mercredi 29 octobre 2014

Le ventre de la putain

Salut, grosse Putain, dont les larges gargouilles
Ont fait éjaculer trois générations,
Et dont la vieille main tripota plus de couilles
Qu’il n’est d’étoiles d’or aux constellations !
J’aime tes gros tétons, ton gros cul, ton gros ventre,
Ton nombril au milieu, noir et creux comme un antre
Où s’emmagasina la poussière des temps,
Ta peau moite et gonflée, et qu’on dirait une outre,
Que des troupeaux de vits injectèrent de foutre
Dont la viscosité suinte à travers tes flancs !

Ça, monte sur ton lit sans te laver la cuisse ;
Je ne redoute pas le flux de ta matrice ;
Nous allons, s’il te plaît, faire soixante-neuf !
J’ai besoin de sentir, ainsi qu’on hume un œuf,
Avec l’acre saveur des anciennes urines,
Glisser en mon gosier les baves de ton con,
Tandis que ton anus énorme et rubicond
D’une vesse furtive égaye mes narines !
Je ne descendrai point aux profondeurs des puits ;
Mais je veux, étreignant ton ventre qui chantonne,
Boire ta jouissance à son double pertuis
Comme boit un ivrogne au vagin d’une tonne !
Les vins qui sont très vieux ont toujours plus de goût !
En ta bouche à chicots, pareille aux trous d’égout,
Prends mon braquemard dur et gros comme une poutre.
Promène ta gencive autour du gland nerveux !
Enfonce-moi deux doigts dans le cul si tu veux !
Surtout ne crache pas quand partira le foutre !

69 par Guy de Maupassant comme un hommage à sa vérole

J'ai la vérole ! enfin ! la vraie !! pas la méprisable chaudepisse, pas l'ecclésiastique christalline, pas les bourgeoises crêtes de coq ou les légumineux choux fleurs - non - non, la grande vérole, celle dont est mort François Ier. La vérole majestueuse et simple ; l'élégante siphilis dont l'étymologie est : Sus - Cochon - et [phileos] φίλος J'aime - ce qui veut dire indistinctement : j'aime les cochons, ou : les cochons m'aiment, ou : j'aime à la manière des cochons.

Guy de Maupassant à Robert Pinchon dit La Tôque 2 mars 1877 

Image du film Phantasme de Jean Rollin 1975

Imaginons Balzac

- Madame, vous êtes ma muse, mon seul soutien, mon amour. Honoré se jette aux genoux de sa maitresse

- Honoré, vous êtes fou, voulez-vous laissez là vos enfantillages, dois-je vous rappeler que j'ai 45 ans et que vous en avez vingt.

Balzac est un taureau plein d'amour, de sensibilité, Antoinette de Berny sait qu'elle doit céder pour être pleinement aimé de cet homme fougueux, sensible et sincère. Il n'y a que le dernier amour d'une femme qui satisfasse le premier d'un homme.

Alors quand Balzac au pied de sa maîtresse lui soulève le jupon, lui retire son pantalon et enfouit sa tête entre ses fines cuisses, elle lui offre son sexe, penche la tête en arrière et se laisse aller à l'envahissante jouissance, pendant que Balzac psalmodie Laure, Dilecta Laure.


Est-ce dans le lit de la duchesse d'Abrantès que Balzac gamahuche en lui demandant de lui raconter une nouvelle fois sa relation avec le comte de Metternich?

Est-ce dans une voiture sur le chemin de Turin, qu'il culbute et lèche le sexe de Caroline Pétiniaud dite Claire Brunne alors qu'elle est déguisée en page?



Est-ce dans le somptueux appartement du 13 rue des Batailles à Chaillot qu'il pose ses lèvres entre les cuisses de la comtesse Guidoboni-Visconti né Frances-Sarah Lovell?

La comtesse : mon chère amant, savez-vous qu'elle est la position dont le tout Paris parle en ce moment?
Balzac : je vous laisse me la conter
La comtesse : il s'agit du baiser entre les jambes, qui parait-il est à la fois délicieux pour elle comme pour lui. Sauriez-vous me faire jouir par ce moyen?
Balzac : personne ne pourra dire que j'ai fait Peines de cœur d’une chatte anglaise. Ce serait improper.

A la mort de Balzac (après celle de Stendhal), le sexe apparaitra de plus en plus dans la littérature.


mardi 28 octobre 2014

Pamela avale

Pamela me caresse le gland de ses lèvres mouillées, d'une caresse de la gauche vers la droite, elle avale le gland avant qu'il n'arrive à l'extrémité de sa bouche, puis encore de ses lèvres mouillées de la droite vers la gauche, elle avale de nouveau le gland turgescent


Pamela avale, et je me pâme et là avale et je me pâme et là avale et je me pâme et là...

Avant que je jouisse elle me fait boire sa mouille au bord de son sexe inondée du plaisir qu'elle a donné.

D'une dernière et simple caresse Pamela fera jaillir le sperme comme l'eau du geyser du plaisir qu'elle a donné.


dimanche 26 octobre 2014

Glottinage

Merveilleux Apollinaire, le plus visionnaire des hommes.
Habituez-vous comme moi
À ces prodiges que j’annonce
À la bonté qui va régner
À la souffrance que j’endure
Et vous connaîtrez l’avenir


Extrait des onzes milles verges

HÉLÈNE – Ah ! c’est bon, je sens ta langue dans la raie de mon cul !... Elle entre et fouille les plis de ma rosette. Ne le déplisse pas trop le pauvre troufignon, n’est-ce pas, Mony ? Tiens, je te fais beau cul. Ah ! tu as fourré ta figure entière entre mes fesses… Tiens, je pète… Je te demande pardon, je n’ai pas pu me retenir !… Ah ! tes moustaches me piquent et tu baves… cochon… tu baves. Donne-la-moi, ta grosse bitte, que je la suce… j’ai soif…

MONY – Ah ! Hélène, comme ta langue est habile. Si tu enseignes aussi bien l’orthographe que tu tailles les plumes tu dois être une institutrice épatante… Oh ! tu me picotes le trou du gland avec la langue… Maintenant, je la sens à la base du gland… tu nettoyes le repli avec ta langue chaude. Ah ! fellatrice sans pareille, tu glottines incomparablement !… Ne suce pas si fort. Tu me prends le gland entier dans ta petite bouche. Tu me fais mal ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Tu me chatouilles tout le vit … Ah ! Ah ! Ne m’écrase pas les couilles… tes dents sont pointues… C’est ça, reprend la tête du nœud, c’est là qu’il faut travailler… Tu l’aimes bien, le gland ?… petite truie… Ah ! Ah !… Ah !… Ah !… je… dé…charge… cochonne… elle a tout avalé… Tiens, donne-le-moi, ton gros con, que je te gamahuche pendant que je rebanderai…

HÉLÈNE – Va plus fort… Agite bien ta langue sur mon bouton… Le sens-tu grossir mon clitoris… dis… fais-moi les ciseaux… C’est ça… Enfonce bien le pouce dans le con et l’index dans le cul. Ah ! c’est bon !… c’est bon !… Tiens ! entends-tu mon ventre qui gargouille de plaisir… C’est ça ! ta main gauche sur mon nichon gauche… Ecrase la fraise… Je jouis… Tiens !… les sens-tu mes tours de cul, mes coups de reins, salaud ! c’est bon… viens me baiser. Donne-moi vite ta bitte pour que je la suce pour la faire rebander dur, plaçons-nous en 69, toi sur moi…

Mony et Hélène déchargèrent en même temps. Il lui nettoya ensuite le con avec la langue et elle lui en fit autant pour le vit.

samedi 25 octobre 2014

Supplément à l'élogue du con


Sur un vit comme il faut, qu'un con a de vertu!
Peut-il bander et passer outre?
J'ignore, Dieu merci! le mal d'avoir foutu. 

Mais je connais le bien de foutre.
C'était hier, c'est aujourd'hui,
Toujours je baiserai, je foutrai pour mieux dire. 

Je suis né par le con, je périrai par lui;
C'est mon aimant que le con, il m'attire:
Ma langue (ineffable douceur!) 

D'un con frais, d'un con pur est la seconde éponge. 
Aussi je le prépare, et lorsque je m'y plonge,
Les plus heureux du monde envieraient mon bonheur. 



L'arétin français pseudo traduction des Sonetti Lussuriosi de Pierre Arétin Pietro Aretino (1492 – 1556) par Félix Nogaret (1740 - 1831) .

Ce texte de 1787 démontre que le libertinage français du XVIII est sous l'influence de l'oeuvre de l'auteur de la renaissance. 

L'arétin est devenu un genre de livre : recueil de gravures figurant des positions sexuelles. Je ne sais pas si à l'époque de youporn cela a encore une certaine notoriété.

Le XXème siècle aussi n'oubliera pas le précurseur italien du langage pornographique :

Son portrait par Maupassant qui n'oublie pas de préciser qu'il est contemporain de Rabelais (sur wikipédia on mentionne plutôt Titien)

Préface de la traduction Française par Apollinaire bien sur, qui présentera également l’éloge du con de Baffo.

 

Voleur de foutre

A peine est-il disparu que Dorval entre.
— Vous êtes délicieuse, mon ange ! s’écrie-t-il en m’embrassant, je n’ai rien perdu de votre manœuvre ; voyez, poursuivit-il en me montrant un vit plus dur qu’une barre de fer, voyez l’état où votre procédé m’a mis.
Et se précipitant avec moi sur le canapé, je vis que la manie de ce libertin était de dérober avec sa bouche le foutre qui venait de m’être lancé dans le con. Il le pompa avec tant d’art, frétilla si délicieusement avec sa langue sur tous les bords, et jusqu’au fond de ma matrice, que je l’inondai moi-même… mille fois plutôt peut-être en raison de la singulière action où je venais de me livrer, en raison du personnage qui venait de me la faire commettre, qu’à cause du plaisir que je recevais de lui ; car, à quelque point qu’elles affectassent mon physique, mon moral, je ne puis le cacher, était encore bien plus ému de l’horreur gratuite que les séductions de Fatime et de Dorval me faisaient aussi délicieusement entreprendre.
Dorval ne déchargea point.

Histoire de Juliette 1799 Sade
La phrase sadienne est parfois complexe


il se courbe de même entre les cuisse de Fatime, et va pomper de la même manière le foutre perdu par Conrad ; il s’empare du vol et, les deux bons Germains dans leur lit, nous passons dans un cabinet délicieux où Dorval, après avoir déchargé une seconde fois dans le con de Fatime en me gamahuchant, nous expose de la manière suivante l’apologie de ses goûts singuliers.



Ici débute le discours de Dorval sur la propriété et le vol. S'il y a une loi naturelle c'est le vol.

le vol est sa (la nature) loi la plus chère, qu’elle en compose l’instinct des animaux. Ce n’est que par des vols perpétuels qu’ils parviennent à se conserver, que par des usurpations sans nombre qu’ils soutiennent leur vie.
 
En remontant à l’origine du droit de propriété, on arrive nécessairement à l’usurpation. 
 
Qui volait plus que nos financiers ! En voulez-vous un exemple pris dans le dernier siècle ?
La France contient neuf cents millions d’espèces ; sur la fin du règne de Louis XIV, le peuple payait sept cent cinquante millions d’impôts par an, et il n’en entrait que deux cent cinquante millions dans les coffres du roi : voilà donc cinq cents millions de volés ! 

dimanche 12 octobre 2014

Georges Villa par le menu

Georges Villa était une figure du Montmartre des Années folles, connu pour ses caricatures et pour ses portraits ainsi que pour ses dessins érotiques au réalisme renforcé par l'utilisation du fusain et du pastel.