jeudi 28 novembre 2024

Ne te courbe que pour aimer

Cet aphorisme de René Char en titre pour cet article qui rend hommage à l'équipe de la bibliothèque municipale de Besançon qui ont découvert dans leur grenier 116 lettres écrites entre novembre 1872 et mai 1873 entre le peintre Gustave Courbet et Mathilde Carly de Svazzema.

Mais chère Putain, réfléchis donc, tu sais que je t’adore, tu sais que je fais des choses injustes pour t’être agréable ; tu sais que je donnerais je ne sais quoi en ce moment pour sucer ton con, mordre tes poils dorés, ta motte et dévorer tes grands tétons pointus, te décharger dans la bouche, t’embrasser ton ventre proéminent, te caresser les flancs amoureusement avec ma langue, l’introduire si je pouvais dans ton autre petit con entre tes belles fesses, que sais-je !!

Et en réponse

L’aveu de ton amour, de ton adoration pour moi doit à lui seul me donner le courage qu’il me faut ! Et j’aurai mon con tout prêt à recevoir les sensations qu’il te plaira lui faire éprouver. Ces grands tétons pointus n’ont pas bandé parce que j’étais malade, la fièvre me dévorait ! Je n’avais point sommeil du tout et des nuages épais obscurcissaient ma vue.

Dix ans plus tard on aura les lettres de Maupassant à Gisèle d’Estoc. Il n'y a que dans la correspondance epistolaire que se lit la vérité.


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