vendredi 31 mars 2017

Le cunnilingus du dabe

Il use de la bonne vieille méthode dite de "l'enveloppe cacheté". Sa langue vieillarde part du milieu de la cuisse, la lèche largement en remontant jusqu'à atteindre le milieu géographique de la personne. Pour la France, c'est bourges, pour une dame c'est le lieu-dit clito. Là, il y a fouissage prolongé, forte intervention labiale, léger mordillage, plongeon du nez dans la fournaise, introduction effective du médium en renfort dans la région située sous le menton de messire Achille. Glabouillage et suçotage sont les deux mamelles de la France ! Le dabe interrompt la manœuvre  et sa bavarde se remet à repter sur la cuisse d'en face pour assurer le complet triangle des Bermudes. Ensuite il recommence dans le sens contraire. Cette pratique ne laisse pas July 1er indifférente puisqu'elle émet des râles qui en disent plus que des paroles sur son contentement organique.

Vous aurez reconnu le verbe de Frédéric Dard  dit San Antonio. Extrait de Le silence des homards 1992 éditions Fleuve Noir.


 Illustration inconnu Bouffant le "Turc"

Frédéric Dard qui rend hommage à Victor Hugo, Victor pour les dames et Totor pour Juliette Drouet dont il aimait le minou. 

Il a également créé les frères Victor et Hugo Drouet. L'un est insulteur, l'autre est rêviste. (Mets ton doigt où j'ai mon doigt)

Et listant les barbus célèbres : Je râperais une frangine si je la dégustais dans cet état. Tu crois que la Juliette Drouet aimait que son Totor lui fasse minouche? Et madame Gambetta, hein? Madame Tristan Bernard? Madame Castro? Madame Charles Magne? Madame Tolstoï? Elles devaient avoir les cuisses irritées ces chéries. Cela dit, les sensations voluptueuses compensaient l'inflamation.

mercredi 29 mars 2017

Viens lécher ça

Une nouvelle lettre de Paul Léautaud à Anne Cayssac.Il n'y a pas de retenue bête.
Mardi 18 septembre 1928
J’envoie ces notes griffonnées samedi soir chez moi. J’espère qu’on pourra lire.
Te rappelles-tu, aux débuts, quand je te faisais déjà des compliments de ton con, que tu t’amusais à le regarder dans une glace pour voir comment c’était fait : tout rose, me disais-tu.
Te rappelles-tu un jour d’été, tous les trois dans la salle à manger là-bas, toi en train de coudre, il t’a pris soudain une idée – tu t’es levée en me faisant signe, nous sommes partis du côté de la cuisine et dans le couloir tu m’as dit : « Viens me lécher le con », ce qui a été fait aussitôt, toi installée et troussée sur la table de la cuisine.
Je parie que tu ne te rappelles pas où se situe la première fois que tu m’as branlé si merveilleusement, en regardant la figure que je faisais ?
Tu dois te rappeler – c’est plus près – la première fois où tu m’as fait si bien décharger avec la bouche, sans aucun secours des mains. C’était au retour d’une scène fameuse. Elle t’avait mise en train, il faut croire. Tu étais ravie d’avoir si bien [illisible]. Madame…
Te rappelles-tu dans quelles circonstances tu m’as dit : « Je sucerai, mon cher. Je sucerai tant que vous voudrez. J’avalerai si vous voulez. »
Te rappelles-tu une fois que je t’ai baisée là-bas par terre, allongée par terre dans la cuisine, un matin. Tu étais si jolie, tu avais un visage d’une telle expression en te faisant remplir ainsi que je le revois toujours.
Te rappelles-tu quand nous faisions les lettres pour la L… ta façon de me donner du style, en te fichant le cul à l’air sur la chaise longue d’une chambre en me donnant ton con à lécher.
Te rappelles-tu un peu avant ton départ, cette année, ce que tu as dit te sentant en état : « Ca coule, ça jute, viens lécher ça. Mieux vaut que ce soit toi qui l’aies que ma chemise. »
Te rappelles-tu il n’y a pas longtemps, chez toi, un soir, au commencement d’une séance, pour me lécher les couilles, que tu as voulu t’y prendre en me faisant coucher sur le côté et en passant la tête par-derrière, ce qui était encore plus cochon.
J’en passe ! Il a fallu que je te rencontre pour savoir ce qu’est une femme qui aime et sait faire l’amour et sait s’y montrer spirituelle, c’est-à-dire sans retenue bête. Rien ne compte pour moi avant toi. Je crois de mon côté que je n’ai pas été un trop mauvais partenaire. Nous nous sommes complétés l’un l’autre. Le mérite t’en revient. Rien que la vue de ton nez me met la queue en l’air.
 Dessinateur inconnu

dimanche 26 mars 2017

ODF La blanche hermine

Elle avait mis ses deux cuisses sur les bras du fauteuil, pendantes des deux côtés, le bassin très élargi, offrant le con dans l’écartement le plus indécent et le plus favorable pour l’inspection et pour l’exploration de la cavité satinée, exhibant dans le haut à l’entrée, au-dessous d’une fine toison noire, un vrai clitoris de tribade, gros, luisant, et d’un rouge vif, que je voyais très bien de ma cachette éloignée. Le bas des fesses reposait sur le bord du fauteuil, larges, épanouies, le dos renversé, la chemise retroussée jusqu’au nombril.

J’aurais volontiers pris la place de la langue qui allait venir labourer cette chair ouverte, des lèvres qui allaient se coller là, des dents qui allaient croquer cette praline rose parfumée. Une furieuse démangeaison fouettait mon sang incendié par cette exhibition luxurieuse de chairs nues étalées dans la plus lubrique indécence, mais je devais rester simple spectateur.


Mais déjà la soubrette agenouillée devant le vermeil sanctuaire, me cachait l’objectif, et priait avec une aimable ferveur, qui se manifestait sur le visage ému de la maîtresse, et sur la petite gorge menue, que la chemise très ouverte laissait toute entière à découvert les petits seins blancs et ronds se soulevaient berçant la pointe vermeille ; ses lèvres s’entr’ouvrirent, et elle soupira tendrement, la tête penchée sur l’épaule, les yeux mi-clos.



La soubrette se releva, tandis que la maîtresse restait dans la même posture, plus indécente encore, avec la chair plus ouverte, et la mousse qui luisait sur son bouton rutilant, et dans les poils noirs d’alentour, comme dans l’attente d’une seconde fête.

Ici je vous laisse découvrir cette chose mais uniquement si votre lubricité est suffisante. Ce chapitre de la blanche hermine inspirera Apollinaire pour Les onzes milles verges publié en 1907 et signé des initiales A.G.. On retrouve également l'odor di femina dans les mémoires d'un jeune Don Juan

Illustration Mario Tauzin
Le recueil de planches érotiques de Mario Tauzin (1909-1979) Interdit aux adultes paru pour la première fois vers 1930. 

ODF le secret du goût du cunni

— Ta sœur connaît-elle le joli jeu de bouche à bouche ?
— Si elle le connaît, la chérie, je le crois bien qu’elle le connaît. Je l’aime trop, ma mignonne sœurette, pour ne pas le lui avoir appris, en le lui faisant dans son joli nid. Viens ici, ma jolie Suzon, viens ma sœurette aimée, que je te fasse mimi devant not’ maître. Viens me faire pipi dans la bouche, ma belle.
Suzanne à cet appel saute sur sa sœur, s’accroche au cou, et grimpe comme une chatte, le long du corps nu, jusqu’à ce que sa petite toison noire soit à la hauteur du nez. Elle passe ses jambes, l’une à droite, l’autre à gauche, les cuisses sur les épaules, les pieds ballants dans le dos ; elle cambre ses reins, avance son derrière, les fesses élevées, pour poser son chat sur la bouche de sa sœur, qui se colle au bijou parfumé, la tête en arrière, et elle se livre avec un plaisir évident à sa chère besogne dans ce con choyé.
 Tony Bastos

Elle descend comme elle avait grimpé. Sa sœur aînée avait des moustaches d’écume, mais elle avait aussi des gouttes dorées qui perlaient au bas du menton. Je me rapprochai, Janine avait quelque raison de dire à sa jeune sœur de venir lui faire pipi dans la bouche, la mignonne ne pouvait recevoir des coups de langue, sans que sa petite vessie prît part à la fin de la fête, c’est ce qui donnait ce petit goût acide à sa rosée d’amour.
Parbleu, voilà l’explication de la saveur âcre inexplicable après le bain et le lavage prolongé de ces bords. Je voulus m’en convaincre, je me précipitai sur le corps du délit, qui bâillait grand ouvert. Il y en avait encore sur les bords, ce qui ne me détourna pas de conduire l’affaire jusqu’au bout, tandis que sa sœur lui prenait la langue dans sa bouche. Je trouvai une preuve abondante du phénomène à la fin de la pratique ; quand elle flageola sur les jambes, pleurant de volupté, je léchai un mélange salé.

Illustration Tony Bastos des Perversions discrètes de la bourgeoisie (1973)

lundi 20 mars 2017

Rocking Bed Cunnilingus


Je n'ai pas trouvé d'entrée pour Steve Ashby en français. C'est le rôle de Planète cunni de pallier à cette absence.


Steve Ashby est né en 1904 en Virginie, travailleur agricole, il a commencé sa production artistique qu'en 1960 à la mort de sa femme. L'article d'artnet précise que certaines de ses œuvres explorent les positions sexuelles comme la bestialité et la masturbation femelle (la traduction est correcte?). Des pièces cinétiques, certaines se déplacent à la manivelle. Et la plupart utilisent des collages de photos de magazine ainsi que des morceaux des vêtements, des bijoux et des cheveux de sa femme.



Steve Ashby, born in 1904, did not begin making art until his wife died in 1960 and he’d retired from farm work in rural Virginia where he spent his whole life. Some of the painted plywood and tin pieces on view explore sexual positions as well as bestiality and female masturbation. Of the kinetic pieces, some move by hand-crank. And most make use of collaged magazine photos—ostensibly for realism—as well as snippets of Ashby’s wife’s clothing, jewelry, and hair. 


Voir un autre portrait sur le site americanart

 
Illustration Rocking Bed Cunnilingus de Steve Ashby
Wood with polychrome and metal parts. 13 1/2 x 20 3/4 x 22 in. Courtesy of Ricco/Maresca Gallery (Bob Roth Collection)

dimanche 19 mars 2017

Fuckosophie

For the Banners, which will hang three deep on the wall at White Cube next month, Gilbert and George have written their own ten commandments. “Fuck Him”, “Make cunnilingus compulsory” and “Fellatio for all” are among their edicts for 2015. The artists have also repeated phrases they have used in their work for several years, such as “Fuck the teachers”, “Ban religion” and “Decriminalise sex”.




The new works are also a form of protest, testament to Gilbert and George's vehement secularism. “Religion has done so much damage to people and still is. The wars that are going on all over the world are religious wars,” they say. “We still have bishops in the House of Lords—bishops held up the abolition of slavery by 30 years.” In characteristic contrariness, however, Gilbert and George say the banners are “pro, not against, even the one that says ‘Ban religion’”.




Banner par Gilbert and George. White Cube. 2015

Source : theartnewspaper.com

mercredi 15 mars 2017

Lèche-moi. Ça va me faire du bien.

Valérie me prit par la taille et me conduisit à tâtons jusqu'à sa chambre. Près du lit, elle m'embrassa à nouveau. Je remontai son tee-shirt pour lui caresser les seins; elle chuchota quelque chose que je ne compris pas. Je m'agenouillai devant elle en faisant glisser son bas de jogging et sa culotte, puis je posai le visage sur son sexe. La fente était humide, ouverte, elle sentait bon. Elle poussa un gémissement et bascula sur le lit. Je me déshabillai très vite et entrai en elle. Mon sexe était chaud, traversé de vifs élancements de plaisir. «Valérie… dis-je, je vais pas pouvoir tenir très longtemps, je suis trop excité.» Elle m'attira vers elle et chuchota à mon oreille: «Viens…» À ce moment, je sentis les parois de sa chatte qui se refermaient sur mon sexe. J'eus l'impression de m'évanouir dans l'espace, seul mon sexe était vivant, parcouru par une onde de plaisir incroyablement violente. J'éjaculai longuement, à plusieurs reprises; tout à fait à la fin, je me rendis compte que je hurlais. J'aurais pu mourir pour un moment comme ça. 




L'évocation de Jacques Maillot l'avait assombrie. «Ma vie aussi, c'est important. En fait, j'ai encore envie de faire l'amour.
– Je ne sais pas si je vais réussir à bander tout de suite.
– Alors, lèche-moi. Ça va me faire du bien.»
Elle se leva, ôta sa culotte, s'installa confortablement dans le canapé. Je m'agenouillai devant elle, écartai largement ses lèvres, commençai à donner de petits coups de langue sur le clitoris. «Plus fort…» murmura-t-elle. Je mis un doigt dans son cul, approchai la bouche et embrassai le bouton, le malaxant entre mes lèvres. «Oh, oui…» fit-elle. J'augmentai encore la force de mes baisers. Elle jouit d'un seul coup, sans que je m'y attende, avec un grand frisson de tout le corps.

Plateforme Michel Houellebecq 2001