Etrange, la place des femmes dans cette France de la fin du 19ème
siècle début du XXème. Siècle masculin, on y découvre des femmes que
l'on ne saurait imaginer aujourd'hui. Dans mon éducation scolaire il y a
eut Colette et c'est tout.
Mais il y en a bien d'autres que vous retrouverez sur ce site : Alice Babette Toklas et Gertrude Stein, Athénaïs Mialaret, Helen Hessel, Marie Dormoy, H. Nicolas Le Blanc, Renée Vivien, Renée Dunan, Adrienne Monnier et Sylvia Beach.
Cette fin de siècle et le début du XXième siècle est l'époque des femmes : Sarah Bernhardt remplace Victor Hugo. Est-ce pour cela que le mouvement intellectuel de cette période a pu être qualifié de décadent?
L'une d'elle Rachilde ne parle pas de sexe, ni de cunnilingus et pourtant elle représente avec Joris Karl Huysmans ce mouvement de la décadence. Dans Monsieur Vénus, avec son personnage, Raoule de Vénérande, elle va détruire le sexe :
Etre Sapho, ce serait être tout le monde! Mon éducation m'interdit le crime des pensionnaires et les défauts de la prostituée.
Dans
l'antiquité, le vice était sacré parce qu'on était fort. Dans notre
siècle, il est honteux parce qu'il naît de nos épuisements.
Combien
de fois n'avait-elle pas entendu ces cris-là, hurlements pour les uns,
soupirs pour les autres, préambules polis chez les savants, débuts
tâtonnants chez les timides.....? Et quand ils avaient tous bien crié,
quand ils avaient tous enfin obtenu la réalisation de leurs vœux les
plus chers, selon l'éternelle expression, ils devenaient les assouvis
béats qui sont tous également vulgaires dans l'apaisement des sens.
Je ne sais pas aimer... moi... Raoule de Vénérande!... Ne dis donc pas cela puisque je sais attendre!.....
Ils s'unissaient de plus en plus dans une pensée commune: la destruction de leur sexe.
jeudi 3 avril 2014
mercredi 2 avril 2014
Godalisme
Illustration d'Erich Godal né en 1899 à Berlin, et mort en 1969 à Hambourg. Outre son oeuvre érotique, ses dessins politiques contre les nazis sont remarquables participant dès 1920 à The Cooperative for Proletarian Art. où l'on trouve George Grosz.
On trouve par contre beaucoup d'images notamment chez Obscène, lamentable et dégradant.
On trouve par contre beaucoup d'images notamment chez Obscène, lamentable et dégradant.
vendredi 28 mars 2014
Robert Mapplethorpe au grand palais
Au Grand Palais, ce sera la première rétrospective de Robert Mapplethorpe
de 263 images avec des pièces uniques, des vintages (tirages d'époque),
60 polaroïds qui marquent ses débuts, ses magnifiques tirages au
platine comme celui, si fantomatique, de l'Autoportrait à la canne(1988) qui fait l'affiche de l'événement. Voir la réalité de ces premiers tirages, c'est comme découvrir Le Jardin des délices de Jérôme Bosch pour de vrai. On est ébloui.
jeudi 27 mars 2014
Bien séant
La bienséance, un ensemble de règles, de normes, appelées « bonnes manières » qui gouvernent le comportement en société.
Est-ce un hasard si le séant, est aussi notre cul.
La preuve dans cette séant-ce photo:
Est-ce un hasard si le séant, est aussi notre cul.
La preuve dans cette séant-ce photo:
mercredi 26 mars 2014
En dehors du couple
Le secret premier long métrage (2000) de Virginie Wagon avec Anne Coesens et Tony Todd.
Une rencontre entre une femme mariée avec un américain qui ne parle pas français et qui va la conduire sur le chemin de l'érotisme par ses ordres précis et la voilà entrainée dans une double vie le jour avec son amant et la nuit avec son mari. Doit-on sacrifier son désir pour faire durer son couple, l'unité familial? Doit-on sacrifier son couple pour satisfaire son désir?
La pudeur d'Anne Coesens est palpable dans ces scènes.
Un lien
Anne Coesens - Le Secret powered by YouPorn.
Une rencontre entre une femme mariée avec un américain qui ne parle pas français et qui va la conduire sur le chemin de l'érotisme par ses ordres précis et la voilà entrainée dans une double vie le jour avec son amant et la nuit avec son mari. Doit-on sacrifier son désir pour faire durer son couple, l'unité familial? Doit-on sacrifier son couple pour satisfaire son désir?
La pudeur d'Anne Coesens est palpable dans ces scènes.
Un lien
Anne Coesens - Le Secret powered by YouPorn.
dimanche 23 mars 2014
La gousserie de la maquerelle
T’as aussi bouffé l’cul d’la fille à la patronne ? Non, c’est
pour ce soir qu’a m’a dit d’rester. Tu y as fait, toi ? Oh ! dis-moi,
c’ment qu’elle est, que je sache !… Elle est dépucelée, dis ? Dépucelée ?
Tu parles qu’elle est dépucelée ! Si tu voyais la connasse qu’elle a !
j’y fourre la main comme dans ma poche. Mais elle a pas vingt ans ? Eh
ben, elle a un entonnoir, je ne te dis que ça ! Et pis, tu ne sais pas
ce qui t’attend, ma gosse. L’soir que j’y ai été, elle m’a couchée à
poil sur le pieu, en soixante-neuf, elle sur moi. Un cul mouillé, mais
mouillé à croire que la queue en sortait, tant que ça l’excitait, la
gousserie. Elle me bavait dessus, je l’avais pas touchée. Ah ! mince !
Attends, t’as pas fini : j’y donne un coup de langue… j’la fous en
chaleur, et alors tu peux pas deviner ce qu’il lui a sorti du con : on
aurait dit la gueule d’une soularde qui dégobillait du sirop, et tout ça
dans ma bouche, la vache. “Merde alors, vous vous êtes donc pas branlée
depuis trois jours ?” que je l’y ai dit…
Douze Douzains de Dialogues de Pierre Louÿs
Douze Douzains de Dialogues de Pierre Louÿs
Colette, ou les amusements de bon ton
- Lèche !... Lèche bien !... lui disait Colette.
Pointe ta langue dans le haut… Trouve… ne sens-tu pas le petit
bouton ?... Oui… là… comme ça… un peu plus fort… Ah ! ah !... parfait !
Elle
lui avait passé sa jambe gauche en collier, et paresseusement adossée,
les deux bras sous sa nuque, elle balançait sa motte aux coups de langue
du gamin.
- Mais, c’est qu’il sait faire, le vicieux !... Ah ! qu’il suce bien !...
Elle ne fut pas longue à jouir.
- Plus vite !... plus vite !... Mets ton doigt dans mon cul… Ah ! ah !...
Elle agita son ventre.Très grande
- Ah ! ça y est !... ça y est !... gémit-elle dans son étreinte de ses jambes autour de la jolie tête.
Vous trouvez peut-être cette scène un peu classique mais laissez-vous vous présentez le contre-champs
Et pendant ce temps :
tout à l’heure, tu l’enculeras !... Pour l’instant, astique-lui le vit… ça m’excite !
« Ça m’excite ! » c’est son mot le plus familier. Il est irrésistible et sans réplique.
Je
branlai donc le joli cousin, tout en prenant de mon autre main une
revanche sur sa charmante croupe où je cherchais la perverse émotion du
sexe bâtard. Sa verge, courte et fluette, servait mon illusion, tandis
que mon doigt s’amusait autour de son anus sans poils.
Au même moment, je sentis la petite queue se gonfler, quelques gouttes chaudes perlèrent sur mon pouce et le gosse tituba.
- Vite, viens me le mettre, dit Colette qui l’attirait à elle de toute la force de son désir… Viens, petit, que je me paie ton pucelage !...
Mais la queue de René n’était plus qu’une chiffe molle.
- Quoi ? Déjà tu débandes ? … T’es donc pas un homme ! fit Colette avec humeur.
Ma jalousie d’amant se gaudissait de cette défaillance.
- Voyons, observai-je, tu ne vas pas te faire monter par un même qui n’a que du lait dans les couilles !
- Mais si, mais si, s’obstinait la goule.
Je veux qu’il me baise devant toi… Hein ! mon petit, que tu vas me
baiser ? Allons, bande ! Tu verras si c’est bon de mettre sa quéquette
dans un con de femme ! Puisque t’oses pas avec ta mère, c’est moi qui
vais te régaler !... Seulement, bande, petit couillon… D’abord,
foutons-nous à poil !... »
Colette et son amant vont-ils réussir à se faire le petit cousin? Je vous laisse imaginer la suite
Illustration de Gamiani d'après Paul Avril
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