vendredi 25 juillet 2014

Cunni performance artistique

Requiem de k r buxey présenté en 2007 à l'exposition "Seduced, art and sex from Antiquity to now", Barbican Art Gallery, Londres.



Requiem de l'Anglaise k r buxey  une des seules oeuvres contempo­raines montrées au Barbican qui ­célèbrent ouvertement - et ensemble - l'amour et la sexualité. On y voit l'artiste, cadrée au seul niveau du ­visage, réagir aux caresses de son ami - un cunnilingus, en bon latin. Exhibitionnisme ? Sans doute. Et narcissisme aussi, c'est le propre de notre société. Mais contre ce petit pan de mur blanc, ce sont tous les visages de femmes dans l'histoire de l'art qui défilent sous nos yeux - l'extase, la souffrance, l'effroi, la ­volupté, le désir, le plaisir, le sourire rassasié... Tous sauf le plus courant : celui de la femme objet sexuel, ­mi-résistante mi-consentante, prise ou sur le point de l'être. k r buxey, petite soeur de Minerve et de Danaé, de ­Venus et de Léda, mais surtout d'Olympia, cette Olympia de Manet (1863) qui, nue sur le divan comme tant d'autres avant elle, fixe notre ­regard et ­l'interroge de ses yeux sombres - s'offre, s'échappe, décide, certaine de s'appartenir. Telerama



39 minutes de vibrations avec le requiem de Gabriel Fauré bande son accompagnant la vidéaste dans sa performance qui répondent au 35 minutes du blow job d'Andy Warhol's de 1964

dimanche 20 juillet 2014

Selfie lingus

La technique du selfie ne pouvait pas échapper à la pratique du cunni. Phénomène féminin?






En ce qui concerne le vrai self lingus ou autolingus, il faut faire preuve de souplesse.


jeudi 17 juillet 2014

Cul

« Pendant que tu fais ta prière, laisse-moi essayer quelque chose.
Je suis sûre que c’est quelque chose de sale.
Probablement.
Et quoi encore ?
Comment, tu te mets à genoux devant moi, tu tends le cul comme si tu voulais te faire enculer et tu ne veux pas que je lèche ?


Oh ! pas là !
Mais si, là ! tiens, sens ma langue, petite chérie, sens-la qui te torche le trou du cul…
Oh ! mais elle pousse, elle pousse, elle va entrer.
Oui, figure-toi que c’est une pine !


Mais, chérie, mais tu m’encules… Oh ! que ta langue est dure, elle me transperce… J’en ai au moins long comme le pouce, dans moi… Oh ! que c’est doux ! et que cela excite… Oh ! elle me lèche dedans… la sale… oui… oui… branle-moi en même temps… je mouille comme une fontaine… Ha ! ha ! comme je jouis !… ha ! comme je jouis ! »


Douze douzains de dialogues ou petites scènes amoureuses de Pierre Louÿs

lundi 14 juillet 2014

Dialogues des lécheuses

Restons avec Pierre Louÿs et retour au recueil des Douze douzains de dialogues avec ce dialogue des lécheuses. Dialogues Truculents.


 Le troisième mamelon


« Monte sur mon lit, grosse sale. Monte ici, que je te lèche.
C’est toujours mon con ? II n’a pas changé depuis la semaine dernière ?
Non, il n’a pas changé. II est toujours gras et poilu. Tiens, toute ma langue dedans comme une pine.
N’oublie pas le bouton.
Ton bouton ? je le mangerais.
Ah ! tu me fais mal, tu mords ! pas si fort, ma chérie, tu vas le couper… Ah !… je le fais… je décharge… tiens, mon foutre. Ah ! je le sens couler…
Tu jouis trop vite, tu vas jouir encore, je le veux.
Oh ! oui encore…
Je te bois, mon amour. Je te bois…
Tiens, tiens…
C’est comme du lait... tu es ma nourrice. Dieu ! comme tu jouis !
Je suis rompue. »