Des tarés internationaux pensent qu'il suffit d'une journée par an
pour anesthésier les causes qu'ils jugent perdues : journée des lépreux,
de la faim, de la paix...journée des femmes. Comme si nos compagnes ne
méritaient pas d'être honorées de 365 à 366 jours par an !
Pas un
d'entre eux n'aura pensé à célébrer, en ce jour, la fabuleuse ouverture
sur le monde qu'elles ont entre les cuisses et par laquelle la plupart
d'entre nous découvrirent que l'univers ne se limite pas à un prodigieux
aquarium, molletonné mais étroit !
Pourtant, l'assemblage unique
de chairs sensibles, internes ou externes, que tant de mâles et de
filles décomplexées adorent explorer à rebrousse-poils mérite
célébration !
Effleurons, léchons, suçons ce gland clitoridien
minuscule, subtil et turgescent, que des fibres mystérieuses relient aux
mamelons et au plus profond du cerveaux !
Ecartons doucement ces successions de lèvres qu'une source discrète ou un torrent de désir peuvent rendre si accueillantes !
Dévalons
cette piste d'amour qui, du clitoris au sphincter urinaire, nous lance,
si l'on en prend le temps, vers les profondeurs marines des tempêtes
orgasmiques, leurs répliques anales et leurs sources cérébrales...
Un édito, c'est court, excusez l'orgasme précoce, mais vive la journée des cons !
André Langaney Siné hebdo n° 26 mercredi 4 mars 2009
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