mardi 12 novembre 2013

Régalade

Je vous ai proposé quelques extrait de la marquise de Mannoury d'Estoc, je vous repropose des extraits de la prose remarquable de Renée Dunan, Auteur(e) tout aussi remarquable, femme libre des années 30.

Ici elle nous propose la première expérience de son jeune héros avec Alice dans le roman Dévergondage publié sous le peudo de Spaddy.

Sous sa robe, elle avait juste, avec ses bas roulés à mi-cuisses sur une jarretière, sa chemise de calicot, sur laquelle mes narines frémissantes buvaient, enivrées, la senteur piquante qui s’en exhalait.
J’y étais plaqué comme une sangsue, lorsque le voile, glissant sous ma bouche en une ascension précautionneuse, livra au contact de mon visage l’étrange surprise d’un coussinet de fourrure rêche qui s’agitait en courts soubresauts entre les cuisses.
Cette chose crêpelée, dont je ne me doutais pas, ce buisson hirsute qui me chatouillait la face et me rendait une odeur âcre et entêtante, me frappa si fort par son mystère que j’y vis l’image de la honte qui s’attachait à cette partie du corps.
La crainte qu’on m’en avait fait comme du plus effroyable péché ne me rendit que plus sensible à l’attrait prestigieux de l’ombre où il se cachait et m’appelait à lui.
Tandis que mes mains tremblantes se posaient sur l’humide fraîcheur des cuisses dures ainsi que du marbre, je vautrais mon minois extasié dans cette crinière épaisse où j’enfonçais, et qui se soulevait et s’abaissait en à coups secs et successifs. La senteur qui s’en dégageait m’affola et comme un jeune chien qui cherche, glouton, dans sa pâtée, les meilleurs morceaux, je cherchai aussi dans la belle toison.


COLLOT

Mais Alice, aussi impatiente que moi, guida mon ignorance d’une ferme pression à travers sa robe. Tenant ma tête à deux mains, elle accola elle-même ma bouche à son con inondé.
— Ah ! tiens, embrasse, mon petit !… et lèche aussi !…
Que la recommandation était inutile ! Je broutais déjà avec délices la belle vulve pleine de mouille, passant ma langue de droite et de gauche, me grisant de ce qui fluait dans ma bouche. Elle releva sa jupe :
— Ah ! mignon, tu fermes les yeux !… c’est pour mieux te régaler !… Eh bien ! puisque tu aimes ça, tiens !… agite ta langue un peu plus vite !… Tu vois, ici, en haut, où je te montre entre mes doigts !… C’est ça !… Ah ! tiens, je jouis !… je jouis !… Oh ! ça coule !… Que c’est bon et que ta petite langue me fait bien jouir !…
Avant de me renvoyer, elle me passa une serviette mouillée sur ma frimousse :
— S’il prend à ta mère fantaisie de t’embrasser il vaut mieux qu’elle ne sache pas où tu viens de fourrer ton museau.
Je me roulai le visage au creux de sa robe en pointant mon nez à travers l’étoffe.
— Ah ! mademoiselle Alice, que ça sent bon ! J’en veux encore !…
— Polisson ! s’exclama-t-elle, que tu m’excites de nouveau !… Eh bien ! puisque ça te plaît tant, tiens !… flaire donc mon derrière !… oui, entre les fesses !… Vois comme je te les écarte !… Mets-y ton nez !… là, contre mon petit trou… Oh ! tes lèvres me chatouillent… Mais qu’as-tu donc ?…
Tellement je trouvais ça bon de lui sentir son beau cul, que je venais d’en jouir dans mon pantalon.
— Petit renifleur ! me dit-elle, quand je la quittai, que tu seras vicieux ! car avec des goûts pareils, toutes les femmes te plairont !
Elle ne savait pas si bien dire, car malgré le plaisir inouï que j’eus à la baiser – elle me fit rebander et me dépucela sur-le-champ – je n’eus plus d’autre idée que de rechercher des conins et des culs à flairer et à lécher.


Illustration : André Collot

PS : boire à la "régalade" consiste à boire sans porter la gourde à la bouche, ce qui n'est pas le cas du cunnilinguiste.

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