mardi 30 septembre 2008

Les chirurgiens de l'intime

Peut on imaginer que le sexe de Venus, une fois conquis, n’ait plus aucune importance, et que son conquérant ne se soucie ni de son aspect, ni de sa forme, de sa pilosité, de sa musculature, de sa réactivité, de son humidité, de son odeur, de son élasticité sous la caresse des doigts ou des baisers ? Quelle hérésie !!!

Comment peut on imaginer une chose pareille ?

Surtout quand on veut développer la chirurgie plastique sexuelle. Les mots de ce billet sont ceux de chirurgiens de l'intimité féminine.

Les cinq sens sont concernés dans la relation que l’homme établit avec le sexe de sa compagne ou de sa partenaire. Avant même que le contact sensoriel se produise en direct, l’imaginaire masculin aura été sollicité par une infinité de détails qui déclenchent à la fois le désir psychique et son parallèle obligatoire et associé, le désir physique, la plupart du temps sous la forme d’une érection.
L’Imaginaire va évoquer les cinq aspects de l’appréhension sensorielle du sexe de Vénus, et il va tenter au cours des préliminaires de valider cette appréhension. Du résultat de cette validation dépendra bien souvent l’avenir de la relation.

Le toucher

La fermeté de la vulve et surtout des grandes lèvres, qui sont au sexe de la femme ce que le durcissement des muscles peauciers du scrotum est à l’homme. Cette fermeté, palpable et visible, est associée à la fragilité des nymphes, les petites lèvres, à la muqueuse si délicate, qu’on ne découvrira offertes que lorsque la conquête est acquise.
Cette fragilité, cette douceur, est le symbole de l’oblation, du don total, de l’offrande du plaisir. C’est à ce stade de début d’ouverture et d’offrande, que s’affirme le plus la ressemblance avec certaines fleurs, et tout particulièrement avec l’orchidée.
L’autre élément, associé intimement à la fermeté des grandes lèvres et à la douceur des nymphes, est l’humidification de l’ensemble qui correspond au langage biologique qui dit : « viens, je t’attends, je t’espère, je te désire, donne moi les caresses du plaisir et de la passion. »

L'odorat
Au cours des préludes, puis lors du rapport sexuel, l’odorat continue d’être un puissant moteur à l’excitation, des deux partenaires d’ailleurs, ou se mêlent progressivement au cours de l’acte d’Amour les effluves de parfums appliqués et les odeurs naturelles des secrétions provoquées par le déroulement des jeux amoureux.

Le texte s'arrête sur ces 2 sens : rien sur le goût notamment.

Ne faites pas appel au chirurgien, caressez-vous sous la douche, c'est de la médecine douce.

mercredi 24 septembre 2008

Oral Sex : manuel d'éducation

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,

Comme moi vous vous posez des questions sur les bonnes positions pour l'oral sexe. C'est fini grâce à cette planche d'un manuel japonais d'éducation sexuelle de 1960.

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Retrouvez tout le manuel sur boing-boing (lien) ou directement sur hellodamage.

lundi 22 septembre 2008

Photos d'art mateur

Je vous envoie chez le mateur d'art pour les 38 photos collectionnés sur ce thème.
Un travail magnifique.
Pour vous attirer cette photo de Samantha Wolov qui se trouve dans la galerie pré-citée.

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Au milieu coule une rivière

L'eau n'était pas profonde, guère plus que quelques centimètres.
Nous nous étions évadés dans le massif de l'Esterel, seul endroit non bati de ce coin de la côte varoise.
Le soleil au zénith, elle s'était allongé dans le ruisseau et la fraicheur de l'eau associé à la caresse du soleil, l'avais envahie.
A son coté, je regardais ses mamelons, qui l'instant d'avant étaient reclus par le froid, sortir doucement de ses deux jolis seins. Ce phénomène lui procura un délicieux plaisir et elle laissa échapper un soupir.
Ne pouvant rester observateur, je me glissais dans l'eau et elle m'aida à enlever le bas de son maillot. Je remplis ma bouche de l'eau fraiche et de la douceur de son intimité. Elle accompagnait ma langue d'un mouvement appuyé et régulier de ses reins.


Nous nous étions mis à trois pour lui procurer cette jouissance : l'eau, le soleil et moi.

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L'origine du mot

Le connil ou connin, conin, cunin est l'ancien nom du lapin qui servait aussi à désigner le sexe de la femme (jusqu'au 17e siècle) et on retrouve cette racine dans cunnilingus (ou cunnilinctus). (site echolaliste - lien sur minou ci dessous)

Ce sont les premiers "restaurateurs" » qui changèrent le nom au 18e siècle, le conin aux grandes oreilles devint le lapin et le sexe de madame finit par trouver un autre totem animalier... le minou.

Où j'apprends que Cerise veux dire clitoris en québécois.

Marmotte : sexe d'une prostituée. (Source : Le parler des métiers, Pierre Perret)

Michette : ce terme désigne aussi une prostituée spécialisée dans la clientèle féminine -- ainsi qu'une spécialité boulangère
 
Minette désigne le cunnilingus

mardi 16 septembre 2008

Chattes and Rock

Le site musical poin-poin.com nous propose un joli article culturel sur le cunnilingus dans sa série Pas pour les oeils chastes.

Il propose notamment ces belles images :

- Arôme ou à Rome (en vrai à Pompéï mais je n'avais pas envie d'un autre jeu de mots)

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- Japonaise

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dimanche 14 septembre 2008

Monsieur est servi

Ce nom maladroit (mal élevé) désigne la position par laquelle la femme s'assoie sur un objet en hauteur (table, buffet, machine à laver, sèche linge) ce qui permet à l'homme de l'embrasser, le plus souvent en s'agenouillant.
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Personnellement je ne pense pas que l'on puisse convenablement embrasser le sexe de la femme dans une position debout.
Quoique cette image peut prouver le contraire (site poin poin.com)

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Je rappelle que dans le cadre de la théorie de l'évolution la femme s'est redressée et a arrêté de marcher à quatre pattes. Ainsi son sexe s'est retrouvé masqué à la vue de l'homme. Cette évolution majeure conduit à reconnaitre à la femme le droit à disposer de son sexe. Il lui appartient de l'offrir à l'homme si elle le désire.

jeudi 11 septembre 2008

Le centaure

La position du centaure que l'on pourrait nommer en L ou la chevauchée fantastique est une position trés appréciée par les femmes actives.
Dans cette position l'homme est allongé et la femme vient s'asseoir à genoux de façon à poser son sexe sur notre bouche.
Cette position blasphématoire (équivalente à la position de la prière) est évidemment condamner par notre sainte mère l'église mais elle est extrêmement libératrice pour la femme qui exprime ainsi l'importance que l'on doit donner à sa recherche de plaisir corporel.
Dans cette position la femme maitrise la relation c'est elle qui peut écraser son sexe sur ma bouche ou s'en écarter. Elle peut ne pas regarder celui qui la lèche pour se consacrer uniquement à ce que son corps ressent et venir dans la bouche de son amant.

Ma petite est comme l'eau, elle est comme l'eau vive, elle coule en moi comme un ruisseau.

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Photo Brad Wallis

mercredi 10 septembre 2008

lundi 8 septembre 2008

La position allongée

Elle est allongée, je me place dans le prolongement de son corps, la tête entre ses jambes.

Gilles_LANGOUREAU

La vision est magnifique avec une parfaite profondeur de champ : visuellement le plaisir est complet le sexe parfaitement net, alors qu'au delà du ventre le reste du corps, les seins sont floues. Ou le sexe est flou et les seins sont nets.
Dans cette position, le visage de ma bien aimée est invisible excepté lorsque dans les soubresaut de son plaisir elle veut me voir laper le foyer de cette extase.
J'enfouis ma tête entre ses cuisses et ma bouche rencontre son sexe humide, ma langue entre en branle, infatigable, je lèche à pleine bouche la fente, les lèvres, le clitoris.
Mon plaisir est le sien.

Tableau : Gilles LANGOUREAU