vendredi 9 décembre 2016

lundi 28 novembre 2016

samedi 17 septembre 2016

De la motte

Je veux vous adorer ainsi qu'une déesse,
Et,quand le ciel mettra son manteau brun du soir,
J'élèverai vers vous,ô blonde enchanteresse!
Ma pine,comme un encensoir!


Et je ferai sortir en blanchissante écume,
Le foutre parfumé de ce rude flacon,
Et je transvaserai cette liqueur qui fume
Dans le vase de votre con!




Votre con,si barbu qu'un sapeur de la Garde,
En voyant sa toison est devenu jaloux,
O madame! j'en veux faire le corps de garde
Où campe mon vit en courroux!


J'y veux fourrer mon nez,j'y veux plonger ma langue,
Et noyé dans cette ombre,alors j'irai cherchant
Tous les mots inconnus de la molle harangue
Que l'on fait en gamahuchant!


Albert Glatigny,Vers d'album.


dimanche 28 août 2016

Ouverture de la chasse

Bientôt l'ouverture de la chasse, le patron de café mytho raconte à ses piliers de comptoirs ses exploits de chasse de l'année passé :

Je suis tombé nez a nez avec un sanglier. Sans mentir, il faisait au moins 200 kg. J'arme le fusil, une seule cartouche, et j'ai tiré pile entre les 2 yeux.

Je peux pas ramener la bête, alors je découpe la cuisse énorme et la met sur l'épaule.

J'ai pas fait 2 kilomètres que je tombe nez a nez avec un cerf . Putain, con, au moins 500 kg, ce cerf.

J'hésite pas un instant, bonne mère, je lâche la cuisse du sanglier,prends  mon fusil et le tire pile entre les 2 yeux.


Je peux pas ramené la bête entière, alors je découpe un cuissot.

J'ai mis les 2 cuisses sur mes épaules, et je laisse le reste de la carcasse.

A ce moment, le téléphone sonne.

Il va décrocher.  A son retour au comptoir:

"J'en étais où, les gars ?"

"Tu avais les 2 cuisses sur les épaules..."

"Ah oui !! Et bien vous auriez vu comme je lui ai bouffé la chatte à cette salope !!! "

samedi 27 août 2016

Dubout de la langue

Avec Albert Dubout les femmes sont souvent énormes et les hommes maigrelets, la preuve. Ce n'est d'ailleurs pas le seul car vous trouverez d'autres cas sur ce blog.

« Ses premiers dessins sont sortis dans l'Écho des étudiants de Montpellier en 1923. […] et on y trouve déjà les personnages [du] petit bonhomme et [de] la grosse femme. Les principaux thèmes et personnages étaient déjà formés. Des personnages pris dans la réalité, entre autres : un couple de gros bourgeois de Montpellier. Elle, était une belle femme, plantureuse et autoritaire, lui, avec son canotier, un petit bonhomme qui suivait Madame. »

Suzanne Ballivet in Éclats de Rire n° 21-22


Et vu dans Dubout L'oeuvre secrète publié 6 ans après sa mort.



samedi 23 juillet 2016

Modern renaissance

Avec Anthony Christian c'est toute la renaissance italienne et flamande qui est de retour. Avec une obsession sexuelle proche de celle de Picasso. Conchiglia di venere










samedi 2 juillet 2016

Cunnilingus de la femme moche

Pour une première approche de la culture Moche une des plus anciennes et les plus problématiques dans les civilisations précolombiennes du Pérou. unsansecond

La poterie funéraire Moche montrant des actes sexuels explicites notamment fellation et sodomie. La femme source de vie qui est violée par les morts dans des actes non procréatifs. Eros et Thanatos.

Mais même la femme moche a droit au plaisir.

Vous aurez remarqué que la femme est enceinte. Et qu'elle est également sodomisée.

Poterie Moche au musée Larco



samedi 25 juin 2016

Cunni of Female amazone

Dooney Hazel est présenté comme une amazone, une rebelle. Son cunnilingus lui ressemble. Je n'ai pas trouvé beaucoup de référence en français à part bien sur le mateur d'art. Je vous propose une référence en anglais avec Sibila.

Increasingly, I refer to the dictum, Art Is War. It’s a war of disparate ideologies and conflicting interests and ambitions. To succeed, you have to have clear objectives and be ready to devote time to planning and executing not only the work but the campaigns to support and win ground for the work (and, of course, the ideas within the work). Expect plenty of hostile opposition and don’t rely on your allies. Above all, take no prisoners. Art is war


jeudi 26 mai 2016

hotlander

Avec le rôle de Claire Beauchamp dans la série Outlander, Caitriona Balfe interprète une femme de caractère et c'est naturel que les hommes aient envie de la satisfaire surtout quand elle ne porte pas de culotte et leur ouvre ses jambes. Elle va apprendre à ces brutes de highlander qu'il y a autant de plaisirs à donner qu'à prendre.
Outlander

lundi 16 mai 2016

Cunilotte

A bas mouchoir et cotte; 
Desserre tes genoux, Manon, 
Vas, ne fais plus la sotte, 
Ton œil dit oui, quand ta bouche dit non! 
Il faut que je suçotte, 
De ce téton 
Le vermeillet bouton; 
Il faut que je tapote, 
Pressotte, 
Branlotte, 
Frotte, frotte 
Ce petit con, 
Dont voici le bouchon, 
Et que de cette motte 
Je peignotte 
Je roulotte 
La toison 
Plus noire qu'un démon! 
A bas mouchoir et cotte: 
Desserre tes genoux, Manon, 
Va, ne fais plus la sotte: 
Ton œil dit oui, quand ta bouche dit non! 
 
 
Illustration d'après gravure de Jules Romain

dimanche 1 mai 2016

dimanche 17 avril 2016

Cunni Chéri

De nouveau un illustrateur parisien du début XXème, Chéri Hérouard ou Herric. Illustrations de Initiations voluptueuses en 1939.





dimanche 3 avril 2016

Chaise 3107

La présentation de Tom Poulton par Taschen fait référence à l'affaire Profumo et donc à Christine Keeler et sa séance photo sur la chaise 3107 de Arne Jacobsen.

Le mobilier est une pièce essentielle de l'érotisme.




mardi 29 mars 2016

You suck me

La poésie la plus scabreuse d'Apollinaire et de Mallarmé mixée sur les beats electro de Chinese man.

L’instrumental de cette chanson ainsi que les choeurs viennent de la chanson Sleeping Trees de Nina Soul. Tandis que la phrase You Suck Me est lancée par Robert Plant de Led Zeppelin dans la chanson You Shoock Me. (Chimie Paris Tech) - et +



Ah faites-moi feuille de rose
Prenez pitié en mon aveu
C'est une langue que veux
C'est mon cul que je vous propose

Mon cul s'éveille au souvenir
D'une inoubliable caresse
Que m'enseigna une négresse
Dans un hôtel rue d'Aboukir
Julie ou la rose



Qu’en ce monde, ou rien n’est certain,
On peut affirmer une chose:
C’est que ton con vivant et rose
N’est que le con d’une putain !
Qu’est-ce que cela peut foutre ?
Mignonne

samedi 19 mars 2016

Suce mon clite et les clichés sexistes

Les militantes Sarah Constantin et Elvire Duvelle-Charles, alias C.L.I.T., ont réalisées une vidéo parodique du St Valentin d'Orelsan et Gringe.

Vidéo censurée par youtube pour contenu sexuellement explicite, dans la foulée une pétition :

En apprenant la relaxe du rappeur Orelsan pour ses textes violents envers les femmes, nous avons décidé de nous faire justice nous-même et de sortir, sous le nom de groupe C.L.I.T une chanson droit de réponse à tous les rappeurs machistes.

 

vendredi 11 mars 2016

Bouffer l'Ogresse

Le Petit Poucet avait tout de suite compris qu'il plaisait à la femme de l'ogre.

(...)

- Bouffe-moi, ordonna-t-elle.

Ce n'était plus la feuille mais le monde à l'envers. Manger de l'Ogresse...Aucun Petit Poucet ne pourrait résister à cette invite. Poucet plongea nez, bouche et langue dans la grotte aux exhalaisons océanes.

Il brouta, il pignocha et becqueta. Il s'empiffra de ce con à la chair de languouste, au parfum d'oursibn et d'algues vives, à la suave sapidité d'huître marenne. Sa main, pendant ce temps, loin de demeurer inactive s'enfonçait dans le cul de l'Ogresse et en fourrageait les entrailles. Elle hurlait la femme de l'Ogre. Elle battait du cul et du con. Elle branlait Poucet d'une lmain et de l'autre tortillait son berlingot. C'était une super-production à elle seule, que cette femme qui bramait sa jouissance.

(...)

La table trembla, l'Ogresse se figea sur place, le Petit Poucet et ses frères débandèrent. L'Ogre car c'était lui, huma l'atmosphère chargée de sueur et d'amour.

- Cela sent la chair fraîche.

(...)

- Tu te dis Ogre mais tu n'as jamais été capable de me manger comme le Petit Poucet!

L'Ogre se gratta la tête. Il n'y comprenait plus rien. Sa vocation, c'était de manger les garçons égarés. Si une fille se présentait dans le lot, bon, il n'était pas difficile et l'avalait avec les autres. Mais il n'aurait jamais pensé se mitonner un ragoût de femmes.

Il se tourna vers Poucet et lui demanda :

- C'est si bon?

- Vous devriez essayer, répliqua le garçon. Votre femme ne demande que ça. Et vos filles aussi. Un ogre aussi expert que vous en fera se délices.

L'Ogresse s'avança vers son mari et lui fit signe de s'allonger sur le sol. Celui-ci obéit, curieux de ce qui allait se passer. Elle l'enjamba, ouvrit les jambes et s'assit sur lui, sa chatte à hauteur de la bouche.

- Goûte, mon époux, savoure, régale-toi.

L'Ogre tendit une langue timide. Cela n'était pas mauvais. Il s'enhardit et plongea dans la caverne. Sa femme, connaissant ses habitudes culinaires, laissa couler un doux filet de pisse dorée dans sa gorge. Il laissa échapper un aboiement de joie :

- Hum ! Viens, Ogresse, donne moi ton cul, que j'y morde.

- N'oublie pas tes filles ! dit celle-ci qui avait le sens de la famille.

Sept cons, sept culs vinrent aussitôt rejoindre ceux de l'Ogresse. L'Ogre donnait de la langue avec un sens de l'équité tout à fait remarquable. C'est ce que la loi appelle jouir en bon père de famille.

(...)

- Pour ma réputation, chuchota-t-il, cette histoire devrait rester secrète.

- Ne t'inquiète pas, dit sa femme. Nous dirons qu'il faisait nuit et que, dans le noir, tu as pris tes filles pour le Petit Poucet  et ses frères.

C'est, en tout cas, ce qui fut raconté par la suite.

Extrait des Contes à faire rougir les petits chaperons de Jean-Pierre Enard, Gallimard, 1987.

Une lecture à déguster comme un Petit Poucet ou une petite chaperon rouge.



jeudi 10 mars 2016

Amoureux de la motte

Rétif répond à Sade en donnant ce livre qui se veut uniquement voluptueux sans cruauté; Qui a pour seul but le plaisir du lecteur et de la lectrice. Pour Sade, Rétif c'est la bibliothèque rose, la collection arlequin. Quoi qu'il en soit écrit en 1798, ce livre n'a été redécouvert qu'en 1880.

Quelques extraits avec le crayon de  Mattew Draw:



Par hasard je portai la main sous ses jupes, et j’y trouvai l’admirable con soyeux. Ce poil divin détermina mon goût pour elle. Je devins fou du con de Madeleine Linguet, je lui demandai à le baiser. « Petit coquin ! me dit-elle, attends un moment. » Elle alla au puits tirer un seau d’eau et s’accroupit dessus… Elle revint et badina encore. Enflammé, hors de moi, je lui dis, dans ma fureur érotique : « Il faut que je lèche ce joli trou ! » Elle se mit sur le dos, les jambes écartées, je léchai ; la belle Madeleine hocha du cul : « Darde ta langue dedans, cher petit ami ! » me disait-elle, et je dardais, et elle haussait la motte. Je fourgonnais avec rage !…


Ainsi, je me trouvai réduit à la gamahucher pendant son sommeil, qu’elle avait profond, heureusement. Je profitais de son premier somme pour la découvrir, admirer son délicieux conin, qu’un joli poil follet commençait d’ombrager, et la gamahucher modérément. Ce ne fut qu’à la dixième nuit que je la sentis me riposter ; je redoublai les coups de langue, et elle émit !… La lumière était éteinte, quand Ingénue s’éveilla, en disant : « Ah !… ah !… ah !… ça me chatouille… ah !… » Elle crut qu’elle avait rêvé. Cependant elle dagua sa jeune sœur, couchée avec elle, de plusieurs coups de coude, comme si elle eût pensé que cette enfant l’avait chatouillée.

Je priai ma fille de se laisser raser la motte. Elle se cacha le visage dans mon sein. Traitdamour aussitôt la renversa sur un foutoir, le con au grand jour. « C’est pourtant dommage ! dit-il en le maniotant, la perruque en est superbe !… Je vais d’abord employer les ciseaux. Nous mettrons ce poil soyeux sous verre, dans un cadre doré : ce seront de précieuses reliques ». Il coupa. Ensuite il tira d’une jolie boîte, une savonnette parfumée, et savonna longtemps le conin. Comme cette opération excitait Conquette, elle me pria d’appuyer mes lèvres sur sa bouche. Elle me dardota sa langue, pendant tout le temps qu’on fit la barbe à son con, et lorsqu’il fut rasé, on le lui lava d’eau-rose. On lui sécha les cuisses avec des linges doux, et Tendrelys mit le beau poil de la dépouille sous le verre à cadre. Puis le conin sans barbe fut livré à l’admiration de l’assemblée. Tout le monde, surtout les filles, jusqu’à la modeste Tendrelys, qui, disait-elle, n’était venue que pour voir, et rougissait de tout, le trouvaient si appétissant qu’elles demandèrent à le baiser et qu’elles se jetèrent dessus. La jolie chapelière colla ses lèvres vermeilles sur le con rasé, et sa langue alla dans la fente exciter la volupté. Rosemauve, qui arrivait, vint sur elle comme une enragée, la débusqua, et gamahucha si vivement la déesse, qu’elles émirent toutes deux. Les hommes eurent leur tour ; ils sucèrent le connôt déchargeant, et le firent décharger encore…
 

mercredi 9 mars 2016

L'assalive ou comment il gridote la trilite


Explorateur du graphisme comme du langage, Michaux surprend toujours par le rythme pur de ses phrases. Un petit recueil, qui fut publié en 1997, avait permis de réunir quelques textes inédits ou publiés dans des revues, mais non repris en volume : A Distance (textes réunis par Micheline Phankim et Anne-Elisabeth Halpern, Mercure de France, 135 pages, 10,67 €). On y retrouve sous le titre « Rencontre dans la forêt » un poème érotique que je tiens (sous ma seule responsabilité) comme l’un des plus beaux de la langue française. Publié dans la revue « Transition » en 1935, puis en plaquette sans nom d’éditeur en 1952, il semble bien un pastiche du « Grand combat » que Michaux publia en 1927. Sa forme même, sans doute, le fit échapper à la censure soucieuse des « bonnes mœurs ». (Thierry Savatier)




D'abord il l'épie à travers les branches.
De loin, il la humine, en saligorons, en nalais.
Elle : une blonde rêveuse un peu vatte.

Ça le soursouille, ça le salave,
Ça le prend partout, en bas, en haute, en han, en hahan.
Il pâtemine. Il n'en peut plus.
Donc, il s'approche en subcul,
L'arrape et, par violence et par terreur la renverse
sur les feuilles sales et froides de la forêt silencieuse.
Il la déjupe ; puis à l'aise il la troulache,
la ziliche, la bourbouse et l'arronvesse,
(lui gridote sa trilite, la dilèche).
Ivre d'immonde, fou de son corps doux,
il l'envanule et la majalecte.
Ahanant éperdu à gouille et à gnouille
- gonilles et vogonilles -
il ranoule et l'embonchonne,
l'assalive, la bouzète, l'embrumanne et la goliphatte.
Enfin ! triomphant, il l'engangre !
Immense cuve d'un instant !
Forêt, femme, ciel animal des grands fonds !
Il bourbiote béatement.
Elle se redresse hagarde. Sale rêve et pis qu'un rêve !
Mais plus de peur, voyons, il est parti maintenant le vagabond
et léger comme une plume, Madame. 


Henri Michaux
Rencontre dans la forêt


Illustration Jean-Pierre Ceytaire



samedi 5 mars 2016

Journées révolutionnaires

Est-ce une tableau d'André Collot ou l’œuvre de Jean-Marie Collot, dit Collot d'Herbois.

COLLOT curiosa5

COLLOT curiosa6

Illustration attribué à André Collot

jeudi 3 mars 2016

L’odeur maquillée de la fente

Mademoiselle mon cœur
Mise à nue dans la dentelle
La bouche parfumée
Le pipi coule de ses jambes
L’odeur maquillée de la fente
Est laissée au vent du ciel
Un nuage
Dans la tête
Se réfléchit à l’envers
Une merveilleuse étoile
Tombe
Cœur criant comme la bouche
Le cœur manque
Un lis est brûlant
Le soleil ouvre la gorge.


Mademoiselle mon cœur
Georges Bataille 


il y en a un qui est quand même plus hardcore, c’est là où il dit cette phrase sublime qui est vraiment assez marquante : « Je t’aime comme on chie ». C’est du pur Bataille, c’est encore assez cosmique et il parle des étoiles, de la nuit, d’un cerf qui bande, d’un orage, il y a une sorte de coït cosmique, qui est aussi très cru. Le texte passe aussi d’images très poétiques à des images crues et je trouve cela très fort parce que c’est perturbant. J’ai beaucoup d’admiration pour lui parce que je le trouve courageux d’avoir exploré ces abîmes, tous ces entre-deux complètement glissants, doubles, où on ne sait plus comment on s’appelle ou où l’on est ; il a été loin dans certains territoires, par exemple même dans l’abjection, où il faut un certain héroïsme pour aller explorer, parce qu’on n’a pas envie d’aller là où c’est sale. Et même il faut être courageux pour aimer cela et pour le dire, en fait (Arthur H