mercredi 15 juillet 2009

Le petit capucin au sein du cloître

Foutre, qu'elle est délicate ! 

Toute blanche, toute l'ivresse toute suave de ses émois. Gambade sur ta terre, charmante, ouste! Je te vois, coquine, essouffle un peu ton corps que j’oie le feu des orifices, saute, élève-toi, tombe vers moi - non ! Populace au gras du ciel ou reine de ta motte flottante, fragile. Sur ta couche étale ces beaux attraits, douce vermine. Misère que la création, l'action est où, où cette frénésie vous foudroie-t-elle ? Commun, je trahis. Mort, pourquoi non, pour que les assauts venteux soulèvent ma pierre tombale, bancale, et qu'ils sèchent ta langue sur mes os. D'un soir nous fûmes putréfiés. Pourquoi non ? Au signe de ta substance, j'effleure ses antres. Tout l'à-coup érige nos formes et je crois étreindre l'esprit. Le petit capucin au sein du cloître quête sa confusion, moi, je veux mon désir. Ça suinte, la friponne qui mignote mes tripes m'inspire.
Foutre, où est la perfection ?

(La suite)

Extrait de L’éon et sa lie pure
Loïc Decrauze
Les Boyaux de la Pomme à Guillaume, Loïc Decrauze, éd. Res Universalis, 1987, p. 53

Petit mot : vous me dirais que je vois des cunnilingus partout et c'est vrai que la vision du sexe féminin est obsessionnelle.
Mais cette phrase résonne sans raison : Le petit capucin au sein du cloître quête sa confusion, moi, je veux mon désir.

Illustration envoyée par Libertin123

monasterew

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