : personne ne pourra dire que j'ai fait Peines de cœur d’une chatte anglaise. Ce serait improper.

A la mort de Balzac (après celle de Stendhal), le sexe apparaitra de plus en plus dans la littérature.


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