vendredi 31 décembre 2010

Le sexe d'Angelique par Ingres

Je reviens au tableau d'Ingres Roger délivrant Angélique. Pour le dessin du sexe d'Angélique, Ingres semble tiraillé entre la représentation du vrai et la représentation du beau selon les canons de la renaissance.

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Il est donc obligé de représenter un  sexe glabre (il est laid ce mot) mais dans les travaux préparatoires il montre tout son talent.

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Et que dire de cette étude présente au musée du Louvre sur lequel on décèle la fente du sexe.
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Ingres n'est pas aussi lisse que l'on voudrait le croire. Et à son propos je ne crois pas à la chaste nudité. 

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Il y a dans Roger délivrant Angelique 3 sexes: celui que l'on ne peut peindre, celui qui fait peur (Vagina dentata) et le vrai,la vague dont l'écume remonte jusqu'au lieu du sexe d'Angélique.

N'oublions pas le thème extrêmement érotique du tableau, et je reviens à une critique existante du tableau.

sujet mêlé d’érotisme et de fantastique, tiré du livre le Roland furieux (1503 - 1532) de l’Arioste (chant X, strophe 92 et suivantes)
Roger chevauchant l’hippogriffe, voyage au-dessus de Bretagne, lorsqu’il aperçoit  » la belle Angélique attachée nue sur un rocher ». Cette dernière que Roland aime passionnément, avait été enlevé par le cruel peuple des Ebudiens et « avait été enchaînée (le) matin même, pour attendre sur ce rocher, que l’orque marine vint à l’ordinaire pour la dévorer  » ; cette jeune princesse « toute nue, tout aussi charmante que la nature l’avait formée, n’avait pas un seule voile qui pût couvrir les lys et les roses vermeilles placées à propos où leur éclat pouvait embellir un si beau corps », et elle provoqua aussitôt « l’amour et la pitié » dans le coeur de Roger, qui « eut peine à retenir à ses larmes »


Violemment cabré et toutes serres ouvertes, le destrier volat dynamise la scène tout en renouvelant l’alliance perverse de la belle et de la bête, déjà présente dans l’Oedipe de 1808. Angélique dont chaque dilatation est érotisée, elle semble se tordre parmi sa blonde chevelure ruisselante. Ingres a rarement cédé avec autant de délectation au sadisme de son imaginaire.(…) 

On sait qu’après avoir libéré Angélique, Roger, fou de désir, s’apprêtait à l’assouvir sur ce corps enchanteur quand par magie, il lui échappa.

Reprenons le texte de l'Arioste. Roger après avoir délivré Angélique ne pense plus qu'à la foutre. 

Souvent un frein, quelque faible qu’il soit, suffit pour arrêter au milieu de sa course un destrier fougueux ; mais il est rare que le mors de la raison arrête la furie libidineuse, quand elle a le plaisir en perspective.
Dans le milieu de ce bois, une fontaine roulait une eau pure et transparente, et baignait l'herbe touffue d'un petit pré. De chaque côté s'élevait une Colline solitaire.
Roger, enflammé par les désirs les plus vifs, retient la bride de l'hypogriffe; il lui fait abaisser les ailes dans ce petit pré. Il descend de cheval, prend Angélique dans ses bras, et la pose doucement sur l'herbe. A peine est-il descendu, que mille nouveaux désirs se succèdent. Il ne se connaît plus; il sait seulement que des armes dures et incommodes arrêtent ou du moins retardent son bonheur; il les arrache à la hâte, et les disperse de tous côtés. Jamais il n'eut tant de peine, jamais il ne se trouva si maladroit pour s'en débarrasser. Son ardeur pétulante trouble sa tête , égare sa main, qui souvent pour délier le nœud d'une attache , en forme deux plus serrés encore. Mais, seigneur , trouvez bon que je m'arrête; le chant est peut-être déjà trop long; je crains qu'il ne vous ennuie, et je prends le parti de remettre à raconter la fin de cette histoire dans un moment plus favorable.
Mais Angélique sera plus maligne que son violeur et pourra s'échapper.

mercredi 29 décembre 2010

Dominique Ingres le beau et le bizarre

Ingres est-il classique ou moderne? Même ses contemporains avaient des difficultés à le classer.
Baudelaire constate Aux gens du monde M. Ingres s'imposait par un emphatique amour de l'antiquité et de la tradition. Aux excentriques, aux blasés, à mille esprits délicats toujours en quête de nouveautés, même de nouveautés amères, il plaisait par la bizarrerie.
Une toile me fascine Roger délivrant Angélique. 1819. Commande d'état destiné au château de Versailles, présenté au salon de 1819. Ingres à 39 ans un caractère entier et il est marié depuis 5 ans à Madeleine (le modèle de l'odalisque)

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Vous remarquerez le classicisme du thème et du corps d'Angélique, pourtant le cou d'Angélique a choqué.

Le cou du personnage, opulent jusqu’à sembler un goitre, apparaissait au peintre Henry de Waroquier, au début du XXème siècle, comme un troisième sein !


Cette image du troisième sein est une connerie et il faut lui tordre le cou définitivement.

Ingres cherche uniquement le beau et le vrai qui est pour lui la même chose.

Il nous dit de son oeuvre et notamment de ses nues prenez mes yeux, et vous la trouverez belle.

Un col large par exemple se rencontre quinze fois sur vingt chez les hommes bien faits ; on peut par conséquent le regarder comme une des conditions de la beauté. Cependant si votre modèle a un col mince, ne lui en faites pas un gros ; mais gardez-vous d'en exagérer la petitesse. Pour exprimer le caractère, une certaine exagération est permise, nécessaire même quelquefois, mais surtout là où il s'agit de dégager et de faire saillir un élément du beau.
Pensée d'Ingres

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Jupiter et Thétis

Le cunnilingus de Sarah

Le jeune narrateur a un peu plus de 12 ans. Il découvre ses voisins, Elias et sa sœur Sarah.

Profitant de l’instruction que m’avaient départie Minna et Sophie, je proposai à Sarah de faire le cunnilingus. Elle s’opposa d’abord à cette idée, mais finit par céder à mes instances. Après en avoir goûté, elle préféra cet amusement au coitus in ore vulvæ. Et, en effet, il était visible que cette seconde méthode la faisait jouir davantage. 


Il n’y avait qu’à observer son visage, qu’à voir les contorsions de son corps, qu’à entendre sa respiration et les cris involontaires qu’elle poussait. Je voyais les tressaillements de son ventre convulsé, je voyais se tordre son bas-ventre, la grasse pelote de son mont de Vénus, qui, par des mouvements involontaires de côté, échappait à ma bouche. Pendant que je suçais, léchais et mordillais le clitoris et les petites lèvres, toute la vulve palpitait, je voyais l’orifice du vagin s’élargir et se rétrécir spasmodiquement ; un liquide visqueux filait de cette ouverture de plus en plus abondamment, ruisselait partout. 

Pendant ce temps, la jeune fille se démenait frénétiquement, agitait les bras en l’air, en crispant les doigts, ou saisissait les objets qui étaient à sa portée, mon épaule, mon bras ou bien le bras de son frère, qui était auprès de nous, ou encore le pénis de celui-ci quand cet organe était exhibé. Tantôt elle serrait vigoureusement, à m’étouffer, ma tête entre ses cuisses veloutées et parfumées, comme si ses jambes avaient des crampes ; tantôt, au contraire, elle ouvrait ses jambes et les distendait démesurément, comme si elle voulait se fendre en deux, tantôt les levait en l’air, les agitait, les approchait de sa tête.

Elle se débattait si énergiquement que ses organes sexuels à chaque instant s’arrachaient à ma bouche qui les reprenait ensuite. Des paroles entrecoupées exprimaient aussi l’intensité de la jouissance de la fillette. 

Confession sexuelle d’un Russe du Sud, né vers 1870, de bonne famille, instruit, capable, comme beaucoup de ses compatriotes, d’analyse psychologique, et qui rédigea en français cette confession en 1912. Il faut tenir compte de ces dates pour comprendre certaines allusions politiques et sociales. (Havelock Ellis, « Confession sexuelle d’un Russe du Sud », Études de Psychologie sexuelle, t. VI, Éd. Mercure de France, Paris, 1926.)

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Le goût du sexe de Sarah

Deuxième extrait de cette confession d'un russe du sud

Quant aux pratiques du cunnilingus, elles m’étaient agréables surtout par la vue de l’orgasme aigu de la fillette ; j’éprouvais aussi un plaisir direct à manier intimement et à regarder de si près ces parties si secrètes, cette vulve écarlate, béante, palpitante qui, avec ses plis chauds et humides, semblait, comme un visage, avoir une expression de langueur douce ou de désir enflammé. Ce n’est pas pour le plaisir de faire des descriptions que je raconte tout cela, c’est pour analyser exactement mes sensations. Le goût même des muqueuses sexuelles était très agréable à ma langue et à ma bouche. C’est, du reste, ce qu’ont éprouvé tous les viveurs : souvent ils disent qu’il n’y a pas de mets plus savoureux que ces parties de la femme. Le mucus que sécrète la femme qui jouit (qui jute, comme disent les Français) est également très agréable au palais, malgré son goût âcre et salin et quoique Aristophane l’appelle (dans les Chevaliers) […] [l’abominable rosée]. Une fois je recueillis ce liquide dans la fente génitale de Sarah avec une cuillère à thé, après avoir masturbé la fillette, et avalai avec délices ce nectar salé. L’odeur de l’urine que je sentais en passant ma langue dans le voisinage du méat urinaire m’était, au contraire, désagréable, mais cette odeur ne se faisait sentir qu’au commencement de l’opération et disparaissait ensuite, sans doute à cause de l’abondance des sécrétions voluptueuses qui venaient recouvrir les traces d’urine.

 Léon Courbouleix

dimanche 19 décembre 2010

Moi et le jeune homme

La soirée battait son plein, je m'ennuyais copieusement regardant mon mari se vanter des dernières affaires qu'il avait faite, de la voiture qu'il venait d'acheter.
Reprenant une 3ième coupe de champagne, il était en train de parler des courbes de sa nouvelle secrétaire. C'est à ce moment que je remarquais le jeune con qui n'arrêtait pas de me dévorer des yeux. Je décidais de le chauffer un peu et j'arrivais à l'isoler. Comme il n'arrivait pas à ce décider, alors que nous devisions de bêtises sur la terrasse je lui pressais les couilles afin qu'il sache immédiatement à quoi s'en tenir.
Je trouvais une chambre libre et nous nous déshabillâmes. Je m'allongeais sur le lit et il s'agenouilla devant mon sexe. Il commença à le lécher, je posais les mains sur ses épaules et lui donnait la cadence de mes doigts. Je fis le vide en moi et me concentrais sur ce mouvement.
Le plaisir commençait à m'envahir et oh my god j'eus un bel orgasme.
Le jeune homme se redressa, me sourit d'un sourire débile et me demanda it's good.
Je hochais la tête affirmativement.



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vendredi 17 décembre 2010

Fututrice langue

            Manneius, mari par sa langue, adultère par sa bouche,

            Plus sale que les bouches du Summaenium,
            Devant qui, le voyant nu de sa fenêtre, à Suburre,
            L’obscène prostitueuse ferme son lupanar,
            Et dont elle aime mieux baiser le mitant que le haut ;
            Lui qui naguère allait par tous les canaux des viscères,
            Et d’un ton assuré, avec certitude, disait
            S’il y avait un garçon ou un e fille dans le ventre d’une mère
            (réjouissez-vous, vulves, car votre pièce est jouée),
            Manneius ne peut plus allonger sa fututrice langue
            A force de coller ses lèvres sur une vulve tuméfiée
            Et d’écouter en dedans vagir les fœtus,
            Voici qu’un mal indécent pourrit sa bouche goulue,
            Et qu’il ne peut plus être propre ni malpropre ».
Terrible diatribe de Martial, Poète de la décadence romaine, il a traversé les règnes de Néron, Galba, Othon, Vitellius, Vespasien, Titus, Domitien, Nerva et Trajan.
 Il a lui-même commenté son oeuvre d'épigrammes
 Sunt bona, sunt quadam medioeria, sunt mala piuca.
 Le plus grand nombre sont mauvaises, mais il y en a d'excellentes

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DE MANNEIO.
Lingua maritus, mœchus ore Manneius,
Summœnianis inquinatior buccis;
Quem quum fenestra vidit a Suburrana
Obscena nudum lena, fornicem eludit,
Mediumque mavult basiare, quam summum;
Modo qui per omnes viscerum tubos ibat,
Et voce certa, consciaque dicebat,
Puer, an puella matris esset ia ventre
(Gaudete cunni; vestra namque res acta est);
Arrigere linguam non potest futulricem.
Nam, dum tumenti mersus haeret in vulva ,
Et vagientes intus audit infantes,
Partem gulosam solvit indecens morbus:
Nec purus esse nunc potest, nec impurus.
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Édouard-Henri Avril De Figuris Veneris
Mari par la langue, vil complaisant par la bouche, plus sale que les plus sales coureuses de remparts, Manneius, à l'aspect de qui toute entremetteuse de Suburra ferme la porte de son clapier, pour défendre ses beautés nues; Manneiusdont les baisers cherchent le milieu de préférence; Manneius qui sondait jusqu'en leurs dernières profondeurs les entrailles d'une mère et annonçait à coup sûr si c'était un garçon ou une fille qu'elle portait dans son sein; Manneius(réjouis-t'en, nature féminine, car tu n'as plus rien à démêler avec lui) ne peut plus faire manœuvrer sa langue usurpatrice : car, tandis qu'immobile au fond de son canal favori, il explore les vagissemens intérieurs de l'enfant qui se forme, une maladie honteuse a paralysé cette langue insatiable; de telle sorte, qu'il ne lui est plus possible à présent d'être ni pur ni impur.

mardi 14 décembre 2010

Napoléon l'empereur Cunnilincteur

J'avais imaginé Napoléon pratiquant le cunnilingus. Wikipédia le confirme.
Vérone, le 1er frimaire, an V
Je vais me coucher, ma petite Joséphine, le coeur plein de ton adorable image, et navré de rester tant de temps loin de toi ; mais j'espère que, dans quelques jours, je serai plus heureux et que je pourrai à mon aise te donner des preuves de l'amour ardent que tu m'as inspiré. Tu ne m'écris plus ; tu ne penses plus à ton bon ami, cruelle femme ! Ne sais-tu pas que sans toi, sans ton coeur, sans ton amour, il n'est pour ton mari ni bonheur, ni vie. Bon Dieu ! Que je serais heureux si je pouvais assister à l'aimable toilette, petite épaule, un petit sein blanc, élastique, bien ferme ; par-dessus cela, une petite mine avec le mouchoir à la créole, à croquer. Tu sais bien que je n'oublie pas les petites visites ; tu sais bien, la petite forêt noire. Je lui donne mille baisers et j'attends avec impatience le moment d'y être. Tout à toi, la vie, le bonheur, le plaisir ne sont que ce que tu les fais.
 Vivre dans une Joséphine, c'est vivre dans l'Élysée. Baiser à la bouche, aux yeux, sur l'épaule, au sein, partout, partout ! 
Les grands dictateurs sont peu de choses devant le sexe offert d'une femme.
Il est toujours désagréable de mélanger le sexe et le politique.
cagibihitler