Restons avec Pierre Louÿs et retour au recueil des Douze douzains de dialogues avec ce dialogue des lécheuses. Dialogues Truculents.
Le troisième mamelon
« Monte sur mon lit, grosse sale. Monte ici, que je te lèche.
C’est toujours mon con ? II n’a pas changé depuis la semaine dernière ?
Non, il n’a pas changé. II est toujours gras et poilu. Tiens, toute ma langue dedans comme une pine.
N’oublie pas le bouton.
Ton bouton ? je le mangerais.
Ah ! tu me fais mal, tu mords ! pas si fort, ma chérie, tu vas le
couper… Ah !… je le fais… je décharge… tiens, mon foutre. Ah ! je le
sens couler…
Tu jouis trop vite, tu vas jouir encore, je le veux.
Oh ! oui encore…
Je te bois, mon amour. Je te bois…
Tiens, tiens…
C’est comme du lait... tu es ma nourrice. Dieu ! comme tu jouis !
Je suis rompue. »
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