vendredi 15 novembre 2013

Nouvel Alphabet illustré

Nous avons publié plusieurs alphabets (Alex Székely, et celui de Joseph Apoux nous vous en proposons un nouveau celui de la graphiste Malika Favre, french illustrator qui se représente par une bouche rouge entrouverte comme un oiseau. I am a french illustrator based in London.

Malika Favre
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jeudi 14 novembre 2013

CunniLightus

Light avec le photographe Noritoshi Hirakawa
 
“종 교의 교리를 정립하기 위해 4세기에 열린 니케아 공의회는 교리를 정립하는 동시에 지금까지 서구 사회의 의식을 지배하는 세계관을 만들어 내었다. 바로 인간의 원죄에 관한 것이다. 원죄 개념은 인간을 태어난 때부터 부정적인 존재로 보는 관점이라고 할 수 있다. 인간이 타고난 본성을 부정함으로써, 이에 섹슈얼리티도 부정적인 것이 되었다. 그 이래로 인간의 본성에 대한 억압은 계속 쌓여 왔고, 이는 폭력의 증가를 불렀다. 나는 예술이 이러한 관점을 바꿀 수 있다고 믿는다. 섹슈얼리티는 인간 본성에서 긍정해야 할 부분이다. 하지만, 매스미디어에서도 쉽게 허용되는 폭력과는 반대로, 섹슈얼리티는 사회와 문화 속에서 한층 더 억압되어 왔다. 나는 세계를 보는 다른 관점을 제시하고 싶다. 인간 본성, 그리고 자신에 대한 긍정적인 관점이 늘어날수록 덜 공격적이고 덜 폭력적인 사회가 형성될 수 있을 것이다. 제도, 교육, 문화에 의한 억압으로 사람들은 본래 누릴 수 있는 즐거움과 쾌락으로부터 소외되어 있다.”

Comme vous l'aurez compris la sexualité est un instinct positif de l'homme.

Noritoshi Hirakawa

Petit-déjeuner dans la cuisine, 1995

Noritoshi Hirakawa

A Palace in the Dunes, 2002

Noritoshi Hirakawa's The faith of consequences

The faith of consequences, 2003

parisart-15-Haresansui_08G-14493

hare-san-sui, 2008

mardi 12 novembre 2013

Régalade

Je vous ai proposé quelques extrait de la marquise de Mannoury d'Estoc, je vous repropose des extraits de la prose remarquable de Renée Dunan, Auteur(e) tout aussi remarquable, femme libre des années 30.

Ici elle nous propose la première expérience de son jeune héros avec Alice dans le roman Dévergondage publié sous le peudo de Spaddy.

Sous sa robe, elle avait juste, avec ses bas roulés à mi-cuisses sur une jarretière, sa chemise de calicot, sur laquelle mes narines frémissantes buvaient, enivrées, la senteur piquante qui s’en exhalait.
J’y étais plaqué comme une sangsue, lorsque le voile, glissant sous ma bouche en une ascension précautionneuse, livra au contact de mon visage l’étrange surprise d’un coussinet de fourrure rêche qui s’agitait en courts soubresauts entre les cuisses.
Cette chose crêpelée, dont je ne me doutais pas, ce buisson hirsute qui me chatouillait la face et me rendait une odeur âcre et entêtante, me frappa si fort par son mystère que j’y vis l’image de la honte qui s’attachait à cette partie du corps.
La crainte qu’on m’en avait fait comme du plus effroyable péché ne me rendit que plus sensible à l’attrait prestigieux de l’ombre où il se cachait et m’appelait à lui.
Tandis que mes mains tremblantes se posaient sur l’humide fraîcheur des cuisses dures ainsi que du marbre, je vautrais mon minois extasié dans cette crinière épaisse où j’enfonçais, et qui se soulevait et s’abaissait en à coups secs et successifs. La senteur qui s’en dégageait m’affola et comme un jeune chien qui cherche, glouton, dans sa pâtée, les meilleurs morceaux, je cherchai aussi dans la belle toison.


COLLOT

Mais Alice, aussi impatiente que moi, guida mon ignorance d’une ferme pression à travers sa robe. Tenant ma tête à deux mains, elle accola elle-même ma bouche à son con inondé.
— Ah ! tiens, embrasse, mon petit !… et lèche aussi !…
Que la recommandation était inutile ! Je broutais déjà avec délices la belle vulve pleine de mouille, passant ma langue de droite et de gauche, me grisant de ce qui fluait dans ma bouche. Elle releva sa jupe :
— Ah ! mignon, tu fermes les yeux !… c’est pour mieux te régaler !… Eh bien ! puisque tu aimes ça, tiens !… agite ta langue un peu plus vite !… Tu vois, ici, en haut, où je te montre entre mes doigts !… C’est ça !… Ah ! tiens, je jouis !… je jouis !… Oh ! ça coule !… Que c’est bon et que ta petite langue me fait bien jouir !…
Avant de me renvoyer, elle me passa une serviette mouillée sur ma frimousse :
— S’il prend à ta mère fantaisie de t’embrasser il vaut mieux qu’elle ne sache pas où tu viens de fourrer ton museau.
Je me roulai le visage au creux de sa robe en pointant mon nez à travers l’étoffe.
— Ah ! mademoiselle Alice, que ça sent bon ! J’en veux encore !…
— Polisson ! s’exclama-t-elle, que tu m’excites de nouveau !… Eh bien ! puisque ça te plaît tant, tiens !… flaire donc mon derrière !… oui, entre les fesses !… Vois comme je te les écarte !… Mets-y ton nez !… là, contre mon petit trou… Oh ! tes lèvres me chatouillent… Mais qu’as-tu donc ?…
Tellement je trouvais ça bon de lui sentir son beau cul, que je venais d’en jouir dans mon pantalon.
— Petit renifleur ! me dit-elle, quand je la quittai, que tu seras vicieux ! car avec des goûts pareils, toutes les femmes te plairont !
Elle ne savait pas si bien dire, car malgré le plaisir inouï que j’eus à la baiser – elle me fit rebander et me dépucela sur-le-champ – je n’eus plus d’autre idée que de rechercher des conins et des culs à flairer et à lécher.


Illustration : André Collot

PS : boire à la "régalade" consiste à boire sans porter la gourde à la bouche, ce qui n'est pas le cas du cunnilinguiste.

dimanche 10 novembre 2013

L'oreille chaste

« Ah ! lui dis-je, je donnerais toutes les comtesses du monde pour un de ces poils si fins qui restent dans mes moustaches quand… »
Violette mit la main sur mes lèvres ; j’avais déjà remarqué que, ainsi que les natures fines et nerveuses, elle laissait tout faire, jouissait de tout, mais avait instinctivement l’oreille chaste.
J’ai souvent constaté cette délicate anomalie chez les femmes qui ont la vue curieuse, la bouche complaisante, l’odorat sensuel et les mains savantes.

Cette remarque est de l'auteur(e) du Roman de Violette, la Marquise de Mannoury d'Estoc. Chez beaucoup de femmes l'oreille est plus chaste que le comportement, chez d'autres c'est l'inverse. Et pour vous chères lectrices?

querelle andy-warhol

Querelle d'Andy Warhol
Querelle est aussi le dernier film de R. W. Fassbinder adaptation du romain Querelle de Brest de Jean Genet avec Brad Davis dans le rôle du marin Querelle.

querelle 1




Il lui restait à accomplir la dernière formalité : son exécution.
- «Faut que j'm'exécute, quoi»!
Querelle comprit que l'instant était venu qu'il
« s'exécute».
Cette exécution serait capitale.
Son exécution il va la jouer au dé, au bordel, dont le tenancier joue sa femme au dé. Si tu perds il t'encule. Querelle triche pour perdre.

vendredi 8 novembre 2013

Détente

Tu es stoïque au bout du lit sur lequel je suis allongé nue. Mon corps est intensément détendu, mes yeux se ferment. Je tressaille en ressentant la langue rapeuse sur la plante de mes pieds.
Ta douceur remonte le long de ma jambe. Mes seins se gonflent et mes cuisses s'ouvrent dans une expiration profonde provoquant un relâchement physique total.
Je tressaille à nouveau lorsque ta langue rentre en contact de mon sexe. Je te repousse doucement. Je ne t'en veux pas, tu as déclenché mon désir. J'ouvre d'un doigt mes lèvres, derrière, la source est déjà profondément humide. Il ne me faut que quelques caresses pour jouir.

Tu viens vers mon visage, je te colle contre moi et tu ronronnes.

maupin-gauthier

Illustration Achille Devéria

Pour Mademoiselle de Maupin de Théophile Gautier

ll n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid, car c’est l’expression de quelque besoin, et ceux de l’homme sont ignobles et dégoûtants, comme sa pauvre et infirme nature