Après les exercices typographiques de Y0UNG-HAE CHANG HEAVY INDUSTRIES, cunnilingus in north coréa, je vous propose l'exercice d'Anne archet Q. A consulter sur son site, bien sur.
lundi 27 juillet 2009
vendredi 17 juillet 2009
Le cunnilingus originel
Le cunnilingus est bien le fruit de notre création et la raison pour laquelle l'homme et la femme furent chassés du Paradis.
On relève sur ce tableau les détails suivants : Source notamment ici :
- la main droite d'Eve représentée majeur tendu, les autres doigts, dont l'index, manifestement repliés, évoque selon la tradition populaire un acte sexuel,
- l'objet de la tentation que tient dans sa main gauche le Malin, et que saisit la main gauche d'Eve, n'est rien moins qu'un phallus doté de bourses avantageuses,
- Adam titille de son index droit une figue.
- les positions respectives des deux partenaires, Adam et Eve, ne laissent aucun doute sur ce qui va se passer si Eve tourne la tête, ce qui ne manquera pas de se produire dès que l'objet tant désiré sera en sa possession.
Le péché est commis lorsque Eve et surtout Adam mange le fruit défendu.
C'est donc après la fellation, lorsque Adam va manger la figue donc pratiquer le cunni, que le péché originel est accompli.
La structure de la figue est en elle même coupable : une petite drupe monosperme, ovaire des fleurs femelles fécondées. Ce que nous mangeons en réalité est le capitule creux formé par le réceptacle de l’inflorescence dont l’extrémité libre est terminée par un petit orifice ombiliqué, œil portant des fleurs mâles à l’entrée et des fleurs femelles au fond.
La choisir est un art que nous révèle Franck Berthoux : On ne choisit pas une figue n’importe comment. Trop mûre, elle fermente. Trop verte elle perd de son charme et risque de vous donner des aphtes. Si vous pouvez, tâtez-la. Elle doit être ni trop ferme ni trop molle et présenter des petites crevasses superficielles. La queue est un gage de fraîcheur. Enfin, si une goutte de sucre perle sur le pédoncule, c’est bon signe.
Les variétés sont délicieuses : la grosse sultane, la napolitaine, la poulette, la franque paillarde, célestine ou dauphine, la marseillaise blanche, la ronde de Bordeaux et bien sur les couilles du pape (La légende rapporte qu’en l’An 800, une femme nommée Jeanne se serait fait élire « Papesse » en se grimant en homme. C’est pour cette raison qu’en Avignon, alors Cité des Papes, on prit soin depuis de vérifier les attributs du futur souverain pontife avant l’élection)
Les expressions populaires, surtout dans les pays méditerranéens, font leurs choux gras de son utilisation : Du Figa ou fica italien pour désigner le sexe féminin, à la Provence, Etre « mou de la figue » ou pour les vieilles filles être « seco de figos ».
Et pour finir :
N'oubliez pas de bien écarter les gigues
Pour mieux manger la figue.
PS : la gigue peut être pris au sens de chair ou de jambes.
Michel-Ange, Le péché originel, 1505.
Fresque réalisée pour le plafond de la Chapelle Sixtine.
On relève sur ce tableau les détails suivants : Source notamment ici :
- la main droite d'Eve représentée majeur tendu, les autres doigts, dont l'index, manifestement repliés, évoque selon la tradition populaire un acte sexuel,
- l'objet de la tentation que tient dans sa main gauche le Malin, et que saisit la main gauche d'Eve, n'est rien moins qu'un phallus doté de bourses avantageuses,
- Adam titille de son index droit une figue.
- les positions respectives des deux partenaires, Adam et Eve, ne laissent aucun doute sur ce qui va se passer si Eve tourne la tête, ce qui ne manquera pas de se produire dès que l'objet tant désiré sera en sa possession.
Le péché est commis lorsque Eve et surtout Adam mange le fruit défendu.
C'est donc après la fellation, lorsque Adam va manger la figue donc pratiquer le cunni, que le péché originel est accompli.
La structure de la figue est en elle même coupable : une petite drupe monosperme, ovaire des fleurs femelles fécondées. Ce que nous mangeons en réalité est le capitule creux formé par le réceptacle de l’inflorescence dont l’extrémité libre est terminée par un petit orifice ombiliqué, œil portant des fleurs mâles à l’entrée et des fleurs femelles au fond.
La choisir est un art que nous révèle Franck Berthoux : On ne choisit pas une figue n’importe comment. Trop mûre, elle fermente. Trop verte elle perd de son charme et risque de vous donner des aphtes. Si vous pouvez, tâtez-la. Elle doit être ni trop ferme ni trop molle et présenter des petites crevasses superficielles. La queue est un gage de fraîcheur. Enfin, si une goutte de sucre perle sur le pédoncule, c’est bon signe.
Les variétés sont délicieuses : la grosse sultane, la napolitaine, la poulette, la franque paillarde, célestine ou dauphine, la marseillaise blanche, la ronde de Bordeaux et bien sur les couilles du pape (La légende rapporte qu’en l’An 800, une femme nommée Jeanne se serait fait élire « Papesse » en se grimant en homme. C’est pour cette raison qu’en Avignon, alors Cité des Papes, on prit soin depuis de vérifier les attributs du futur souverain pontife avant l’élection)
Les expressions populaires, surtout dans les pays méditerranéens, font leurs choux gras de son utilisation : Du Figa ou fica italien pour désigner le sexe féminin, à la Provence, Etre « mou de la figue » ou pour les vieilles filles être « seco de figos ».
Et pour finir :
N'oubliez pas de bien écarter les gigues
Pour mieux manger la figue.
PS : la gigue peut être pris au sens de chair ou de jambes.
mercredi 15 juillet 2009
Le petit capucin au sein du cloître
Foutre, qu'elle est délicate !
Toute blanche, toute l'ivresse toute suave de ses émois. Gambade sur ta terre, charmante, ouste! Je te vois, coquine, essouffle un peu ton corps que j’oie le feu des orifices, saute, élève-toi, tombe vers moi - non ! Populace au gras du ciel ou reine de ta motte flottante, fragile. Sur ta couche étale ces beaux attraits, douce vermine. Misère que la création, l'action est où, où cette frénésie vous foudroie-t-elle ? Commun, je trahis. Mort, pourquoi non, pour que les assauts venteux soulèvent ma pierre tombale, bancale, et qu'ils sèchent ta langue sur mes os. D'un soir nous fûmes putréfiés. Pourquoi non ? Au signe de ta substance, j'effleure ses antres. Tout l'à-coup érige nos formes et je crois étreindre l'esprit. Le petit capucin au sein du cloître quête sa confusion, moi, je veux mon désir. Ça suinte, la friponne qui mignote mes tripes m'inspire.
Foutre, où est la perfection ?
(La suite)
Extrait de L’éon et sa lie pure
Loïc Decrauze
Les Boyaux de la Pomme à Guillaume, Loïc Decrauze, éd. Res Universalis, 1987, p. 53
Petit mot : vous me dirais que je vois des cunnilingus partout et c'est vrai que la vision du sexe féminin est obsessionnelle.
Mais cette phrase résonne sans raison : Le petit capucin au sein du cloître quête sa confusion, moi, je veux mon désir.
Illustration envoyée par Libertin123
Toute blanche, toute l'ivresse toute suave de ses émois. Gambade sur ta terre, charmante, ouste! Je te vois, coquine, essouffle un peu ton corps que j’oie le feu des orifices, saute, élève-toi, tombe vers moi - non ! Populace au gras du ciel ou reine de ta motte flottante, fragile. Sur ta couche étale ces beaux attraits, douce vermine. Misère que la création, l'action est où, où cette frénésie vous foudroie-t-elle ? Commun, je trahis. Mort, pourquoi non, pour que les assauts venteux soulèvent ma pierre tombale, bancale, et qu'ils sèchent ta langue sur mes os. D'un soir nous fûmes putréfiés. Pourquoi non ? Au signe de ta substance, j'effleure ses antres. Tout l'à-coup érige nos formes et je crois étreindre l'esprit. Le petit capucin au sein du cloître quête sa confusion, moi, je veux mon désir. Ça suinte, la friponne qui mignote mes tripes m'inspire.
Foutre, où est la perfection ?
(La suite)
Extrait de L’éon et sa lie pure
Loïc Decrauze
Les Boyaux de la Pomme à Guillaume, Loïc Decrauze, éd. Res Universalis, 1987, p. 53
Petit mot : vous me dirais que je vois des cunnilingus partout et c'est vrai que la vision du sexe féminin est obsessionnelle.
Mais cette phrase résonne sans raison : Le petit capucin au sein du cloître quête sa confusion, moi, je veux mon désir.
Illustration envoyée par Libertin123
mercredi 8 juillet 2009
Baiser la baigneuse
Qu'elle soit au bord de mer ou de rivière, la baigneuse mérite son baiser. A la rivière nous étions à l'Esterel.
Théophile Gautier
A Bouguereau
Dans un bosquet plein de mystère
La Baigneuse de Bouguereau,
Posant comme pour un clystère,
Montre son c.. au bord de l’eau.
L’attitude n'est pas vulgaire ;
Elle développe un contour
Commode pour l’apothicaire
Et plus commode pour l’Amour !
Dans un bosquet plein de mystère
La Baigneuse de Bouguereau,
Posant comme pour un clystère,
Montre son c.. au bord de l’eau.
L’attitude n'est pas vulgaire ;
Elle développe un contour
Commode pour l’apothicaire
Et plus commode pour l’Amour !
J'ai découvert cette poésie grâce à André et à Valmont qui a déposé un beau Poème de Jean Richepin pour Armandie.
Les reproductions ci dessous des baigneuses de Bouguereau sont chez @rtmateur.
Les reproductions ci dessous des baigneuses de Bouguereau sont chez @rtmateur.
dimanche 5 juillet 2009
Les obsédés du cunnilingus
Toujours rien de neuf sur le blog du cunnilingus mais je me dois à
mes visiteurs. Aussi je vous envoie cette petite carte postale rétro.
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