samedi 31 mai 2014

Les lèvres de la trousse

Les Filles de Loth
D’après Genèse, chapitre XIX

Attribué à Alfred de Musset

Illustration : André Collot


Le vieux Loth ronflait au fond de sa caverne ;
Assises à côté d’une pâle lanterne,
Ses deux filles en pleurs se rappelaient tout bas
Les plaisirs de Sodome et ne s’endormaient pas.
L’aînée avait vingt ans, une figure altière,
L’œil bleu et des cheveux rejetés en arrière,
Des trésors sous sa robe et des doigts exercés…
La plus jeune était blonde, avait seize ans passés,
Des fruits s’arrondissaient sur sa blanche poitrine
Et son poil frissonnait où l’esprit le devine ;
Les yeux pleins de langueur et de timidité
Cachaient sous leurs cils d’or l’ardente volupté.
Vierges ! Comprenez que deux filles à cet âge
N’ont pas quitté Sodome avec leur pucelage.
Elles avaient goûté le breuvage amoureux,
Et leur soif insatiable avait fait des heureux,
Jusqu’au jour redouté du divin châtiment,
Leur vie entière fut détruite en un moment,
Tous les hommes perdus, car il n’en restait pas
Qui pussent désormais jouir de leurs appas !
D’où viendra la rosée à leur bouche altérée ?…
« Ne pleure pas ma sœur, ma sœur, que ton âme éplorée
Retrouve quelque espoir. Tiens ! Déshabillons-nous,
J’ai trouvé pour jouir, un moyen simple et doux. »
Ainsi parla l’aînée. Déboutonnant sa robe,
Elle montre à sa sœur, avec un double globe
Un ventre satiné qui se termine en bas
Par un petit triangle couvert de poils ras,
Noirs comme de l’ébène, et doux comme la soie,
Sarah sourit, s’approche et écarte avec joie
Les lèvres de la trousse, ainsi les vieux Hébreux
Nommaient l’endroit charmant qui les rendait heureux.
« Que faut-il faire Agass ? - Du bout de ton doigt rose,
Chatouille-moi - J’y suis, attends que je me pose
Pour que mon doux bouton s’érige sous ton doigt
Et que j’écarte aussi les cuisses comme toi. »
Et sous leur main, servie d’une amoureuse ivresse,
La symphyse se gonfle et palpite et se dresse.
Enfin n’en pouvant plus et d’amour se pâmant,
Agass donne à sa sœur un doux baiser d’amant.
Mais celle-ci lui dit : « Faisons mieux, ma charmante
Remplaçons notre doigt à la place amusante
Par une langue agile ; et tu verras, ma sœur
Que nos attouchements auront plus de douceur.
Oui, sur ton petit ventre, attends que je me couche,
Ta bouche sur mes lèvres, ton poil dans ma bouche
Qu’une douce langue chatouille en l’excitant
Notre bouton de rose encore tout palpitant.
Que nos corps enlacés se tordent et se roulent,
Que le jus de l’amour sur nos cuisses s’écoule. »
Sitôt dit, sitôt fait, et bientôt ce doux jeu
Arrose leur trésor d’un liquide onctueux.
Mais ce sperme infécond ne rappelle les hommes
Que de manière vague. « Ah ! Sottes que nous sommes,
À quoi rêvons-nous donc quand on a ce qu’il faut :
Notre père est bien vieux, mais il est encore chaud.
Il peut bander encor quand les femmes sont belles,
Bien heureux qu’il n’ait pas affaire à des pucelles.
Mais il ne voudra pas, tant il est scrupuleux,
Nous donner la bouteille où jadis toutes deux
Avons puisé la vie,… où notre pauvre mère,
Allait remplir ses fleurs, éteindre son cratère.
Tâchons de l’enivrer, il aime le bon vin,
Et s’il veut nous baiser, sauvons le genre humain… »
Chacune sur le chef portait un grand voile noir ;
Loth avec sa lanterne, a demandé, hagard :
« À qui sont ces tétons dont la blancheur rayonne ?
Ces globes opalins, dont la pointe frissonne ? »
Il jette sur Agass des regards polissons,
Écoute en soupirant les charmeuses chansons
Qu’ensemble ont commencé ses filles toutes nues,
Il croit être à Sodome et, sur ses propres filles
Haletant de planter le bâton de famille,
Il s’élance soudain. Agass l’avait prévu.
Au ventre paternel, elle saisit tout nu
Le membre recherché par l’ensemble des femmes
S’aperçoit qu’il faut encore qu’elle l’enflamme,
Et, pour mieux en jouir, elle roule à la main
L’instrument qui doit féconder le genre humain.
« J’enfanterai, dit-elle, et pour être plus sûre
Adoptons pour jouir la meilleure posture. »
Elle tombe à genoux, découvre son cul blanc ;
Le vieux Loth inclinant la tête et s’approchant
Voit le cul : Oh ! Jeune Femme ! Oh ! ma toute belle »,
Dit-il alors, jetant ses deux bras autour d’elle.
Agass, poussant le cul, accroît le mouvement
Car elle connaissait l’effet du frottement.
Elle se sent mouiller. Aucune jouissance
N’a pourtant assouvi sa brutale espérance.
Un soupir la saisit ; elle porte la main
Je ne sais où. « Tu n’es pas dans le bon chemin,
C’est à recommencer », dit-elle à son vieux père.
Et l’ivrogne à nouveau recommence l’affaire ?
En craignant de manquer, il se laisse guider
À travers les replis qu’il devra féconder.
Agass tressaille. Enfin tout son beau corps frissonne ;
Les os ont craqué. Le père Loth s’en étonne
« Qu’as-tu donc ? Mon enfant : va donc que je jouisse !
Si je m’en suis douté, que le ciel m’engloutisse ! »
Dit le vieux Loth. Agass dit alors à sa sœur :
« Viens goûter à ton tour la divine liqueur. »
L’autre aussitôt s’approche et dans ses douces cuisses
Elle montre à son père un doux nid de délices.
Elle chatouille alors les couilles du taureau,
Prend l’arme tout à coup et la met au fourreau.
Entre ses blanches mains, saisit la vieille épée
Pour la faire entrer plus grosse et mieux trempée.
Enfin elle se pâme, laisse tomber ses bras,
Le sceptre paternel inondant ses appas.
« Gloire à Dieu » se dit-elle, « à présent j’ai conçu. »
Loth, en se réveillant n’avait rien vu, ni su.

jeudi 29 mai 2014

Lèvres Gothiques

(S)aint de Marylin Manson réalisé par Asia Argento.

 "(s)AINT" a une histoire particulière. Née de la rencontre entre Manson et Asia Argento (actrice, réalisatrice et fille du grand Dario Argento), cette vidéo fut immédiatement censurée par la maison de disque et interdite de diffusion, en 2004. Le seul moyen de la visionner fut d’acheter la version non expurgée du DVD best-of "Lest We Forget", paru fin 2004. Voir aussi.


Marilyn manson - (S)aint (uncut !) par robeu

samedi 24 mai 2014

Hommage dû

Je quitte un moment la poésie du baiser et de l'amour de Jean Ferrat pour revenir au gamahuchage de Verlaine.

Elle est à poil et s'accroupit sur mon visage
Pour se faire gamahucher, car je fus sage


Je suis couché tout de mon long sur son lit frais:
Il fait grand jour; c'est plus cochon, plus fait exprès
Par le prolongement dans la lumière crue
De la fête nocturne immensément crue
Pour la persévérance et la rage du cu
Et de ce soin de se faire soi-même cocu.
Elle est à poil et s'accroupit sur mon visage
Pour se faire gamahucher, car je fus sage

Hier et c'est - bonne, elle, au-delà du penser? -
Sa royale façon de me récompenser.
Je dis royale, je devrais dire divine:
Ces fesses, chair sublime, alme peau, pulpe fine,
Galbe puissamment pur, blanc, riche, aux stries d'azur,
Cette raie au parfum bandatif, rose obscur,
Lente, grasse, et le puits d'amour, que dire sur!
Régal final, dessert du con, bouffé, délire
De ma langue harpant les plis comme une lyre!
Et ces fesses encor, telle une lune en deux
Quartiers, mystérieuse et joyeuse, où je veux
Dorénavant nicher mes rêves de poète
Et mon cœur de tendeur et mes rêves d'esthète!
Et, maîtresse, ou mieux, maître en silence obéi,
Elle trône sur moi, caudataire ébloui.

Verlaine, Femme 1890
Hommage dû

Auteur de l'illustration inconnu

dimanche 18 mai 2014

Figue à la crème

Jeanne Cherhal est-elle amoureuse? Des mots c'est certain, et elle les offre à tous les amoureux. Jeanne chante l'amour mais aussi le sexe sur son dernier album. Elle est libre Jeanne.



Viens par ici cheval fumant
Viens dans le giron de maman
Je t'attendais du bout des lèvres
Allongé sur ma peau de chèvre
Approche un peu cheval docile
Approche voir ce beau missile
Il fait si chaud dans mon varech
Que je pourrais te cuire le steak
Viens fouiller le buisson joli
Viens lustrer les galets polis
Viens goûter la figue à la crème
Que je te gardais pour carême
Viens par ici cheval fumant
Viens dans le giron de maman
A la lumière de mon tison
Tu as des airs de grand bison
Approche un peu cheval puissant
Prend le chemin le plus glissant
Ton gouvernail est le dessert
Dont rêvent toutes les femmes corsaires
Entends tu la clameur qui gronde
Entends tu le désir du monde
Qui te supplie d'entrer vainqueur
Et de monter jusqu'à mon cœur

Viens par ici cheval fumant
Viens dans le giron de maman
Reprends ton souffle avec douceur
Je serais ton enfant ta sœur
Approche un peu cheval sensible
Perlé de sueur comestible
Muscles tendus jusqu'au garrot
Force abandonné au barreau
Ton murmure est comme une prière
Pour que dure nos amours de chair
Pour que toujours si je le veux
Tu restes mon cheval de feu


Et on avait apprécié cette version Des Nuits d'une Demoiselle 2.0


https://www.youtube.com/watch?v=Em6a9CwGv4g

jeudi 15 mai 2014

Transformisme

Quelle sensation bizarre ce cunnilingus.

Alors que je suis entièrement happé par le plaisir de laper, son clitoris sort soudain de sa cachette se dresse sous ma langue, raide et dur.

J'ai soudain l'impression de faire une fellation.

Je prends ce petit bâton dans la bouche et quelques succions provoquent un cri gutturale qui emplie la chambre.

Je m'affale sur le sol, alors que sur le lit je regarde cette furie mi femme mi démon possédée par la jouissance.

Elle m'ordonne de revenir sur le lit, me chevauche et à mon tour je me métamorphose.

mardi 13 mai 2014

Nouvelle vague de plaisir

Tiens Jean-Luc Godard revient en compétition à Cannes avec Adieu au langage. 

Dans la bande annonce on voit un pubis touffu, de la couleur, un chien, tout ce qu'il n'y avait pas en 1964 dans Une femme mariée dans lequel vous verrais des corps nus, les nuances du noir et blanc et des mains. Beaucoup de mains.





Macha Méril dont le premier film était La Main chaude de Gérard Oury


Vous verrez ici le cunnilingus des amants de Louis Malle de 1958.