Peut
on imaginer que le sexe de Venus, une fois conquis, n’ait plus aucune
importance, et que son conquérant ne se soucie ni de son aspect, ni de
sa forme, de sa pilosité, de sa musculature, de sa réactivité, de son
humidité, de son odeur, de son élasticité sous la caresse des doigts ou
des baisers ? Quelle hérésie !!!
Comment peut on imaginer une chose pareille ?
Surtout quand on veut développer la chirurgie plastique sexuelle. Les mots de ce billet sont ceux de chirurgiens de l'intimité féminine.
Les cinq sens sont concernés dans la relation que l’homme établit avec le sexe de sa compagne ou de sa partenaire. Avant
même que le contact sensoriel se produise en direct, l’imaginaire
masculin aura été sollicité par une infinité de détails qui déclenchent à
la fois le désir psychique et son parallèle obligatoire et associé, le
désir physique, la plupart du temps sous la forme d’une érection.
L’Imaginaire
va évoquer les cinq aspects de l’appréhension sensorielle du sexe de
Vénus, et il va tenter au cours des préliminaires de valider cette
appréhension. Du résultat de cette validation dépendra bien souvent
l’avenir de la relation.
Le toucher
La
fermeté de la vulve et surtout des grandes lèvres, qui sont au sexe de
la femme ce que le durcissement des muscles peauciers du scrotum est à
l’homme. Cette fermeté, palpable et visible, est associée à la fragilité
des nymphes, les petites lèvres, à la muqueuse si délicate, qu’on ne
découvrira offertes que lorsque la conquête est acquise.
Cette
fragilité, cette douceur, est le symbole de l’oblation, du don total,
de l’offrande du plaisir. C’est à ce stade de début d’ouverture et
d’offrande, que s’affirme le plus la ressemblance avec certaines fleurs,
et tout particulièrement avec l’orchidée.
L’autre
élément, associé intimement à la fermeté des grandes lèvres et à la
douceur des nymphes, est l’humidification de l’ensemble qui correspond
au langage biologique qui dit : « viens, je t’attends, je t’espère, je
te désire, donne moi les caresses du plaisir et de la passion. »
L'odorat
Au
cours des préludes, puis lors du rapport sexuel, l’odorat continue
d’être un puissant moteur à l’excitation, des deux partenaires
d’ailleurs, ou se mêlent progressivement au cours de l’acte d’Amour les
effluves de parfums appliqués et les odeurs naturelles des secrétions
provoquées par le déroulement des jeux amoureux.
Le texte s'arrête sur ces 2 sens : rien sur le goût notamment.
Ne faites pas appel au chirurgien, caressez-vous sous la douche, c'est de la médecine douce.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire