Tout près du sexe qui fleurit dans les poils roses
Il est pour les amants une place à baisers.
C’est là que rêvent les visages épuisés
Et que la cuisse est tendre aux sourires moroses.
Il est pour les amants une place à baisers.
C’est là que rêvent les visages épuisés
Et que la cuisse est tendre aux sourires moroses.
Nul duvet, si léger qu’il soit, n’y vient ravir
L’extase de la lèvre à la peau qui frissonne
Et la chair fraîche y peut lentement assouvir
Le cruel amoureux qu’un charme passionne.
L’extase de la lèvre à la peau qui frissonne
Et la chair fraîche y peut lentement assouvir
Le cruel amoureux qu’un charme passionne.
Plus douce que la joue et pure que les seins,
La cuisse est là si blanche au milieu des coussins
Que la bouche y promène en souriant sa grâce,
La cuisse est là si blanche au milieu des coussins
Que la bouche y promène en souriant sa grâce,
Et cherche à ranimer sous les baisers voilés
La trace et le parfum des spermes écoulés
Sur le grain d’une peau voluptueuse et grasse.
Merci à Valmont du boudoir libertin pour le poème de Louÿs
La trace et le parfum des spermes écoulés
Sur le grain d’une peau voluptueuse et grasse.
Merci à Valmont du boudoir libertin pour le poème de Louÿs
Et à Belami de CadavreEsquiz pour le tableau intitulé La clef de l'origine
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire