mardi 23 mars 2010

Les grenouilles d'Ungerer

Elles se déchainent les grenouilles de Tomi Ungerer (ce sont surement des crapauds d'ailleurs). C'est grâce au cabinet des curiosités que je découvre cette oeuvre. Personnellement je connaissais l'auteur pour enfant et notamment les 3 brigants.

Elles rigolent et s'en donnent à pleines joies et à pleine bouche. Ça va souvent de paire d'ailleurs. On a envie de chanter





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lundi 22 mars 2010

Ecole de langue selon Gicerilla

Thomas jeune ado de banlieue va se faire dépuceler par Jeannine La concierge de son lycée. Gicerilla a été très gentille d'inventer ce personnage que tout ado aimerait rencontrer.

Voilà un extrait de la scène pour vous donner envie du texte en entier.

Palpitante à son tour, elle déglutit avec difficulté et lui dit "Commence par la caresser les seins et les fesses et les cuisses. N'oublie surtout pas de l'embrasser pendant les caresses. Ensuite, plonge lentement ta main vers ses cuisses mais pas dans son slip. Caresse son sexe à travers ses dentelles en insistant sur le clitoris, mais surtout n'appuie pas, cette zone est très fragile." Thomas a remonté tout à fait la jupe et plonge maintenant son visage dans son buisson.

Je voulais m'arrêter ici mais c'est trop chaud

"Aaaah, non, attends un instant" hoquète-t-elle "écoute, c'est important. Trouve la bonne position: laisse-la te guider si elle s'offre à toi. Sois toujours très doux. Pour cela, mieux vaut utiliser toute la surface de ta langue que le seul bout pointé. La plupart des filles attendent de vous des lèchement longs et doux." Thomas glisse sa langue dans la fente inondée de Jeanine qui gémit encore et il applique pas à pas les conseils qu'elle lui prodigue. Elle geint et le repousse un instant. "Attends donc vilain, caresse-moi les seins pour t'occuper, il faut bien que je continue !" Et il mignotte à nouveau les seins devenus marbre chaud. "Trouve le rythme, c'est important le bon rythme, le clitoris a besoin de repères. Si tu changes tout le temps de cadence, il ne s'y retrouve plus... Ah !" Thomas est reparti à son ouvrage et Jeanine fond sous la caresse. "Non, attends, je n'ai pas fini, je...". Excité par les plaintes de son cobaye il redouble de délicatesse. "Juste un instant, écoute bien."

Je voulais m'arrêter ici c'est trop chaud, mais vraiment il faut lire la fin chez l'auteur. C'est ici.


dimanche 21 mars 2010

Californication : l'éjaculation faciale

On va classer cet épisode dans la série humour. La scène est parfaitement rythmée et superbement filmé et la bande son est extraordinaire : musique, jouissance, éjaculation et les différents ahh.

J'aurais pu titrer Dude she's gonna blow mais mon public est en grande partie primaire, il faut tout lui expliquer, aussi je cède à la facilité.

La musique est selon le forum de la série Keep On de DJ Champion.

C'est une scène culte de la série


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jeudi 18 mars 2010

Gym de filles

Encore un moment fort de gymnaste.

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Le blog Passion Elle est en stand by il reprendra un jour quand la vie aura pris le dessus. Bon courage les filles.

Le retour du gamahuchage

Ne voulant départager cunnilinctus ou cunnilingus, revenons au gamahuchage.

Lu dans un vieil article (dans le temps internet) du blog les délaissement dans le boudoir.

Une petite gamahuche, c'est une petite visite en entrejambe, un entrechat, une bouche pleine de courage qui vient conter fleurette dans le champs de Mademoiselle. La langue polissonne effleure et cajole, gambade, fait des bonds et des cabrioles. Et puis bientôt galvanise. Variations de cadence, les mains toutes en mouvement et en pression des seins, le nez furète dans la toison ou sur un mont de Vénus amarante. Mademoiselle se gonfle et se cambre. A l'heure du baiser de serpent, petite morsure et venin distillé au plus profond d'elle même, Mademoiselle fait toutes ses gammes jusqu'au plaisir strident.

Photo sans origine (Désolé)

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mercredi 17 mars 2010

Impuissance libertine

Selon Wikipédia Selon certains, Remy Belleau est le moins lyrique des poètes de la Pléiade, le plus pudique au dire d’autres, Rémy Belleau ne déborde certainement pas d’imagination et il imita plus qu’il ne créa, mais il demeure un orfèvre du verbe

Alors, pourquoi Belleau?

Parce que Nabokov dans Lolita

"Que diraient mes éditeurs, ces personnages hautement académiques, si je citais dans mon manuel la vermeillette fente dont parle Ronsard ou ce ''petit mont feutré de mousse délicate, tracé sur le milieu d'un filet escarlatte", de Remy Belleau, pour ne mentionner que ces deux-là ?

Parce que Ronsard  donc et sa merveillette fente (LMF)

Je te salue, Ô merveillette fente,Qui vivement entre ces flancs reluis ;Je te salue, Ô bienheureux pertuis,Qui rend ma vie heureusement contente !

Parce que la note en bas de page de l'ouvrage mis en ligne par google book :

Nous regrettons pour notre auteur qu'il n'ait pu soustraire sa muse à la dépravation de son siècle. Il a payé une seule fois , mais trop complètement, son tribu au goût licencieux de l'époque, par cette pièce que nous aurions volontiers négligée si nous n'avions pris l'engagement de donner les oeuvres complètes du poète nogentais.
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Mais comme Cerise libertine ne se censure pas voilà ce texte.

Qvel defaftre nouueau, quel eftrange malheur
Me brade le Deftin, me banniffant de l'heur
Dont le pouuois iouyr cefte nuit pres de celle
Qui brufle comme moy d'vne amour naturelle!
Hé quoy? tenant ma langue aupres l'yuoire blanc
De fa bouche de bafme, enté flanc contre flanc,
Voyant du beau Printemps les richeffes efclofes,
Deffus fon large fein les œillets & les rofes,
Vn tetin ferme & rond en fraife aboutiffant,
Vn crefpe d'or frifé fur vn teint blanchiffant,
 

Vn petit mont feutré de moufle delicate,
Tracé fur le milieu d'vn filet d'efcarlate

Sous vn ventre arrondi, graflet & potelé,
Vn petit pied mignard, bien fait & bien moulé,
Vne gréue, vn go no ail, deux fermes rondes cuifles,
De l'amoureux plaifir les plus rares delices,
Vn doux embraflement de deux bras gros & longs,
Mille tremblans foufpirs, mille baifers mignons. <
Mon ... fait le poltron, cltant en mefme forte
Qu'vn boyau replié de quelque chéure morte :
Bref il relie perclus, morne, lafche & faquin,
Comme vn drapeau mouillé, ou vn vieil brodequin
Baigné, trempé de l'eau, comme fi la tempefte
Euft voulu triompher des honneurs de ma tefte !
Frappé d'vn mauuais vent, ie demeure fans cueur,
Flac, equeué, tranfi, fans force & fans vigueur.
Qu'eft deuenu ce ... à la pointe aceree,
Et rougiffant ainfi que la tefte pourpree
Qui couronne flottant le morion d'vn coc,
Roide entrant tout ainfi que la pointe d'vn foc
Qui fe plonge & fe cache en toute terre graffe,
lufqu'aux ? ce ... eftoit enflé d'audace,
Efcumant de colere, & de fumante ardeur :
Ce ... comme vn limier qui de flairante odeur
Suiuant le trac d'vn de bonne efperance,
Toufiours gonflé d'orgueil & gorgé de femence,
Et qui pour galopper ne faifoit du retif,
Mais maintenant, ô Dieux, eft couard & craintif?
Donc pour te faire arcer, mon ..., il te faut ores
Vne vieille à deux dens qui fe fouuienne encores
De Ieanne la pucelle, à qui l'entrefeflbn
Sans enflure, fans poil, foit gelé de friflbn,
Et fi peu frequenté qu'on fente de la porte
Vn relant vermoulu, vne peau defia morte,
Entrouurant tout ainfi qu'vn fepulcre cendreux,
Beant fur le portail tout rance & tout poudreux,
Où pende pour trophee & pour belles enfeignes
Vn vieux crefpe tiffu des léures des areignes :
Vn ... baueux, rongneux, landieux & peautreux,
Renfrongné, decoupé, marmiteux & chancreux.
Tel ... fera pour toy, afin de mettre au plonge
Dans l'abyfme profond ce nerf qui ne s'allonge,
Et qui ne dreffe point, gliffant comme vn poiflbn
Qui fretille goulu autour de l'ameçon,
Mais qui iamais ne prend amorce à la languette :
Vne trippe, vne peau, vne fauatte infecte,
Rebouché, remoufle, & pliant de façon
Que fait contre l'acier vne lame de pion :
Braue fur le rempart & couard à la brefche,
Vn canon demonté fans amorce & fans mefche,
Vn manche fans marteau, vn mortier fans pilon,
Vn nauire fans maft, boucle fans ardillon,
Vn arc toufiours courbé & qui iamais ne bande,
Vn nerf toufiours lafché & qui iamais ne tende.
Il faut donc pour ce ... vn grand ... vermoulu,
Vn ... demefuré qui deuore goulu
La tefte & les , pour le mettre en curee,
Vn ... toufiours puant comme vieille maree.
Tel ... fera pour toy, puis qu'vn autre plus beau
Ne peut faire roidir cefte couarde peau.
Adieu, & iamais plus ne t'aduienne entreprendre
De faire le vaillant, toy qui ne fçaurois tendre :
Adieu, contente-toy, & ne pouuant dreffer,
Que le boy., ridé te ferue de piff...

lundi 15 mars 2010

Je vous aime

Pour ce rien, cet impondérable
Qui fait qu'on croit à l'incroyable
Au premier regard échangé
Pour cet instant de trouble étrange
Où l'on entend rire les anges
Avant même de se toucher
Pour cette robe que l'on frôle
Ce châle qui tend vos épaules
En haut des marches d'escalier
Je vous aime
Je vous aime

Pour la lampe déjà éteinte
Et la première de vos plaintes
La porte à peine refermée
Pour vos dessous qui s'éparpillent
Comme des grappes de jonquilles
Aux quatre coins du lit semées
Pour vos yeux de vague mourante
Et ce désir qui s'impatiente
Aux pointes de vos seins levées
Je vous aime
Je vous aime

Pour vos toisons de ronces douces
Qui me retiennent, me repoussent
Quand mes lèvres vont s'y noyer

Pour vos paroles, démesures
La source, le chant, la blessure
De votre corps écartelé
Pour vos reins de houle profonde
Pour ce plaisir qui vous inonde
En long sanglots inachevés
Je vous aime
Je vous aime


Jean Ferrat

samedi 13 mars 2010

Hommage à Jean Ferrat

L'amour est cerise

Laisse-moi sans crainte
Venir à genoux
Goûter ton absinthe
Boire ton vin doux
Ô rires et plaintes
Ô mots insensés
La folle complainte
S'est vite élancée

Défions le monde
Et ses interdits
Ton plaisir inonde
Ma bouche ravie
Vertu ou licence
Par Dieu je m'en fous
Je perds ma semence
Dans ton sexe roux



mardi 9 mars 2010

Metaorigine du monde

Moi, j’adore le cunnilingus, aussi bien homme que femme. Tu peux faire du chaud et du froid avec la bouche ! avoir cette tête entre mes jambes d’abord c’est une vue très agréable. Un bon cunnilingus c’est quelqu’un qui s’amuse à faire un cunnilingus, qui aime ça... changer de rythmes, mordiller, tirer, je ne sais pas, faire plein de choses... mais pas faire du technique. Quelqu’un qui découvre d’aussi prêt mon sexe ! Moi, j’adore faire des cunnilingus... j’aime tout. J’aime l’odeur, j’aime le goût ; avec un cunnilingus la femme elle réagit sur plein de choses ; tu sens le corps bouger. Et puis d’avoir ton visage pour ainsi dire presque à l’intérieur du sexe, c’est extraordinaire. C’est toute ta tête qui est prise dans un sexe ; tu as les yeux, ton visage. Tu es vraiment à l’intérieur, oui, tu retournes aux sources ! (...)
 
A retrouver dans l'oeuvre (collective) à partir de l'oeuvre de Reynald Drouhin Métaorigines du site incident.net.

mardi 2 mars 2010

La chose

Après Au bout de la langue en 2004, Bazbaz revient avec la chose. Il était naturel que baiserfrançais y consacre un tout petit billet.

BazbazWeb