C'est fou ce que l'on baise quand ça va pas.
Les derniers jours du monde des frères Larrieu avec notamment Karin Viard et Mathieu Amalric.
dimanche 30 septembre 2018
jeudi 13 septembre 2018
Les 10 ans du blog cunni
Retour sur le premier billet il y a 10 ans. Avec une oeuvre de Gilles Langureau.
Elle est allongée, je me place dans le prolongement de son corps, la tête entre ses jambes.
La vision est magnifique avec une parfaite profondeur de champ : visuellement le plaisir est complet le sexe parfaitement net, alors qu'au delà du ventre le reste du corp, les seins sont floues. Ou le sexe est flou et les seins sont nets.
Dans cette position, le visage de ma bien aimée est invisible excepté lorsque dans les soubresaut de son plaisir elle veut me voir lapper le foyer de cette extase.
J'enfouis ma tête entre ses cuisses et ma bouche rencontre son sexe humide, ma langue entre en branle, infatigable, je lèche à pleine bouche la fente, les lèvres, le clitoris.
Mon plaisir est le sien.
Tableau : Gilles LANGOUREAU
samedi 8 septembre 2018
Au commencement était le Sexe
Au commencement était le sexe, Louis Calaferte Septentrion écrit en 1962 et censuré par le ministère de la santé. Edité en 1984.
Ô, mes vénales ! Huppes renardes, lippe engrossée, siphonnez-moi ! Des dents ! Des yeux ! Des fronts ! Des nuques ! Des langues coulomelles ! Pas de nuit sans vos vulves muscates. Tel —, je me hampe sur vos sveltes fumiers. Je fouine, foutre, mange, bâfre et broie, ronge. Mes sordides nourrices ! Tous vos corps ! Tous vos corps ! Tous vos membres ! Les orties de la peau ! Vos salives qui bêlent. Vos mousses alcalines. Vulgaires ! Vos abois ! Je vous hume à la chienne. Je vous constate. Vous octroie. Couvrez, harcelez-moi de vos mamelles floches. Dans le sang ! Dans l'onguent ! Ce sirop ! Ce gluten ! Je gobe vos oursins. Bêtes crottées. Boales. J'entorse vos cheveux. Griffures ! L'acide amer sous vos aisselles. Lèche. Lape. Liche. Râpe. Grumeaux. Sorcières ! Crapulez-moi ! Mon Mal est diabolique. Ruses ! La claque des hanches. Aux lèvres charnelantes je tranche des baisers de boue. Saintes souilleuses ! Abrégez-moi ! Vos grandes bouches disloquées de félicité silencieuse sont mes Rosaires à moi. Je roule. Rauque. Courroucé. Je râle dans vos culs pluvieux. Goules !
Satori 1997
La femme s'assied pesamment sur la chaise, les cuisses écartées ; on peut apercevoir dans la profondeur du creux de la jupe tendue, au-dessus de la couleur uniformément chocolatée des bas, deux lunules, renflements laiteux qui pourraient être des ventres de poissons morts.
Il me semble que dans cet enfoncement ombreux la chaleur doit être toujours onctueuse, et qu'il serait bon d'y enfouir sa tête comme dans un oreiller.
L'incarnation 1987
La langue à plat, elle la lèche, un peu de salive coule, dont elle enduit ses doigts pour en maculer l'emplacement de son sexe, qu'elle enfonce dans sa propre image avec une suite de grimaces obscènes qu'elle se regarde avec complaisance exécuter, les yeux violentés de désir.
La mécanique des femmes 1992
Ô, mes vénales ! Huppes renardes, lippe engrossée, siphonnez-moi ! Des dents ! Des yeux ! Des fronts ! Des nuques ! Des langues coulomelles ! Pas de nuit sans vos vulves muscates. Tel —, je me hampe sur vos sveltes fumiers. Je fouine, foutre, mange, bâfre et broie, ronge. Mes sordides nourrices ! Tous vos corps ! Tous vos corps ! Tous vos membres ! Les orties de la peau ! Vos salives qui bêlent. Vos mousses alcalines. Vulgaires ! Vos abois ! Je vous hume à la chienne. Je vous constate. Vous octroie. Couvrez, harcelez-moi de vos mamelles floches. Dans le sang ! Dans l'onguent ! Ce sirop ! Ce gluten ! Je gobe vos oursins. Bêtes crottées. Boales. J'entorse vos cheveux. Griffures ! L'acide amer sous vos aisselles. Lèche. Lape. Liche. Râpe. Grumeaux. Sorcières ! Crapulez-moi ! Mon Mal est diabolique. Ruses ! La claque des hanches. Aux lèvres charnelantes je tranche des baisers de boue. Saintes souilleuses ! Abrégez-moi ! Vos grandes bouches disloquées de félicité silencieuse sont mes Rosaires à moi. Je roule. Rauque. Courroucé. Je râle dans vos culs pluvieux. Goules !
Satori 1997
La femme s'assied pesamment sur la chaise, les cuisses écartées ; on peut apercevoir dans la profondeur du creux de la jupe tendue, au-dessus de la couleur uniformément chocolatée des bas, deux lunules, renflements laiteux qui pourraient être des ventres de poissons morts.
Il me semble que dans cet enfoncement ombreux la chaleur doit être toujours onctueuse, et qu'il serait bon d'y enfouir sa tête comme dans un oreiller.
L'incarnation 1987
La mécanique des femmes 1992
Illustration : Otto Rudolf Schatz
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