dimanche 30 novembre 2008

L'odeur du con 2

Dans Etudes de psychologie sexuelle, Havelock Ellis consacre un chapitre aux odeurs.

Presque tous les parfums d'origine animale dont se sert l'homme civilisé sont des odeurs qui ont un but spécifique sexuel chez les animaux dont elles dérivent, mais on peut même dire que les parfums des fleurs ont un caractère sexuel.

Les parfums sont émis dans la période reproductive de la vie des plantes, et ils ont évidemment en grande partie pour objet d'attirer les insectes qui assurent la fertilisation de la plante, et cet attrait repose sur ceci que, parmi les insectes eux-mêmes, la sensibilité olfactive a été développée souvent pendant leur accouplement.

L'emploi des parfums, par les femmes autant que par les hommes, excite à l'acte sexuel. Dans plusieurs parties du monde, surtout chez les peuples orientaux et parfois aussi en Europe, les femmes ont la coutume de parfumer leur corps, et spécialement la vulve.

Si l'homme primitif inclinait à déprécier une femme dont l'odeur était faible ou imperceptible, s'il se détournait d'elle avec dédain comme le fit le Polynésien lorsqu'il rencontra des dames à Sydney et s'écria : « Elles n'ont pas d'odeur ! », les femmes s'efforceraient inévitablement de suppléer aux défauts naturels sous ce rapport et d'accentuer leurs qualités odorantes, exactement comme elles se sont efforcées, même chez les civilisés, d'accentuer les saillies sexuelles de leur corps par l'emploi des corsets.

Il paraît très probable que les parfums ont été primitivement employés par les femmes, non, comme c'est parfois le cas chez les civilisés, avec l'intention de masquer toute odeur naturelle possible, mais dans le but d'augmenter et de fortifier l'odeur naturelle.

Nous pouvons, de cette manière, expliquer le fait que, jusqu'aux temps modernes, les odeurs préférées par les femmes n'ont pas été les odeurs les plus délicates ou les plus exquises, mais les odeurs les plus fortes, les plus animales, les plus sexuelles le musc, le castoréum, la civette et l'ambre gris.

Le musc est un parfum d'origine antique ; son nom est persan et dérive en dernier lieu du mot sanscrit signifiant testicule ; il tient au fait qu'on trouve cette substance dans une poche de parties sexuelles du chevrotin porte-musc. Le musc est une odeur qui, non seulement chez les animaux qui en tirent leur nom, mais aussi chez beaucoup d'autres, constitue une odeur sexuelle spécifique, principalement émise pendant la saison sexuelle.

Une mauvaise herbe, Chenopodium vulvaria, possède une odeur de hareng ou de poisson putride, qui paraît provenir de la propylamine, substance qu'on rencontre aussi dans les fleurs de l'aubépine et de plusieurs autres rosacées.

En Normandie le Chenopodium est appele «conio» (on dit à une Jeune fille qui a une forte odeur: «Tu sens le conio»),en Italie on l'appelle «erba connina», à cause de l'odeur vulvaire.

Achille Deveria

mercredi 26 novembre 2008

Débat en bas

Entre le débat "SARKO SEGO" ou "Cunnilingus or not cunnilingus", mon choix est fait, je préfère me faire lécher le minou. (Mdame B de Marseille)
Eteignez la télé, faites gardez les mômes, sortez plus tôt du boulot, zappez la salle de gym, oubliez le rendez vous chez le dentiste et suivez le conseil ci dessus.
Pour ouvrir l'appétit.
32873135

lundi 24 novembre 2008

L'odeur du con

Mon amour italienne se demande si l'odeur est un frein dans la pratique du cunnilingus. Le sexe est une possession qui nous fait oublier tous nos tabous. Et l'on peut appliquer les vers de verlaine à toutes les situations.
Un peu de merde et de fromage
Ne sont pas pour effaroucher
Mon nez, ma bouche et mon courage
Dans l’amour de gamahucher.

L’odeur m’est assez gaie en somme,
Du trou du cul de mes amants,
Aigre et fraîche comme la pomme
Dans la moiteur de sains ferments.




Et ma langue que rien ne dompte,
Par la douceur des longs poils roux
Raide et folle de bonne honte
Assouvit là ses plus forts goûts,

Puis pourléchant le périnée
Et les couilles d’un mode lent,
Au long du chibre contournée
S’arrête à la base du gland.

Elle y puise ‚prement en quête
Du nanan qu’elle mourrait pour,
Sive, la créme de quéquette
Caillée aux éclisses d’amour

Ensuite, aprés la politesse
Traditionnelle au méat
Rentre dans la bouche oï s’empresse
De la suivre le vit béat,

Débordant de foutre qu’avale
Ce moi confit en onction
Parmi l’extase sans rivale
De cette bénédiction !

Paul Verlaine Hombres
*
Illustration : Michael Ayrton

samedi 22 novembre 2008

Rire et plaisir

Bien sur on peut oublier les positions traditionnelles et essayer toutes sortes d’acrobatie.

31943230
Photo prélevé sur le site du papillon italien.

dimanche 16 novembre 2008

Un cunni en bande dessinée

La bande dessinée a accompagné mon éveil au désir dans mon adolescence (enfance?). Le site plaisir et jouissance publie d'autres dessins.
barbe
Dessin de Barbe

tomlameche
Dessin de ***, en style manga

varenne_gangbang
Dessin de Varenne

vendredi 14 novembre 2008

French Kiss: historique d’un terme

Ce terme désigne en anglais une variété de baiser décontracté. Cette variété commence comme un baiser de base, par le contact des lèvres, puis un partenaire insère doucement sa langue dans la bouche de l’autre pour réaliser un jeu de stimulation passant des lèvres à la bouche, puis stimulant l’autre langue et distribuant la salive.
 

Le baiser français a été vulgarisé par les soldats anglais et américains après la première guerre mondiale. Les soldats français racontaient sans complexe aux soldats alliés britanniques et américaines leurs exploits et leurs pratiques sexuelles. Cette attitude sans inhibition qui caractérisait la culture française fut jugé choquante, le puritanisme américains et anglais n’acceptait pas cette liberté de passion associant les deux parties de la sexualité : désir romantique et désir animal.
 

Le terme "Français Kiss" est entrée dans la langue anglaise grossière en 1923, avant de se défaire de ses caractères grossiers et ethnocentrique  pour devenir synonyme d’un geste romantique.
 

Le french kiss est considéré aujourd’hui dans la culture américaine ambiante comme le premier contact oral de l'amour, une rencontre deux langues dans un état de grâce, entre pulsions animales et désir romantique. Comme tous les baisers avec la langue, le « french kiss » stimule les lèvres, la langue et la bouche. L’échange de salive contribue à l’excitation sexuelle. 

Durant le baiser, le corps commence sa réponse sexuelle et libère plusieurs hormones comme endorphine, ocytocine et autre diminuant l’agressivité,  baissant la tension artérielle et provoquant un sentiment de bien être.
      
kus2

Chen Wembo chez le @mateur d'art

mardi 11 novembre 2008

Cunnilingus à l'italienne

J'aime beaucoup cette photo à l'italienne proposée par papillones Bligny.
On ressent l'attente de l'homme et la préparation de cette madone qui se caresse avant de s'offrir. Ou bien elle le prend seulement à témoin, et lorsqu'elle aura fini elle le rejettera du pied et sortira fière et hautaine.
54233856f25cdcd3aaf710c391fac4b6836b816