Fleur de chair
Est-il dans la nature fleurs plus agréables à la vue, plus
ravissantes à l’odorat, plus exquises au goût que celles qui se dressent
ou s’ouvrent au bas du mont de Vénus, sous buissons blonds ou bruns !
Fleurs de chair ! fleurs vibrantes ! fleurs juteuses, je vous adore à
genoux, je vous respire, je vous mange ! O toi surtout, vit de mon
amour, que tu es beau et bon ! pour tout, en tout et toujours ! que je
te voie te convulser entre mes doigts, que je te sente palpiter dans ma
vulve ou inonder de ta féconde crême les papilles de ma langue et de ma
bouche, tu es mon rêve de bonheur, mon bien suprême, mon donneur de
paradis ! Je suis à toi toute entière ! Ma chair est ta chose, ta
litière … Use, abuse d’elle ! … Je n’ai pas une cavité, un coin, une
muqueuse qui n’aient été, pénétrés, frottés, et mouillés par toi ! …
(…)”
Ouvrage condamné par le tribunal de la Seine (Paris) en octobre 1913, comme le premier titre de cette trilogie “Autour d’un mariage”. L’auteur ou l’auteure de ces ouvrages conserve l’anonymat et tout son mystère.
La dédicace imprimée commence ainsi : “Sur
les conseils de mon mari, je me suis décidée à publier nos souvenirs de
jouissance, que nos amies, qui en ont lu le manuscrit en se branlant,
appellent “des chefs-d’oeuvre de cochonnerie”.
Ce
livre à caractère pornographique présente le cas d’une femme, qui pour
retenir son mari et l’empêcher d’avoir des maîtresses, juge bon de
dépasser elle-même la dépravation des professionnelles.
Mother
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire