Le 8 mars, c'est la fête de ma race. La journée de la femme.
Ce
jour-là, mesdames, si votre homme vous demande "Qu'est-ce qu'on mange ?
", vous avez le droit de lui répondre "Ma chatte, mon amour".
Et
la journée de la sodomie, c'est quand ? C'est où la foire au cul ?
L"année de la cochonne, c'est déjà passé ? Et la journée des hommes,
elle tombe en même temps que la nôtre ? Parce que c'est quoi, une femme,
quand il y a personne dedans ?
Le problème, désormais, ce n'est plus pour qui on nous prend, c'est comment on nous prend. Mais où sont les hommes ?
On
est passées du coq à l'âne, de Casanova à Lalanne, du stade anal au
stade de foot, du septième ciel au trente-sixième dessous. On est
passées au bas débit. C'est le supplice de tantale, le temps des queues
de cerises. Arrêtez avec vos bouquets de marguerites. Etes-vous vraiment
devenus l'ombre de nos chiens ? On connaît la chanson. Depuis le temps
qu'on roule des pelles aux crapauds, on le sait, nous, que c'est fini
les contes de fées, la queue de Mickey et le prince charmant avec son
cheval. Quitte à ce qu'il y ait des chevaux dans l'histoire, on aimerait
autant que ce soit la horde sauvage.
On apprécie les bas-reliefs,
la petite goutte qui perle, l'odeur sous vos bras, les gros mots et
l'éjaculation faciale ; l'amour quoi. L'amour ouf !
Nous, ce qu'on
voudrait, c'est la journée de la femme légère. On veut des formes à
épouser, des coups de foudre en pagaille, des preuves d'amour, des
oiseaux rares qu'ont le sens du vice. Ça va être notre fête, mais il est
où le roi des cons ?
Descendez de vos Vélib'. Restez pas planqués
sous la minijupe de votre mère. Arrêtez de partir avec nos frères.
Revenez, on ne sait plus sur quoi s'asseoir.
La journée de la femme deviendrait la plaie de la police des moeurs.
En attendant, avec Miss.Tic, le jour de la femme on ira au musée de l'homme.
La gabin siné hebdo n° 26 du 4 mars 2009
Je reprends la même oeuvre de Miss.tic que le silence qui parle moi elle me fait kiffer.
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