Quant aux pratiques du cunnilingus, elles m’étaient agréables surtout par la vue de l’orgasme aigu de la fillette ; j’éprouvais aussi un plaisir direct à manier intimement et à regarder de si près ces parties si secrètes, cette vulve écarlate, béante, palpitante qui, avec ses plis chauds et humides, semblait, comme un visage, avoir une expression de langueur douce ou de désir enflammé. Ce n’est pas pour le plaisir de faire des descriptions que je raconte tout cela, c’est pour analyser exactement mes sensations. Le goût même des muqueuses sexuelles était très agréable à ma langue et à ma bouche. C’est, du reste, ce qu’ont éprouvé tous les viveurs : souvent ils disent qu’il n’y a pas de mets plus savoureux que ces parties de la femme. Le mucus que sécrète la femme qui jouit (qui jute, comme disent les Français) est également très agréable au palais, malgré son goût âcre et salin et quoique Aristophane l’appelle (dans les Chevaliers) […] [l’abominable rosée]. Une fois je recueillis ce liquide dans la fente génitale de Sarah avec une cuillère à thé, après avoir masturbé la fillette, et avalai avec délices ce nectar salé. L’odeur de l’urine que je sentais en passant ma langue dans le voisinage du méat urinaire m’était, au contraire, désagréable, mais cette odeur ne se faisait sentir qu’au commencement de l’opération et disparaissait ensuite, sans doute à cause de l’abondance des sécrétions voluptueuses qui venaient recouvrir les traces d’urine.
Léon Courbouleix
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