lundi 2 mars 2009

Le cunnilingus africain (ou de l'africaine)

Il est difficile de lier actes sexuels et cultures on peut facilement verser dans l'ethocentrisme et dans le préjugé. Il en est ainsi du cunnilingus dans les sociétés africaines.

1er niveau de recherche : google. On retrouve à ce niveau beaucoup d'article sur les maladies sexuellement transmissible et les rapports bucco-génitaux. Il est possible d'envisager la main de la religion catholique et le syndrome du sida.

2ème approche : les liens entre le culinaire et le sexe. C'est un article d'Augustine H. Asaah qui cite notamment les oeuvres de Calixthe Beyala.

La copulation et la consommation, deux activités primordiales qui assurent la survie de l’humanité, se trouvent intimement liées dans l’imaginaire populaire, illustrant ainsi le rapprochement du sacré et du profane, de l’innommable et du nommable. Dans les sociétés occidentales ou occidentalisées, des expressions comme « appétit sexuel », « consommation du mariage », « lune de miel », « honey » et « sweetie » illustrent le même phénomène.
Chez les Akans du Ghana et de Côte d’Ivoire, la règle d’or donnée aux nouvelles épouses de ne jamais affamer leurs maris renferme un sens dénoté tenant aux vivres et un sens connoté relevant du sexe.
Dans Femme nue, femme noire (2003) la protagoniste Irène Fofo qui, par la fellation et le cunnilinctus, présente les organes génitaux et érogènes comme des objets appétissants et mangeables. Presque tous les rapports sexuels, dont les relations intimes entre la protagoniste et divers sujets, les copulations auxquelles assiste Irène Fofo et les compte-rendus voyeuristes facilités par celle-ci dans le roman, entraînent des échanges bucco-génitaux. 

Les parties génitales se font également goulues, quand la narratrice évoque la « grotte vorace », « le sexe vorace » et le « sexe glouton » des personnages.
« On n’apporte dans l’au-delà que le souvenir de la bonne chair et des magnifiques nuits d’amour »

9764487

 Photo Piotrek chez Porte5

BEYALA (Calixthe)

C’est le soleil qui m’a brûlée, Paris, J’ai lu, 1987.
Tu t’appelleras Tanga, Paris, J’ai lu, 1988.
Les Honneurs perdus, Paris, J’ai lu, 1996.
Comment cuisiner son mari à l’africaine, Paris, J’ai lu, 2000.
Les Arbres en parlent encore, Paris, Albin Michel, 2002.
Femme nue, femme noire, Paris, Albin Michel, 2003.
La Plantation, Paris, Albin Michel, 2005.

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