vendredi 3 juillet 2015

La langue verte


Félicien Rops, belge ramené à Paris par Alfred Delvau va rencontré l'amour auprès de 2 soeurs Aurélie et Léontine Duluc modistes de 16 et 19 ans quand il les rencontre qui signe leurs lettres d'une fusion de leur 2 prénoms AureLéon.

Cher bien-aimé, comme nous t'aimons, et comme nous avons hâte de te le prouver !
AureLéon



A en croire sa correspondance il y eu d'autres aventures comme cette humaniste : C’est que j’ai couché avec une pionne belge (! !) Oui mon amy, une femme qui a ses parchemins de l’université & elle ne les porte pas aux tétons ! un docteur ès sciences « Etiam Erpertissimus Doctor in amoris sciencia ! ! un docteur aux lêvres rouges ! » – Os vulvæ roseus ! » 

Je tondis de ces prés la largeur de ma langue. 


Rien de forme la bouche d’une femme comme le grec.
 
Et de dire dans une autre lettre L'amour est un trésor quand la vertu l'épure : Lamartine con !

 

De Delvau citant Andréa de Nerciat cette pétulante évocation de l'anulingus : Déjà le comte, dans un moment de délire est allé jusqu’à déposer un baiser fixe et mouillant sur cette bouche impure de laquelle, en pareil cas, il serait disgracieux d’obtenir un soupir.



Titre du billet = Dictionnaire de la langue verte d'Alfred Delvau  Langage libre et cru.