Ainsi l'article d'Agnès Giard sur la sortie de l'ouvrage de Jean Da Silva Du velu au lisse (histoire et esthétique de l’épilation intime). Dans la Blogosphère le billet à plus d'importance que le livre.
Remettons en évidence la gravité de ce conflit avec Gérard Zwang (qui apparait également comme un partisan du sexe naturelle) et son ouvrage de 1979 "Le Sexe de la Femme", Editions Pygmalion
extraits :
Tout est reproché à la vulve et au vagin, de leur anatomie comme de leur physiologie : navrante litanie !
*
Le sexe de la femme est velu : d'une façon générale, la femme n'a pas
le droit de posséder du poil ; c'est gênant, disgracieux, sale.
*
Le sexe de la femme est trop compliqué. L'ensemble de ses plis et
replis paraît bien trop exubérant, injustifié, pour ce qui, après tout
n'annonce qu'un trou. Complication absurde et fastidieuse de la margelle
du puits vaginal.
*
Le sexe de la femme sent mauvais. Le smegma vulvaire, fermentant,
répand certes miasmes évoquant aussi bien le poisson avarié que le lait
aigre. Mais il faut au moins trente-six heures de négligence pour en
arriver à ce fâcheux résultat (...)
*
Le sexe de la femme est humide. Un organe qui coule ne semble jamais
très sain. Pourtant familiarisé avec l'humidité de sa bouche, l'homme
imagine mal que l'entrecuisse puisse être naturellement moite et fluent.
La lubrification vulvo-vaginale physiologique lui paraît un peu sale, à
tout le moins louche. (...)
* Le sexe de la femme saigne.(...)
* Le sexe de la femme est maléfique.(...)
* Le sexe de la femme est creux.(...)
Malheureusement
pour lui, le sexe de la femme ne ressemble à rien à une fesse ; velu,
humide, compliqué et creux, il fait tache au beau milieu du corps
féminin, il le dépare, l'enlaidit. Voilà la principale origine de son
inexcusable censure esthétique, comme du flot de qualificatifs injurieux
qui déshonorent tant de langues humaines."
J'espère qu'en pratiquant ce blog vous ne partagez pas ces bullshits.
1ère illustration : avec poil façon Commune de Paris 1871.
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