Comme un flot grossi par la fonte
Des glaciers grondants,
Quand l'eau de ta bouche remonte
Au bord de tes dents,
Des glaciers grondants,
Quand l'eau de ta bouche remonte
Au bord de tes dents,
Je crois boire un vin de bohême,
Amer et vainqueur,
Un ciel liquide qui parsème
D’étoiles mon coeur!
Amer et vainqueur,
Un ciel liquide qui parsème
D’étoiles mon coeur!
Charles Baudelaire, le serpent qui danse
« La belle d’abandon » [7] (filmée par Hou) a la grâce de fondre en une même bouffée charnelle ce que la modernité a pour culture d’opposer : l’obscénité et la délicatesse.
Le texte ci dessus est extrait d'un article de Stéphanie Eligert sur remue.net.
La fin est délicieuse on sent le désir chez celle qui écrit : Dire Shu Qi : sentir la petite grâce truffée de ce « shu », si mignon à prononcer parce qu’il s’articule tout doucement et très vite, « au bord des dents » [9], avec une sorte de minutie souffleuse. Cela cerne encore une autre pornographie de Shu Qi, celle qui s’écoule, avant même qu’on la regarde, du chuintement liquide de son nom.
Shu Qi dans toute sa dualité dans ces 2 extraits ...
et notamment Three Times de Hou Hsiao-Hsien
Et le transporteur, alors. Oui j'oubliais, qu'est-ce qu'il en fait Besson de ces lèvres... il les bâillonne.
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