Albenga, le 18 germinal
Un baiser plus bas, plus bas que le sein.
Vérone, le 1er frimaire, an V
Bon Dieu ! Que je serais heureux si je pouvais assister à l'aimable toilette, petite épaule, un petit sein blanc, élastique, bien ferme ; par-dessus cela, une petite mine avec le mouchoir à la créole, à croquer. Tu sais bien que je n'oublie pas les petites visites ; tu sais bien, la petite forêt noire. Je lui donne mille baisers et j'attends avec impatience le moment d'y être. Tout à toi, la vie, le bonheur, le plaisir ne sont que ce que tu les fais.
Vivre dans une Joséphine, c'est vivre dans l'Élysée. Baiser à la bouche, aux yeux, sur l'épaule, au sein, partout, partout !
Vérone, le 3 frimaire
J'espère qu'avant peu je te serrerai dans mes bras, et je te couvrirai d'un million de baisers brûlants comme sous l'équateur.
Sans retour de passion, Bonaparte retourne à ses grognards
je n'ai pas pris une tasse de thé sans maudire la gloire et l'ambition qui me tiennent éloigné de l'âme de ma vie. Au milieu des affaires, à la tête des troupes, en parcourant les camps, mon adorable Joséphine est seule dans mon coeur, occupe mon esprit, absorbe ma pensée.
Ses hommes lui répondent Général, tu veux de la gloire? Et bien nous allons t'en foutre de la gloire. (Max Gallo Napoléon)
Portrait inachevé de Pierre-Paul Prud'hon
On remarque sa petite bouche pincée.
Un autre portait de Pierre-Paul Prud'hon
Je lui préfère Juliette Récamier (peinte par Gérard) mais c'est le choix d'un Bonaparte tout à son ambition et à son génie militaire et ne maitrisant pas les feintes féminines. On peut être certain que le souvenir des cunnilingus sur la chatte de Joséphine auront obsédé longtemps l'empereur.
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