Foutre, qu'elle est délicate !
Toute
blanche, toute l'ivresse toute suave de ses émois. Gambade sur ta
terre, charmante, ouste! Je te vois, coquine, essouffle un peu ton corps
que j’oie le feu des orifices, saute, élève-toi, tombe vers moi - non !
Populace au gras du ciel ou reine de ta motte flottante, fragile. Sur
ta couche étale ces beaux attraits, douce vermine. Misère que la
création, l'action est où, où cette frénésie vous foudroie-t-elle ?
Commun, je trahis. Mort, pourquoi non, pour que les assauts venteux
soulèvent ma pierre tombale, bancale, et qu'ils sèchent ta langue sur
mes os. D'un soir nous fûmes putréfiés. Pourquoi non ? Au signe de ta
substance, j'effleure ses antres. Tout l'à-coup érige nos formes et je
crois étreindre l'esprit. Le petit capucin au sein du cloître quête sa
confusion, moi, je veux mon désir. Ça suinte, la friponne qui mignote
mes tripes m'inspire.
Foutre, où est la perfection ?
(La suite)
Extrait de L’éon et sa lie pure
Loïc Decrauze
Les Boyaux de la Pomme à Guillaume, Loïc Decrauze, éd. Res Universalis, 1987, p. 53
Petit mot : vous me dirais que je vois des cunnilingus partout et c'est vrai que la vision du sexe féminin est obsessionnelle.
Mais cette phrase résonne sans raison : Le petit capucin au sein du cloître quête sa confusion, moi, je veux mon désir.
Illustration envoyée par Libertin123
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